Eternel recommencement (fanfic en cours)

Situation : Max, Tess, Michael et Isabel ont rejoint Antar grâce au granilith. Même si Kyle, Liz et Maria ont voulu apprendre à leurs amis le rôle joué par Tess dans le décès d'Alex, ils n'en ont pas eu l'opportunité ...

Note de l'auteur : Cette fanfic se situe à la fin de la saison deux ... et en fait surtout 16 ans plus tard ...




PDV Max :
La bataille a fait rage contre les forces de Khivar. Nous avons réussi à remporter cette bataille, mais à quel prix. Michael gît sur un lit de fortune, il a été de nouveau blessé. Isabel tente de le soigner, malgré la fatigue et le manque de moyen .Et Tess, la mère de mon fils, est morte en me sauvant. Le fait qu'elle est donnée sa vie pour moi n'effacera pas le mal qu'elle a pu faire auparavant, elle nous avait entraîné dans un traquenard afin de nous livrer à notre pire ennemi. Est ce le remord qui l'a fait changer d'avis au tout dernier moment ? Toujours est il que Zan se retrouve désormais sans mère et que je ne veux pas que la moindre chose lui arrive. Je vais l'envoyer sur Terre, là où il sera en sécurité, loin de la guerre ...

16 ans plus tard

PDV Liz :
Kyle vient de rentrer au CrashDown Café : ce dernier est fermé au public aujourd'hui pour fête de famille. En effet, il s'agit de l'anniversaire des jumeaux, et en tant qu'oncle de substitution, il est l'un des invités vedettes.
Michelle et James : Oncle Kyle !!!
Kyle : Joyeux anniversaire, les jumeaux !
Michelle : Oncle Kyle, arrête de nous appeler sans cesse comme cela, on est deux êtres indépendants, James et moi.
Kyle : Je sais, ma puce, c'est pourquoi vous aurez ... chacun votre voiture !!!
James : Alors là, t'es génial !
Kyle : je ne suis pas votre oncle préféré pour rien.

Je regarde du coin de l'oeil Kyle. Comme il a changé depuis le lycée et l'époque où il était amoureux de moi ! Les épreuves que nous avons traversé nous ont considérablement rapprochées et il est aujourd'hui un ami fidèle, un soutien sans faille pour Maria et moi. Après le départ des « Tchécoslovaques », aucun de nous trois n'a pu se résoudre à quitter Roswell, nous avons découvert que nous étions lié à cet endroit, sans doute pour toujours. Kyle a finalement continué à travailler dans le garage dont il est devenu propriètaire il y a quelques années.

Maria a hérité de la boutique de sa mère lorsqu'Amy, fraîchement mariée à Jim Valenti, a décidé de le suivre lors de ses tournées musicales. Le mariage de leurs parents a d'ailleurs créé un lien fraternel entre Maria et Kyle que je leur envie un peu.

Quand à moi, Liz Parker, et bien je suis la gérante du CrashDown Café, depuis que mon père a décidé de se retirer définitivement des affaires et de partir vers l'Ouest avec ma mère.
Kyle : Alors, qui attend on encore ???
Il suffit qu'il prononce ces mots pour que la porte du café s'entrouvre, laissant place à une magnifique femme blonde.
Michelle et James : Maman !!!


PDV Max :
La paix est enfin revenue sur notre planète. Mon royaume est désormais bien établi et la prospérité est revenue pour mon peuple. La mort de Khivar a sonné le glas des factions rebelles et la guerre a finalement pris fin. Afin d'asseoir une situation de paix durable, je me suis entouré pour gouverner des représentants de toutes les familles. Mes meilleurs soutiens restent malgré tout Isabel et Michael, en qui j'ai une confiance absolue. C'est d'ailleurs pour cela que je leur ai demandé de passer me voir ce matin, j'ai besoin qu'ils me rendent un immense service.

Voilà la porte qui s'ouvre, laissant apparaître Iz, toujours aussi resplendissante suivi d'un Michael qui n'a jamais été aussi impressionnant. Les années de guerre les avaient profondément marqué, ma soeur a maintenant un regard dur, celui d'une personne décidée et sure d'elle et de ce qui était juste. Quand à mon meilleur ami, mon bras droit, mon frère de coeur, il porte dans sa chair les traces des nombreuses batailles que nous avons mené ensemble, dont cette cicatrice en étoile sur sa joue droite, souvenir de son affrontement avec Nicholas, et qu'il a toujours refusé que j'efface.

Isabel : Alors Max, tu voulais nous voir ?
Max : J'ai pris une grande décision, décision qui vous concerne tous les deux. Voilà, je veux revoir mon fils, je pense qu'il est temps.
Isabel : Tu vas donc le faire revenir sur Antar, et ...
Max : Non, Isabel, c'est moi qui vais me rendre sur Terre. Je souhaite donc qu'en mon absence, Michael et toi assumiez la régence.
Michael : Pas question, Max, je ne suis pas un politique. St tu retournes sur Terre, j'y vais avec toi pour te protéger.
Je me retourne vers Michael et voit la détermination dans son regard. Inutile d'insister, il me suivra quoiqu'il en coûte.
Max : Très bien, alors prépare toi, on pars dans quelques heures.


PDV Maria :
Mes deux amours m'attendent pour leur anniversaires. 16 ans, cela fait déjà 16 ans qu'ils sont nés. Ils sont le fruit de mon grand amour, celui qui a bouleversé ma vie à tout jamais, celui que j'ai rencontré quand j'avais leur âge. Il suffit que je regarde James pour penser à son père : même attitude rebelle, même moue déterminée, un regard noisette tendre et inquisiteur, et ce sourire ravageur.

Quelques semaines après son départ, j'ai découvert ma grossesse. Totalement effrayée, j'en ai parlé à Liz qui m'a encouragé à l'avouer à ma mère. Cette dernière a été totalement effondrée et a souhaité que j'avorte. Quel soulagement lorsque le médecin m'a appris que j'étais hors délai ... c'est ainsi que sont nés James Michael et Michelle Elisabeth DeLuca, les deux soleils de ma vie, ceux là même qui se précipitent sur moi dès mon entrée au CrashDown.

Michelle et James : Maman !
Maria : Alors mes monstres, prêts pour les cadeaux ?
Michelle et James : Oncle Kyle nous offre chacun une voiture !!!
Maria : Kyle, tu est fou ?
Kyle : C'est une toute petite voiture, tu sais ... Bon, où est encore Ally, il faut qu'on commence la fête ...


PDV Liz :
Je tourne la tête, cherchant partout Ally. Où peut elle bien se cacher ? Je me rends finalement dans l'arrière salle et la découvre, le nez plongé dans son journal intime. Je vais finir par croire que ces choses là sont héréditaires.
Liz : Ally, tout le monde t'attend. C'est l'anniversaire de James et Michelle.
Ally : J'arrive tout de suite Maman.

magnifique comme idée! j'espère juste que la fille de liz se fait pas le fils de max sans le savoir ça serait bizarre (quoique rien ne dit qu'il soit à roswell d'abord! lol)
bref vite vite la suite!

je viens de lire et le début est interressant j'attends la suite avec impatience et moi je trouverais ça marrant sir la fille de liz sortait avec le fil de max lol allez vite la suite

Je vous promet plein d'histoires d'amour ...
Voici la suite, ENJOY !!!


PDV Liz :
Ally est ma fille. Et celle de Kyle. C'est un peu compliqué. Elle est le résultat de mon errance post Max.

Le départ de Max m'avait anéanti. Il était parti avec elle et leur enfant, loin, sans véritable espoir de retour. Maria ne cessait de pleurer depuis leur départ à tous, mes yeux restaient secs. J'étais en colère.

La nuit suivant leur départ, j'avais volé une bouteille de Scotch à mon père et je l'avais entièrement bu, histoire de ne plus penser. J'avais renouvelé l'opération les nuits suivantes. J'en avais eu finalement marre de me saouler seule, alors j'avais été frappé à la porte de Kyle. Lui aussi se sentait mal depuis qu'il avait découvert que Tess l'avait manipulé alors qu'il la considérait comme sa soeur.

Nous avions pris l'habitude de nous retrouver chaque soir pour noyer notre désespoir dans l'alcool, jour après jour, semaine après semaine. Une nuit, je réalisais que si Max m'avait quitté, c'est avant tout parce qu'il avait cru que j'avais couché avec Kyle. Si cela n'avait pas été le cas alors, je décidais de rendre la chose effective, histoire de me dire que je n'avais pas été abandonnée pour rien. Je profitais donc de notre ébriété pour l'aguicher et il avait fini par céder à mes avances appuyées.

La chose s'était répétée soir après soir, jusqu'à ce que je regarde un matin dans le miroir et que je ne reconnaisse pas la jeune fille qui me dévisageait. J'étais une épave, avec mes yeux injectés de sang et cernés de noir. J'ai décidé de reprendre ma vie en mains, et suite à une longue discussion, nous avions convenu avec Kyle de cesser ce jeu malsain entre nous, d'arrêter de boire et de coucher ensemble.

Cette bonne résolution était hélas arrivée trop tard, puisque je découvris que, comme Maria, que j''attendais un enfant. Cet enfant, fruit de mon désespoir, j'avais malgré tout décidé de l'assumer.

Alexandra Parker-Valenti est née quatre mois après les jumeaux, mais tout le monde l'appelle Ally.


PDV Kyle :
Je vois Liz revenir dans la salle, suivie de près par Ally. Cette dernière ressemble beaucoup à sa mère, même chevelure brune, même moue boudeuse, elle a seulement héritée de mes yeux. Si elle vit toute la semaine avec Liz, elle passe tous ses week-ends chez moi.

Malgré les circonstances qui ont conduit à sa naissance, je suis heureux d'avoir ma fille, même si j'aurai préféré construire un vrai foyer. A défaut, j'ai une famille, et elle est ici, dans ce café, aujourd'hui : Maria, mon neveu et ma nièce. Liz et ma fille.




PDV Michael :
Nous voici de nouveau sur la Terre, au bout de 16 ans. Je pensais que Max changerait d'avis, mais comme il est décidé à tout pour revoir son fils, je le suis. D'ailleurs, cela ne me fait pas de mal de bouger un peu d'Antar. Ces dernières années au palais m'ont un peu encroûté. Ce petit voyage me fera le plus grand bien.

Michael : Alors, Max, vas tu enfin me dire à qui ton fils a été confié durant toutes ses années ? Quelqu'un de Roswell ?
Max : Non. Je ne voulais surtout pas qu'il reste dans cette ville. Mon choix s'est donc porté sur Brody Davis.
Michael : Brody ??? Mais ce mec était fou !!!
Max : Non, Michael. Ce mec avait été manipulé par des extraterrestres, il avait conscience de notre existence. Et qui plus est, il avait les moyens de subvenir aux besoins de mon fils.
Michael : Si tu le dis ... On va où, alors ?
Max : Dans un premier temps, à New York.




PDV Ally :
Depuis ce week-end et son anniversaire, Michelle ne tient plus en place. C'est simple, elle me donne le tournis : elle parle sans arrêt de tout et de rien, en poussant de constants petits cris. Bon, j'ai l'habitude, nous somme amies depuis toujours, comme nos mères avant nous. C'est drôle finalement comme l'histoire se répète.

Michelle : Ally, on déjeune ensemble à midi.
Ally : Ok, sans problème.
Michelle : Super... A propos, il y aura James. A plus !!!

Non, pas James. C'est de ma faute, j'aurai du lui dire depuis longtemps mais comment avouer à sa meilleure amie que l'on craque complètement pour son frère, jumeau de surcroît. Surtout quand ce dernier vous ignore royalement ... James DeLuca ne me voit pas, ne me regarde jamais, c'est à se demander s'il sait que je vis dans le même univers que lui.


PDV James :
Il est midi et je me dirige vers la table habituelle de ma soeur. Princesse Michelle a décidé un jour que cette table serait la sienne pour le déjeuner et qu'elle y convierait uniquement les personnes de son choix. Elle s'est constituée sa petite cour qu'elle mène à la baguette et je me demande parfois comment elle arrive toujours aussi bien à me manipuler.

Michelle a su devenir Miss Popularité, tout le monde la connaît et l'aime. Elle est mon opposé, moi qui suis plutôt taciturne et renfermé, alors qu'elle est excentrique et exubérante. D'ailleurs, voilà qu'arrive mon seul véritable ami dans ce lycée, le seul qui ne passe pas du temps avec seulement pour pouvoir se rapprocher d'elle.

James : Anton, salut mec. Alors ce week end ?
Anton : Mortel. Quand t'es pas libre, je m'ennuie royalement, tu sais. Alors, cet anniv ?
James : J'ai eu une super caisse. Bon, faut la bricoler un peu mais après on va pouvoir se faire des méga virées.
Anton : Cool ... On déjeune ensemble ?
James : Si tu n'as pas peur de Miss Popularité ...

Je ne lui laisse pas le choix, l'attrape par le bras et l'entraîne avec moi. Il ne sera pas dit que j'endure seul cette épreuve. Je m'approche de la table et découvre ma sœur déjà installée en compagnie de ... Tu ne m'as pas fait ça, Michelle, tu es vraiment la pire des ...


PDV Michelle
J'adore quand James fait cette tête là. Il va m'en vouloir quelques jours, je le sais, mais le jeu en valait la chandelle. Et oui, petit frère, j'ai été te rendre une petite visite cette nuit ... dans ton rêve.

*Le rêve de James*
Je la tiens par la main et elle me sourit. J'aime son parfum, un mélange de miel et d'épices. J'ai enfin osé l'inviter à sortir avec moi, et elle est maintenant là, près de moi, me regardant avec ses yeux verts magnifiques. Oh, Ally ...
*Fin du rêve*

James (doucement à l'oreille de sa soeur) : Ca, ma vieille, tu vas me le payer très cher.
Michelle : Anton, James, venez vite vous asseoir. Aujourd'hui, je fais dans l'intime, nous ne serons que tous les quatre. J'avais envie d'une ambiance « Meilleurs amis ». Ca te fait plaisir, James ?
Il me décroche un regard furieux que je connais bien et qui signifie « Tu vas voir ce soir ... ». Je n'en ai cure, me détourne de lui pour me concentrer sur Anton.
Michelle : Pas trop dur le week-end, Anton ?


PDV Anton
Je me sens rougir. Elle m'adresse la parole et me sourit. Dis quelque chose d'intelligent, mon grand, ne reste pas la bouche grande ouverte comme cela.
Anton : Ennuyeux à mourir. Tu sais, mon tuteur ...
Michelle (riant) : ... est un type bizarre. Et puis, on te manquait, pas vrai ?
Ca y est, je suis sur que je vire à la pivoine. Pourquoi faut il que mon meilleur ami soit le frère de la fille la plus incroyable du lycée ...
Anton : Quand James est occupé, c'est vrai que je passe mon temps libre à tourner en rond.

Ouf, bien rattrapé mon gars. Pourtant, elle semble déçue de ma réponse et je ne comprend pas bien pourquoi. Je détourne la communication, demandant à James où il en ait de l'exposé d'histoire que nous avons à faire. Le déjeuner finit ainsi, nous les mecs parlant d'un côté et les filles de l'autre.

super suite!! j'ai hâte de savoir qui tu va mettre avec qui!! un grand bravo

ptdr! quand max va savoir qu'il a atteri à roswell... (enfin si c'est bien lui, l'histoire du tuteur me titille^^)
rhaaa la fille de liz avec le fils de maria... prédestinés ces gosses! par contre le fils de max (si c'est bien lui) avec la fille de michael... ça promet! (j'ai bien dit si c'est lui!! )

La suite ... qui permet de connaitre un peu mieux mes personnages ...
Merci pour vos com', ça fait vraiment super plaisir !!!



PDV Michelle
Je n'aime pas travailler ici, cela ne colle pas à mon image de fille à la page. Mais maman a insisté pour que je gagne moi même mon argent de poche. De plus, il faut bien avouer que la famille DeLuca ne roule pas sur l'or : ce job me permet donc de me faire plaisir, achetant les fringues qui peuvent me faire envie au moment où je le souhaite. Et puis, j'avoue que nous rions bien, Ally et moi, nous pouvons nous faire des confidences et plaisanter sur nos camarades du lycée et sur les clients, sous le regard mi sévère, mi amusé de sa mère.

James s'est vu lui aussi confié un emploi au restaurant et c'est en cuisine qu'il exerce ses talents. Un bandana solidement visé sur la tête, et avec son air sombre, on dirait un pirate. Seul son regard prend une lueur particulière lorsqu'Ally vient récupérer une de ses commandes. Son attitude est digne d'un de ces soaps pour adolescents, mais je ne peux être qu'attendrie lorsque je vois mon frère ainsi amoureux.

Quand ma mère passe au restaurant, elle s'installe au bout du bar, juste en face des cuisines et l'observe d'un air nostalgique. Je sais que dans ces moments là son esprit part loin dans le passé, vers le souvenir de mon père.




PDV Michael
Je déteste cette ville bruyante et nauséabonde où tous les gens courent à droite et à gauche sans véritable but, sans profondes conditions si ce n'est l'argent. Je hais cette ville superficielle, là où certaine personne parte dans l'espoir d'un avenir meilleur, sans penser que l'on ne peut pas être dans une cité d'où l'on ne peut voir les étoiles. Oui, New York pue le fric et l'anarque, c'est un lieu de perdition.

Max a décidé que nous nous rendrions demain à la première heure chez le chargé d'affaire de Brody, comme il en avait été convenu entre eux. Pour l'instant, nous voilà installez dans un hôtel miteux au nord de Manhattan.

Je lis le stress sur le visage de Max : revoir son fils après toutes ces années, cette part de lui qu'il a été contraint de laisser partir pour le sauvegarder. Aujourd'hui, ces retrouvailles vont être une sorte de seconde naissance, un renouveau. Quelle chance il a, malgré tout ... Une raison de plus d'envier Max Evans, me dis je en souriant.




PDV Ally
Vivement que le service se termine enfin. Je trouve les clients particulièrement énervés ce soir, sans doute en raison de la pleine lune. Et puis, les illuminés sont de retour comme chaque année pour le festival du crash. Fous d'OVNIS, traqueurs de petits hommes verts, d'ici trois jours la ville en sera remplie. Tous les ans que Dieu fasse, ils repointent le bout de leur nez, pleins de leurs interrogations stupides.

Ma mère prétend qu'il ne faut pas dénigrer cet événement qui nous permet de gagner en peu de jour un dixième du chiffre d'affaires annuel du café. N'empêche, tous ces fêlés ont le don de me taper sur les nerfs. Heureusement, je ne serai pas la seule à payer un lourd tribut de cette bande de fous : Michelle et James vont aussi être contraints de faire des heures supplémentaires, me permettant de les voir plus, de le voir plus ... Finalement, à bien y réfléchir, ce festival a peut être du bon ...



PDV James
Maria : James, DEBOUT !
James : Maman, arrêtes de hurler, je suis pas sourd !
Maria : James, il n'est pas question que tu rates encore ta première heure de cours. Alors, tu te lèves tout de suite !

Je tente de m'ensevelir à nouveau sous la couette, mais lorsque j'entends le pas de ma mère dans le couloir, je saute rapidement du lit afin d'éviter un sermon spécial DeLuca. J'attrape à la hâte le jean noir qui traîne, enfile un tee shirt et après une minutieuse exploration, retrouve enfin sous mon lit ma seconde basket.

Arrivé dans la cuisine, je subis le regard noir de maman, mais n'ose rien dire de peur de me voir accabler de reproches. Elle me fourre une tartine dans la main puis me pousse rapidement dehors.
Maria : Ta soeur est déjà partie depuis un quart d'heure. Allez, bouges toi !
Je déteste les matins.




PDV Michael
Je déteste les matins. Max tente de me réveiller en me secouant, j'ai beau essayé de le repousser, il insiste, provoquant mes grognements de mécontentement.
Max : Michael, il faut vraiment qu'on y aille là ...

J'ouvre vaillamment un oeil, mais ma paupière me trahit et retombe lourdement. Allez, gars, un petit effort, penses que tu es un battant, un grand soldat, une terreur ... Je commence à m'étirer, parvient finalement à ouvrir les yeux, et croise le regard plein de colère de mon ami, déjà habillé et planté à côté de mon lit.

Michael : D'accord, Max, arrêtes ... là je suis debout.
Je m'habilles aussi rapidement que me le permet la dispersion de mes effets personnels dans la chambre, sous un concert de soupirs agacés de Max. enfin prêt, je me retourne vers lui le regard triomphant.
Michael : On y va quand tu veux !

PDV Max
Il y a des moments dans la vie où je me demande comment je fais pour ne pas encore l'avoir étrangler de mes propres mains. Quand il a l'attitude de ce matin, où, bien qu'il sache l'importance que revêt les retrouvailles avec Zan, il ne fait aucun effort, se souciant avant tout de lui même, j'en viens à penser qu'il n'a aucune considération pour moi.

Pourtant je sais que je suis son frère, son meilleur ami, celui pour qui il aurait donné mille fois sa vie toutes ces années et la réciproque est vraie. Le moment magique que je m'apprête à vivre, je n'aurai voulu le partager avec personne d'autre.

Nous arrivons enfin devant le fameux cabinet Carlston et Associés dont Brody m'a fait mention pour le retrouver lorsque le moment serait venu. Je pousse la porte, l'angoisse au ventre, sachant que chacun de mes pas me rapproche un peu plus de mon fils. A l'accueil, je demande M. Potter.

L'hôtesse (d'un ton nasillard) : De la part de qui ?
Max : Monsieur Evans, sur les recommandations de M. Brody Davis.
L'hôtesse : Je vais voir, vous pouvez attendre ici.
Nous nous asseyons avec Michael et une attente interminable débute.

rhooo le bandana, la flêmasse attitude... son papounet tout craché! que c'est mimi!!!
J'aime énormément cette fic, et j'ai hâte de voir si la suite va se dérouler comme dans mon imagination^^

Bon, voilà la suite ... j'espère qu'elle sera à la hauteur de vos espérances et à celle de ton imagination Ava !!!




PDV Anton
Il est encore à la bourre, comme tous les matins. J'ai déjà vu passé Michelle, mais aucun trace de son frère. Il va encore arriver en retard au cours d'histoire de M. Summer et cette fois ci, ce dernier ne va pas le rater : mais il semblerait que la perspective d'être coller ne soit pas un argument pour James. J'imagine déjà sa réaction : il dévisagera le professeur l'air de rien, si ce n'est ce petit haussement de sourcil hautement agaçant qui signifie « Mais que voulez vous que cela me fasse ? ».

Le voilà justement qui déboule en courant les escaliers qui mènent jusqu'à notre salle de cours alors que la sonnerie retentit.
Anton : Grouilles !
James (complètement essoufflé) : Pile poil à l'heure.
Nous entrons ensemble sous le regard de M. Summer pour aller nous installer au fond de la salle, près des fenêtres.

M. Summer : On n'attendait plus que M. DeLuca pour commencer. Ravi de voir que vous avez décidé d'honorer de votre présence ma salle de cours.
Petit sourire de James accompagné du très agaçant haussement de sourcil, j'adore, j'ai soudain envie de rire.

M. Summer : Aujourd'hui, nous allons aborder les vecteurs utilisés par les hommes pour retracer l'histoire. L'un des plus fameux reste la biographie. Il s'agit, au travers d'une personnalité, de connaître l'époque qu'il a traversé. Afin de vous permettre d'appréhender pleinement le travail du biographe, j'ai décidé que vous devriez chacun répondre à ce questionnaire. Mais, pour que cette étude se révèle objective et dans l'esprit du concept de biographie, vous la réaliserez à deux. Chacun devra découvrir l'autre. Voici les binômes que j'ai formé : Artus avec Birgame, Butler avec Carter, Clemente avec Cruling, Davis avec DeLuca ... j'entends Michelle DeLuca, DeLuca avec Duarte, ...

Non, pas avec Michelle, espèce de sadique ... Comment je vais pouvoir résister à cette torture ? Ca y est, je suis mort. Je jette un oeil sur les questions : en plus, elles sont ...
Michelle : Excusez moi, mais c'est très personnel, non ?
M. Summer : C'est vrai, une biographie digne de ce nom traite de l'aspect personnel du sujet. Qui sait, vous vous ferez peut être de nouveaux amis ?
Je lance un regard désespéré à James, mais c'est maintenant lui qui semble prêt à exploser de rire. Je le savais, tout comme notre professeur, mon ami est un pervers !




PDV Michael
Cela semble faire un éternité que nous attendons dans cette salle d'attente sans que personne ne veuille bien se soucier de nous. Je sens que la nervosité de Max monte crescendo et m'envahit peu à peu, et instinctivement mes doigts se mettent à tapoter l'accoudoir de ma chaise. Il se tourne vers moi, les yeux dans le vague, partagé entre une peur panique et une colère froide.
Max : Mais pourquoi est ce aussi long ?

Je ne sais quoi lui répondre, persuader que quelque soit les mots qui sortiront de ma bouche, ils ne pourront lui ramener la sérénité. Je lui adresse un petit sourire, histoire de lui faire comprendre qu'il doit garder confiance. En fait, je me dis qu'il est plutôt zen. A sa place, je serai sans doute déjà dans les couloirs, ouvrant toutes les portes à la recherche de ce monsieur qui semble avoir décidé de nous laisser prendre racine dans cet espace paysagé dernier cri destiné à faire patienter de pauvres crétins comme nous !

Soudain, je suis tiré de ma rêverie par la sonnerie du téléphone de l'accueil.
L'hôtesse : Oui ? Très bien, je les conduit à votre bureau.
Elle se lève et se dirige enfin vers nous.
L'hôtesse : M. Evans, M. Potter va vous recevoir. Veuillez me suivre s'il vous plaît ...
Max s'extrait du fauteuil et je lui emboîte le pas. Il me jette un regard mais ne proteste pas. Il n'est pas question que je le laisse affronter cette épreuve seul.


PDV Max
Michael me suit dans ce couloir qui me semble sans fin. L'attente n'a fait qu'augmenter mon angoisse et je redoute maintenant la discussion avec cet homme que je connais pas. Moi, le chef de toute une planète, me voilà comme un enfant qui attend l'information qui va changer sa vie. L'hôtesse finit par s'arrêter devant une porte qu'elle ouvre, puis nous invite d'un geste à y pénétrer. Derrière le grand bureau se trouve un homme d'un cinquantaine d'années, l'air à la fois sévère et emprunté dans son costume gris.

M. Potter : M. Evans. Bonjour, je suis M. Potter.
M. Evans : Bonjour. Je vous présente mon ami, M. Guerin.
M. Potter fait un signe de la tête à Michael, nous propose de nous asseoir, puis se réinstalle dans son fauteuil. Il se racle la gorge, puis se frotte les mains, comme si il cherchait la manière de débuter notre conversation.

Après une minute de silence pesant, il finit par se lancer.
M. Potter : Ecoutez, lorsque l'on m'a annoncé votre présence à l'accueil et qu'il m'a été signalé que vous veniez de la part de Brody Davis, j'ai mis un moment à réfléchir à la situation et à ce que je pouvais vous dire. Pour être franc avec vous, Brody et moi même ne nous sommes pas vu depuis des années ... nous avons eu un différent d'ordre financier ...

Max : Quel type de différent ?
M. Potter : Disons que j'avais en charge les affaires de Brody et que de mauvais placements ont conduit à des pertes non négligeables. Toujours est il qu'il m'a tenu pour responsable de ses déboires, et a cessé dès lors tout contact avec moi.

Je sens mon sang qui reflue et une boule d'angoisse me saisit la gorge. J'ai tout à coup du mal à respirer, j'étouffe. Michael me regarde inquiet et c'est lui qui décide finalement de poursuivre la conversation.
Michael : Auriez vous malgré tout une idée de l'endroit où il se trouve aujourd'hui ?
M. Potter : A vrai dire, il a liquidé les dernières affaires dont il disposait à New York, mais à conserver des activités dans l'Ouest ... Un magasin d'informatique à Tucson, un autre à Phoénix, et puis bien sûr l'UFO Center à Roswell.

L'évocation de la ville où j'ai passé toute ma jeunesse est pour moi comme un électrochoc.
Max : Vous avez bien dit qu'il dispose toujours de cet endroit ?
M. Potter : Oui, malgré mes recommandations, il n'a jamais voulu s'en débarrasser, sous prétexte d'un attachement sentimental ...
Je tourne les yeux vers Michael et y découvre la même interrogation que moi : serai ce possible que ... finalement nous finissions par retourner là où tout avait commencé ?


PDV Michael
Ca y est, nous y voilà ... Je pensais pourtant que nous pourrions échapper à cette épreuve, mais visiblement le destin a encore une fois décidé de nous jouer un tour. Depuis que nous avons quitté le cabinet Carlston et Associés, Max n'a pas desserré les dents. Je le suis dans les rues sans rien dire, je sais qu'il réfléchit à la meilleure solution pour les prochains jours et je n'ai qu'une crainte : qu'il me dise que nous partons là bas.

Max : On va prendre un avion direction Santa Fe ... puis ce sera ...
Michael : Roswell.
L'évidence : je vais être confronté à mon passé, à mes regrets, retrouvé plus réels tous ces endroits qui hantaient mes rêves ... et peut être, au delà des lieux, à certains fantômes.

Kiria a écrit:

Bon, voilà la suite ... j'espère qu'elle sera à la hauteur de vos espérances et à celle de ton imagination Ava !!!

elle est parfaitement parfaite!!!!
mais trop courte!! moi c'est les retrouvailles que je veux lireuh
allez allez jsuis au taquet!!

Ava a écrit:

moi c'est les retrouvailles que je veux lireuh

Pas tout de suite ... patience, patience ... mais la rencontre s'approche tout doucement, comme se rapprochent certains des protagonistes ...




PDV Michelle
Je sors de la salle de classe d'histoire, encore perturbée par ce questionnaire stupide. De telles questions, il faut avoir une envie obsessionnelle de connaître en détail ses étudiants, je ne vois que cette raison qui explique ce genre de devoir. Bien sûr, dans mon malheur, j'ai eu de la chance, puisque mon partenaire est Anton. J'aurai pu, comme cette malheureuse Ally, me retrouver à supporter un idiot comme Adam Perkins et son regard de bovin céphalique. Il faut néanmoins que je convienne d'un rendez vous avec mon biographe afin de faire ce stupide exposé.

J'attends donc patiemment la sortie d'Anton qui finit par apparaître, mon cher frère sur ses talons.
Michelle : Anton, tu veux qu'on se retrouve quand pour ce travail ?
Anton : Le plus tôt sera le mieux.
Michelle : Que dirais tu de ce soir à 18h00 au CrashDown ?
Il me fait un signe d'accord de la main puis part rejoindre James. Finalement, je me demande si la répartition des partenaires de travail m'a été si favorable que ça ...


PDV Anton
Non, mon vieux, c'est pas un vrai rencard, alors par pitié, pas d'affolement. Tout se passera bien, tout se passera bien ... normalement. Il ne faut pas que je stresse, après tout ce n'est qu'un travail scolaire, c'est pas comme si ... Je jette un regard à James. Il a toujours ce petit sourire en coin, la situation doit lui sembler tellement comique.

James : Alors, tu vas recueillir les confidences de princesse Michelle ?
Anton : Lâches moi, c'est pas drôle.
James : Bien au contraire. Toi et ma soeur ...
Anton : Arrêtes !
Je l'entend éclater de rire, je le déteste quand il fait cela. Dans un autre sens, si je lui avais parler de mes sentiments, il compatirait peut être un peu. En fait, je suis sur que non.


PDV James
La situation est véritablement comique. Pauvre Anton, te voilà dans une sacrée galère, contraint d'interroger la fille qui te fait craquer. Déjà tu t'obliges à ne pas me montrer que ma soeur te plaît, mais l'épreuve va être de haut vol, car tu vas devoir lui cacher tes sentiments alors que Michelle est plutôt instinctive sur ce genre de choses.

Je le regarde, j'aurai encore envie de le taquiner, mais je me dis qu'il vaut mieux ne pas enfoncer trop loin le clou. J'ai compris assez récemment que mon ami en pinçait pour ma jumelle. Bien sur, au départ, j'avoue ne pas avoir été ravi, toutefois c'est un mec bien et il n'a jamais rien tenté avec elle par respect pour notre amitié. Ce type de fidélité, j'apprécie.

Je jette discrètement un oeil vers Ally. Cette dernière a l'air perturbé par la répartition des binômes pour cet exposé. Moi aussi. J'aurai cent fois préféré faire équipe avec elle plutôt que de la voir contrainte de supporter cet imbécile de Perkins. J'ai vu les yeux lubriques qu'il a posé sur elle lorsque son nom a été prononcé. S'il lui fait du mal ... je sens ma mâchoire se crisper. Respire, James, il ne lui arrivera rien.


PDV Ally
Au secours ! J'ai réussi à éviter Adam tout ce début d'année, malgré son acharnement à me faire des avances lourdigues. Et il faut l'intervention extérieure de M. Summer pour me voir contrainte à un tête à tête avec ce débile de footballeur. J'aurai accepter n'importe quel autre partenaire, même un intello, même ... James. Mais la perspective de me retrouver à devoir subir une discussion avec Perkins, c'est l'enfer sur terre.

Le voilà qui s'approche, son sourire satisfait aux lèvres.
Adam : Alors, ma belle, on va former une paire du tonnerre.
Vite, un éclair, une météorite, que je sois foudroyer, histoire d'échapper à cette punition.
Ally : Et d'un, je ne suis pas ta belle, et de deux, je ne veux rien former du tout avec toi. On fait cet exposé, et ensuite tu oublies que j'existe.
Adam : Je veux bien, mais je sais que tu ne peux pas te passer de moi.

Il tente de saisir mon bras, et je commence à reculer mais mon mouvement est arrêté par le mur derrière moi. Il se rapproche dangereusement et alors que la panique commence à s'emparer de moi, une voix s'élève tout prêt de nous.
James : Elle t'a dit de la lâcher.

Je me retourne vers James. Ses yeux brillent de colère et il a prononcé cette phrase les dents serrés. Adam s'éloigne rapidement, grognant dans sa barbe. Je me laisse aller contre le mur.
James : Ca va ?
Je le regarde, et découvre une lueur d'inquiétude dans ses prunelles noisette. Mon Dieu, je rêve, ou James semble tout à coup me porter de l'intérêt ?




PDV Michael
Max n'a pas desserrer les dents depuis notre départ de New York. Nous n'avons échangé aucun mot durant le vol. c'est plutôt une bonne chose d'ailleurs, car je ne suis pas sur d'être de la plus agréable compagnie qui soit. Des quantités de questions se succèdent dans ma tête, dont le sujet principal reste le même : Maria. Parce que pour moi, c'est irrémédiablement elle qui vient me hanter dont que Roswell est évoqué.

Vit elle toujours là bas ? Ou est elle partie ? A t'elle refait sa vie ? Est elle heureuse ? M'a t'elle oublié ? Et le plus important encore dois je tenter de la revoir ? Serait ce une bonne chose pour elle et pour moi ?

Toutes ces interrogations tournoient dans mon esprit, alors que l'avion amorce sa descente sur Santa Fe. Je sais que les prochains jours vont être décisifs pour l'avenir de Max, mais peut être aussi pour le mien.


PDV Max
Santa Fe, Nouveau Mexique ... Ca y est, je sens que je me rapproche de mon but : revoir Zan. Toutes les fibres de mon corps m'indiquent que je ne suis plus très loin de lui. Mais ce rapprochement me fait aussi peur qu'il me ravit. Comment expliquer à mon fils ma décision, lui faire comprendre que l'éloigner de moi était la meilleure solution, justifier que vivre sans son père était préférable au chaos qui régnait sur Antar ?

Je ne sais pas, je ne sais plus, j'ai peur de sa réaction, qu'il m'est rayé de son existence de façon définitive. Je voudrais être sur que je trouverai les mots juste face à lui, mais le doute s'est insinué en moi, maudit poison qui me ronge à l'intérieur.

Et puis, aller à Roswell ... me retrouver face à mes erreurs, repenser à l'amour que j'avais trouvé et que j'ai perdu, à celle qui avait si bien su illuminer ma vie et que j'ai laissé derrière moi ... Liz, si tu savais ...

Max : Michael, nous allons dormir ici ce soir, demain nous organiserons mieux notre départ pour Roswell. Il faut que nous trouvions une maison en location un peu à l'écart de la ville. Je ne souhaite pas que l'on nous remarque.

Michael hoche la tête en signe d'approbation. Il va sans doute falloir que j'ai une discussion avec lui avant notre arrivée à Roswell, que je lui explique qu'il est préférable que personne en dehors de Brody et de Zan ne soient mis au courant de notre présence sur terre.

rhooooo space boy veutpas dire à maria qu'il est là??!!! quel goujat!!!!!
puis j'avoue que j'ai eu un peu peur en voyant que max pensait à son fils son fils... et pas liz! même si je suis pas une shippeuse number one du couple ça m'a rassurée quand il a enfin pensé à elle là! parce que bon... zan... j'ai rien contre lui mais je m'en fous un peu quoi... c'est que son fils après tout (nan je ne regarde pas les séries UNIQUEMENT pour les ships nonnn.... )

Bon, je regarde ce genre de séries que pour les ships aussi
Mais, ce ne sera pas pour tout de suite ...



PDV Michelle
Je suis installée à une table un peu à l'écart de la foule et j'attends Anton pour commencer notre devoir. Plus vite cette corvée sera terminée, mieux cela sera. Le voilà d'ailleurs qui franchit la porte. Il a l'air stressé, je lui fait un signe de la main, il me voit et rougit. Pourquoi cette réaction ? Ce garçon reste un mystère pour moi, et le fait qu'il soit le meilleur ami de James n'arrange rien.

Il vient finalement s'asseoir en face de moi et ouvre rapidement le questionnaire, comme si mon contact était une obligation dont il souhaite se débarrasser le plus vite possible.
Anton : Bon on commence ?
Michelle : Ok. Alors première question, quelle est ta couleur préférée ?
Anton : Noire, et toi ?
Ben, tiens, ça m'aurait étonné qu'il dise autre chose ...

Michelle : Disons le vert. Ensuite, parfum de glace préféré ?
Anton : Pistache.
Michelle : Tiens, moi aussi ... Emission télé ?
Anton : J'aime bien les documentaires.
Mon Dieu, mais tuez moi tout de suite, ce mec est d'une tristesse ...

Michelle : Moi, c'est plutôt les vieilles séries TV.
Anton : Style Star Trek ?
Michelle : Non, des trucs plus noirs, comme Six Feet Under ...
Anton : Ah ... Pour moi, le livre est sans contexte « Le Monde selon Garp » de John Irving.
Michelle : Intéressant ... Celui que je relis sans cesse, c'est « Ulysse » de James Joyce.


PDV Anton
« Ulysse » de James Joyce ... Je ne m'attendais pas à cette réponse venant de sa part. Je hoche la tête de surprise et d'approbation.
Anton : Je ne te voyais vraiment pas lire ce genre de livre.
Michelle (souriant) : Moi, la fille si superficielle ...
Anton : Je n'ai jamais pensé ça de toi.

Michelle : Ne crois pas que je te juge, je sais ce qu'on imagine de moi la plupart du temps. Au lycée, les autres me voient comme une belle enveloppe avec la cervelle de moineau d'une pom-pom girl. Mais je m'en fiche.
Anton : Je te jure que ...
Michelle : Il n'y a rien de grave, je t'assure.

Je me sens tout à coup un moins que rien. C'est vrai que je me suis souvent arrêté sur son physique, et là je m'en veux terriblement. Michelle, si tu savais comme je suis désolé.
Anton : Quelle est la chose la plus belle qui vous soit jamais arrivée ?
Michelle : Aucune.
Anton : Qu'est ce que tu veux dire ?
Michelle : Je sais ce que serait la plus belle chose qui pourrait m'arriver, mais elle n'a pas eu lieu et sans doute n'arrivera jamais.
Je lève vers elle un regard interrogateur, l'invitant à développer cette réponse mystérieuse.


PDV Michelle
Il me dévisage, attendant patiemment que je lui explique ma dernière phrase. J'ai tout à coup le sentiment que je peux lui faire confiance, que lui me comprendra.
Michelle : Que mon père revienne, que je le connaisse enfin.
Il me sourit, et son visage s'illumine comme jamais je ne l'ai vu auparavant.

Anton : Tu viens de me voler ma réponse. Moi aussi, chaque jour, j'espère voir apparaître mon père, qu'il me prenne dans ses bras, que je puisse enfin savoir ...
J'approche ma main et caresse son bras. Ce geste instinctif fait parcourir en moi comme un courant électrique. Ses yeux se posent sur moi et je ressens alors une chaleur qui m'envahit.

Michelle : Euh, si on terminait plus tard, je dois prendre mon service.
Je quitte précipitamment la table pour me diriger vers l'espace réservé aux employés, sentant son regard qui m'accompagne à chaque pas.




PDV Maria
J'ai mal dormi cette nuit, mais chaque année c'est la même chose. Cette période revêt une telle importance pour mon petit commerce que le sommeil me fuit. Alors je tourne pendant des heures dans mon lit, et mes pensées vagabondent. Elles me ramènent toujours en arrière, vers ce passé que je ne peux oublier, que Liz appelle en riant le temps de l'insouciance.

Quand elle l'évoque, je sais quelle image s'impose à elle, comme je sais que c'est la tienne, mon amour, qui revient. C'est toujours la même conclusion qui s'impose à moi au final : il faudra bien un jour que je tourne définitivement la page et que je parte d'ici ... bientôt, quand les enfants seront grands. C'est toujours cette limite que je me fixe, nos enfants.

D'ailleurs, j'entends des pas qui s'approchent et je lève les yeux de ma tasse de café.
James : Salut m'man ...
Maria : James, t'es tombé du lit ce matin ?
James : Muuuuuuuummmm ...
Maria : Tiens, si tu veux du café.

Je lui sers une tasse tandis qu'il se dirige vers le placard, attrapant le sucre et une bouteille de tabasco, une habitude sans doute héréditaire.
Maria : Ta soeur est réveillée ?
James : Je crois l'avoir entendu sous la douche.


PDV Michelle
L'eau coule sur mon corps, réveillant chaque grain de ma peau. La soirée d'hier et ma discussion avec Anton m'ont considérablement perturbé, semble t'il, car j'ai eu du mal à trouver le sommeil. La sensation de ses yeux dans les miens, cette caresse électrique, cette chaleur qui m'a envahit, je ne sais comment les interpréter.

Pourquoi est ce que je ressent ce besoin de lui parler encore, bien au delà des mots d'entendre encore sa voix ? Est ce que je suis en train de tomber amoureuse ? Voyons, ne sois pas stupide, on ne découvre pas un tel sentiment du jour au lendemain ... et pourtant, cette boule au fond de mon estomac ...

Je m'extrait de la douche, et frotte mon corps avec la serviette. Il faut que j'extirpe ces pensées de ma tête, cela n'est pas, cela ne peut pas être. Je m'habille et sors de la salle de bain, rejoignant ma mère et mon frère dans la cuisine. James ? Mais il est déjà levé lui ?


PDV James
J'y ai pensé toute la nuit, sans parvenir à contrôler cette inquiétude qui me cheville le corps. Si jamais tu t'approches encore d'elle, espèce de salopard, si tu oses ne serait ce que poser la main sur elle, je te casse toutes les dents ... Il faut que je veilles à ce qui ne lui arrive rien. J'enrage que cet imbécile puisse faire le moindre mal à Ally.

Tiens, à voir Michelle, je me dis que je ne suis pas le seul pour qui la journée d'hier a été un tourment. Elle arbore de belles cernes et ne semble pas dans son assiette. Sans un mot, je lui tend ma tasse de café, puis me lève pour m'en servir une autre, que j'assaisonne à ma façon.
James : On va y aller, Michelle ?

Ma soeur me regarde comme si elle avait en face d'elle un extraterrestre.
James : Ben, je ne veux pas être en retard ...
Pourquoi les deux femmes de la maison éclatent elles soudain de rire ?
Michelle : Et bien, James DeLuca pressé d'aller en cours, c'est une première ...
Je leur lance un coup d'oeil blessé, ce qui ne fait qu'accentuer leur fou rire.


PDV Anton
Elle a hanté ma nuit. J'ai entendu sa voix tout au long de mes rêves. Je la trouvais déjà tellement belle, j'ai découvert sa sensibilité, cette part de fragilité qui en fait une fille à part. Je n'ai véritablement qu'une hâte : la revoir, l'entendre à nouveau, être suffisamment proche d'elle pour sentir son parfum, mélange subtil d'agrumes et de miel, qu'elle me sourit à nouveau comme hier.

Je ne me soucie même plus de la réaction de James. Il est mon ami, il pourra comprendre, quand quelle chose de pareil te tombe dessus, il faut le saisir ... l'amour n'attend pas.


PDV Ally
Je refuse de sortir de ce lit. Ici, je suis en sécurité, rien de mal ne peut m'arriver. J'entends bien maman crier une nouvelle fois mon nom, mais je m'en fiche. Je veux faire l'école buissonnière, rien qu'aujourd'hui. Je ne sais plus ce que je crains le plus : me retrouver face à ce bourrin de Perkins, ou face à James.

Il m'a défendu hier, mais pourquoi ? Est ce parce que je suis l'amie de sa soeur, celle qu'il connaît depuis toujours, ou y'a t'il autre chose ? Et surtout, j'ai peur qu'aujourd'hui, il recommence à m'ignorer, comme il le faisait jusqu'alors. Je donnerai tout ce que je possède pour savoir ce que tu as dans la tête, James, pour connaître enfin tes pensées.

J'entends la porte s'ouvrir mais je garde les yeux fermés, en espérant secrètement que ma mère me laissera tranquille. Je sais pourtant que c'est peine perdue.
Liz : Bon, Ally, maintenant ça suffit. Tu te lèves.
Ally : Maman ...
Liz : Jeune fille, il n'y a aucune raison que tu restes au lit aujourd'hui. Debout.
Si seulement elle savait ...

c'est marant de lire les pensées d'ados, tous les tracas de petits lycéens en mal d'amour.... mummm le bon vieux temps quoi! je les envie
mais c'est toujours pas le sujet que je veux lire ça!!!!!!! pffff

Les retrouvailles se profilent, je te rassure Ava ... mais pas encore sur cette partie ...



PDV Michael
Inutile ce matin que Max fasse des efforts surhumains pour me réveiller, je n'ai pas pu trouver le sommeil. Après avoir tourner et retourner entre les draps, je suis finalement sorti au milieu de la nuit. J'ai erré dans les rues de cette ville sans véritablement but, si ce n'est de calmer le feu en moi, celui qui me dévore chaque fois qu'un événement important se profile.

Sans vraiment connaître les raisons de mon angoisse, j'ai regardé les étoiles mais c'est ton image, mon ange, qui s'incrustait dans le ciel. J'ai peur, pas pour mon intégrité physique comme lors de la guerre sur Antar, mais pour mon coeur, ce malheureux qui vit de ton souvenir depuis tant d'années.

Au petit matin, j'ai finalement rejoint notre chambre d'hôtel et me suis effondré sur le lit, attendant le signal du départ.


PDV Max
L'attente comme seule compagne, l'insomnie seule conseillère. Il existe des moments dans la vie où la raison n'a plus sa place. Je suis si proche et pourtant si loin. J'ai tourné les phrases dans ma tête, elles n'ont pas la saveur que j'espère, elles n'auront jamais l'image des véritables sentiments que j'éprouve.

Je ne suis pas le seul pour qui ce voyage est une torture, Michael se pose visiblement aussi de nombreuses questions. Je l'ai entendu quitter notre chambre cette nuit, mais je n'ai pas fait un signe pour lui montrer que le sommeil m'avait également fui. Il avait besoin de cette solitude comme moi même.

Le réveil sonne et je me redresse sur le lit. Michael tourne son visage vers moi. Il a une mine affreuse, les yeux rougis de fatigue et cernés de noir. J'imagine que je ne vaux pas mieux.
Max : Je vais en ville trouver une agence immobilière.
Michael : Y'en a une à deux rues d'ici.
Max : Ok, allons y.



PDV Liz
Ally est bizarre depuis hier. Il a suffit que je croise son regard ce matin pour comprendre, car la lueur dans ses yeux ne laisse planer aucun doute : Ma fille est amoureuse. Pas besoin d'être médium, je connais trop cette manière d'agir, j'étais dans le même état qu'elle il y a quelques années, lorsqu'un beau brun a fait chavirer mon coeur.

Max ... Cela fait quelques jours maintenant que son image est revenue hanter mes rêves. Comme chaque année à l'approche du festival, je me remémore mon premier amour et cette histoire restée en suspens suite à son départ. Je n'ose pas en parler, même avec Maria, qui pourtant, et je le sais, partage ce sentiment.

Il faut que je me batte pour chasser son visage pendant la journée mais la nuit, je n'ai plus aucun contrôle. Cette impression que notre relation n'a pas connu son épilogue, et ce secret espoir de le revoir un jour, m'accompagne, me porte et me tue.



PDV Michelle
Je guette l'arrivée de Anton dans le hall d'entrée. James se trouve à quelques mètres de moi, et semble aussi attendre, sans que je sache vraiment qui. Finalement, je le vois franchir la porte, et avant qu'il puisse esquiver, je l'apostrophe.
Michelle : Anton, je t'attendais. Il faut qu'on parle.
Il me regarde étonné.
Anton : Euh ... oui. Mais de quoi ?

Ne répondant pas à sa question, je l'attrape par le bras et l'entraîne vers la salle à brosses.
Michelle : Je voudrais qu'on s'explique par rapport à hier ...
Anton : Hier ?
Mais c'est pas vrai, il ne comprend rien du tout. Je sens une vague de colère monter en moi.
Michelle : Voilà, quand on s'est retrouvé au CrashDown, j'ai eu la sensation ...

Je ne sais pas comment lui expliquer ce que je ressens, je ne suis même pas sure qu'il est eu les mêmes impressions que moi. Je me rapproche de lui un peu plus. Je scrute son regard.
Anton : Non, Michelle, s'il te plaît ...

Mais pourquoi me dit il cela ? Avant que je réalise ce qui se passe, je sens ses lèvres sur les miennes. Il est en train de m'embrasser et ce baiser est .... vaouwww !!! Je me laisse aller dans ses bras, répondant à cette douce caresse. Tout à coup, il me repousse, me laissant chancelante.

Anton : Je ne peux pas, je suis désolé.
Il sort en trombe de la remise, me laissant seule, les jambe coupées et le souffle court.


PDV James
Ma soeur vient de partir avec Anton ... étrange, mais je m'en soucierai plus tard. Pour l'instant, seule compte Ally. La voilà justement qui arrive, son regard allant de droite à gauche, comme si elle s'assurait de ne rien risquer en franchissant le seuil. Je m'avance doucement vers elle et lui adresse un sourire timide.
James : Hey, Ally ...
Ally : Salut James.
James : Tu vas bien aujourd'hui ?

Ses lèvres esquissent un sourire à leur tour.
Ally : Oui.
James : Si tu as le moindre problème, je suis là, tu sais. Promets moi de faire attention à toi.
Ally : Oui.
James : Tu me le promets, Ally ?
Ally : Oui.
Je passe doucement ma main sur son épaule, et je la vois rougir. Ne t'inquiètes pas, Ally, je serai toujours là pour toi.



PDV Max
Ca y est, le problème du logement est résolu. J'ai choisi une maison meublée au nord de la ville, légèrement isolée afin que personne ne remarque notre présence. Nous venons de louer une voiture et entamons notre voyage direction Roswell. Michael reste silencieux, les yeux rivés sur la route. Je prends l'initiative de la discussion.

Max : Lorsque l'on sera arrivé là bas, il est préférable que nous restions discret.
Michael : Ce qui veut dire ?
Max : Et bien, il vaudrait mieux éviter de reprendre contact avec certaines personnes ...
Michael : Ce qui sous entend ?
Max : Je crois que nous ne devons pas revenir sur les fantômes du passé.
Michael : Ok, j'ai compris.
Max : Après tout, ce ne serait bon ni pour elles, ni pour nous.
Michael : J'ai compris, Max. tu cherches à convaincre qui, en insistant comme ça ?

Je ne rajoute rien et concentre mon attention sur la route. J'essaye de me persuader que c'est le meilleur choix, pour nous tous. Ramener le passé ne ferait que rouvrir des blessures à peine cicatrisées.

grrrr... comme dit Ela tu nous tortures simplement en arrêtant le chapitre! c'est inhumain!!! (ouais logique vu que ça parle d'aliens houlà je débloque moi ce soir... au secours!)
heu... je disais quoi déjà??
ah oui!!! écriiiiis la suuuiiiite pitiiiiéééééé!!!!!!

Tada !
Attention ... ils arrivent, ils sont là ! (oui, je sais, cela n'a rien d'original, mais bon ...)
Bon, le voile se lève un peu sur l'histoire dans cette suite. ENJOY !!!

PDV Anton
Je fuis, me précipite dans le couloir et vais rapidement m'installer dans notre salle de cours, sans attendre James. Je ne sais plus quoi penser. Je l'ai embrassé. Et elle a répondu à mon baiser. C'est un rêve, mais un rêve qui m'est interdit. Pour de multiples raisons, je n'ai pas le droit de l'aimer et il ne faut pas qu'elle s'attache à moi. D'abord, c'est la soeur de James, mon meilleur ami, et je ne souhaite pas le trahir.

Et surtout nous sommes trop différents. Mon tuteur me l'a bien dit à de multiples reprises : « Tu n'es pas destiné à rester dans ce monde, il faut que tu sois prêt à partir à tout moment. Ne crée pas d'attaches ici, elles seraient une entrave à ton futur ».

Mon futur ... Combien de fois l'ai je imaginé ... Et comme il me paraît loin à l'instant, au seul souvenir de ce qui vient de se produire ... Je sais parfaitement que ma place n'est pas à Roswell, mais j'ignore concrètement où elle se trouve. J'attends des réponses et elles n'arrivent jamais, mais pendant ce temps, j'oublie de vivre. Et vivre pour moi à l'instant, c'est être avec Michelle.

James : Hey ...
Je me retourne étonné, ne l'ayant pas entendu arriver.
Anton : Salut mec.
Je n'ai pas envie de parler ce matin, mais tout à coup je réalise.
Anton : Mais qu'est ce que tu fais là aussi tôt ?
Non, je ne le crois pas, il baisse les yeux et se racle doucement la gorge. Pas de remarque ironique à l'horizon. Mais qu'est ce qui lui arrive ?
James : Ben, à vrai dire ...
Il ne continue pas, le professeur d'espagnol venant de faire son entrée en cours.


PDV James
Ouf, pour une fois, je suis heureux de voir arriver Madame Rubio pour le cours. Elle m'évite une explication avec mon ami, à qui je ne me sens pas encore prêt à révéler mes sentiments. Que vais je faire de plus maintenant ? Bon, je lui ai dit qu'elle pouvait compter sur moi, cela ne signifie pas pour autant que je lui ai avoué autre chose. Pas besoin de s'angoisser outre mesure, encore deux jours avant ce maudit exposé, puis tout reprendra sa place.

J'observe Ally deux rangs devant moi, qui prend consciencieusement des notes. Sa main gauche passe doucement sous ses cheveux, j'adore quand elle fait ce geste. Et surtout, ces périodes d'enseignement sont pour moi une occasion supplémentaire de l'observer sans être vu. Je sens soudain qu'un autre regard parcourt sa nuque et tournant la tête, je vois qu'il s'agit de ce pervers de Perkins. Gars, dès que j'en aurai l'occasion, tu vas amèrement regretter le jour où tu as jeté ton dévolu sur elle ...


PDV Michael
Le voyage depuis Santa Fe s'est déroulé dans un silence religieux suite aux recommandations de Max. Je ne sais pas d'ailleurs si c'est plus à moi qu'à lui même qu'il les adressait. La maison n'est pas un modèle de luxe, mais j'avoue m'en moquer. Tout ce qui compte désormais c'est d'accomplir au plus vite la mission que nous nous sommes fixés puis de repartir. Loin de cette ville et de toutes tentations. Max a contacté l'UFOCenter en arrivant et a joint Brody avec qui il a rendez vous. Il souhaite préparer au mieux sa rencontre avec son fils et je le comprend.


PDV Max
Nous y sommes. Brody va arriver dans quelques minutes et j'ai déjà des milliers de questions qui me viennent aux lèvres. Peur et excitation se mêlent dans mes pensées. Je vais enfin qui est mon fils aujourd'hui. Justement, voilà qu'on frappe à la porte : c'est lui. Je m'avance, tellement stressé que mes jambes flageolent légèrement.
Max : Brody, cela faisait longtemps ...

Je lui tend la main, mais dans un élan, il se met à m'étreindre.
Brody : Max, je suis heureux que tu sois enfin revenu.
Je l'observe légèrement : Sa coiffure est plus sage et quelques rides marquent désormais son visage. Mais à part cela, il a peu changé. Michael s'avance à son tour pour le saluer, et ils &changent une poignée de main solennelle.

Max: Viens t'asseoir, nous serons mieux pour parler.
Michael semble vouloir rester avec nous. Je préfère d'ailleurs : il sera mon soutien en cas de nouvelles qui ne seraient pas agréables.
Brody : Alors, si vous êtes là, je suppose que la guerre est terminée ?
Max : Oui. Nous avons vaincu les forces de Khivar. Aujourd'hui Antar a retrouvé la prospérité.
Brody : La bataille a du être rude ...

En prononçant ces mots, je vois que son regard s'attarde sur Michael.
Max : Il y a eu beaucoup de sang et de morts. Mais la paix était à ce prix.
Il acquiesce d'un signe de tête.
Max : Brody, parle moi de Zan.
Brody : Il va très bien, Max. il est grand, noble et fort.
Max : Lui as tu parler de moi ?
Brody : Très souvent. Il attend ton retour et sait qu'il a une mission à accomplir, ailleurs.

Max : Quand pourrais je le voir, à ton avis ?
Brody : Pourquoi pas demain soir ? Il faut d'abord que je lui dise que tu es revenu et qu'il se prépare à te rencontrer. Je sais qu'il espère ce moment depuis des années.
Max : Est il heureux ici ?
Brody : Il a quelques amis qui lui sont profondément attachés. Il les retrouve souvent après les cours, ils font des virées ensemble, vont à des soirées ou encore boire un verre au CrashDown.

Le CrashDown ... je vois tout à coup les images défilées devant mes yeux, le bar, les tables avec banquettes, la banque où il fallait payer. Je tourne les yeux vers Michael : ses mâchoires sont crispées et ses poings serrés. Lui aussi se souvient et je sais que tout comme moi la question lui brûle les lèvres. Brody semble comprendre ce moment de flottement et c'est lui qui finit par mettre fin à nos interrogations.
Brody : Elles vivent encore toutes les deux ici.

Je m'affaisse un peu plus sur le canapé et je perçois un soupir de Michael.
Brody : J'aurai sans doute mieux fait de ne rien dire ...
Max : Si tu as eu raison, au moins maintenant nous savons à quoi nous en tenir.
Brody : Une dernière chose cependant. Pour éviter tout risque, j'ai changé le prénom de Zan. Désormais, il s'appelle Anton.

je le savais je le savais!!!! trop forte moi ^^
bon moi veux voir le moment ou michael apprend qu'il est papa!!!