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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 Claymore: Black Angel's Dream.

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Gust

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Claymore: Black Angel's Dream. Empty
MessageSujet: Claymore: Black Angel's Dream.   Claymore: Black Angel's Dream. EmptyMer 23 Sep - 18:53

Claymore Blak Angel’s Dream.


CHAPITRE I :


Sous un soleil de plomb dans les régions désertiques du sud accompagnée d’un vent de sable insupportable, une forme sombre avançait inexorablement vers sa destination. Pas après pas il s’approchait en direction de sa cible un village lointain à peine visible. Ses yeux bleu marine scintillaient de puissance, ses vêtements battaient au rythme des bourrasques d’air chaud. A cet instant précis sa capuche se retira dévoilant un beau visage et fin pâle de jeune homme. Ses cheveux blancs mi-long cachaient en partie ses yeux en demi noisette. Mince, élancé bien bâtis et de grande taille soit un mètre quatre-vingt, il continuait d’avancer sans jamais s’arrêter sans difficulté dans le désert aride dénué de toute vie. Dormir à la belle étoile ne lui plaisait guère il préférait un bon lit bien douillet. L’odeur de son gibier vint taquiner ses narines. Il sourit tel un carnassier montrant ses dents blanches ainsi que trois paires de canines acérées en haut. Il eut un flash, revoyant sa femme se faire tuer par un yoma et souffrant de nouveau à cette pensée horrible. Il n’avait pas été assez rapide pour la sauver et elle était morte. Il apprit peu après qu’un être éveillé dirigeait les yomas depuis lors il exterminait tout démon croisant sa route yomas ou éveillé sans exception. Son cœur saignait toujours même après cinquante longues et interminables années d’existence douloureuse sur terre. Arrivé au village tout restait silencieux, les volets clos et personne dans les rues. Pas un seul bruit, le silence total. Il préférait les lieux grouillant de monde plein d’activité ce qui était pour du moins inhabituel pour un être de son espèce qui généralement détestait toute présence humaine. Il préférait quand même être en dépit du fait que la présence humaine ne le dérangeait guère. Son passé expliquait la raison pour laquelle il ne détestait point les humains et pourquoi il les aidait sans rien demander en échange ou presque.



Poème : L’Ange Noir.

Parcours le monde,
En quête de pardon.
Toi bête immonde,
Tu as un don !

Ton âme est noire.
Ton sang est noir.
Ta peau est noire.
Tes yeux sont rouges sang.
Ta semence est rouge sang.
Et au combat tu gouttes au sang !

Tu es un véritable monstre,
Qui ne mérite aucune rencontre !
Et ce cœur fait de roc,
Cette glace solide comme le roc.

Tout est noir chez toi.
Tu es un être funeste.
Qui voudrait bien de toi ?
Toi que l’on fuit comme la peste ?

End.



Vivre dans ce monde banni des humains, loin de tout. Vivre dans ce monde noyé dans les ténèbres et une tourmente lancinante. Vivre en traînant son passé comme un si lourd fardeau. Vivre à l’écart tel un paria malgré notre âme humaine, malgré notre cœur d’humain. Ce train de vie ne lui plaisait guère mais il se devait quand même de le supporter en dépit de sa souffrance. Aussi sombre soit-il en lui, il était lumineux comme un ange. Être ce qu’il était n’avait rien de bien amusant malgré les libertés dont il jouissait. Le guerrier à l’épée noire aussi longue que lui, barrant son dos, marchait dans les rues en direction de ses six cible dans une église délabrée. Ses bottes métalliques noires plus articulées que celles des guerrières claymore et plus confortables couinaient au contact des dalles du sol. Les tranchants de sa lame luisaient impatiente de trancher des chaires. Avec son allure on aurait presque dit un cow-boy dans un western mais il fut tout autre chose. La porte renforcée de l’église étant bien fermée il se résolut à la défoncer d’un magistral coup de talon qui la fit voler en éclat malgré son épaisseur impressionnante. Doté d’une force supérieure à celle des yomas, beaucoup plus rapide et plus puissant en plus d’être un maître d’armes ses ennemis n’avaient quasiment aucune chance.

Les démons qui festoyaient chargèrent. Deux attaquèrent d’en haut, deux sur les flancs et deux en face de lui. Empoignant sa garde, des craquements retentirent de son bras gauche puis ses gestes fusèrent à une vitesse telle que l’on vit des arcs de cercle se former tout autour de lui. Il maniait sa lame comme un samurai tranchant à plusieurs reprises dans des gestes gracieux circulaires ses ennemis impuissants. Les corps churent à terre sous des averses de liquide violet. Pas de blessure, pas de vêtement souillé par le sang, rien. Il les avait terrassé en restant sur place sans vraiment bouger en se contentant de trancher ce qui venait à porté de lame. Se retournant en sortant de la bâtisse quelque portes s’ouvrirent, des humains sortaient de leur cachette pour connaître leur sauveur. N’ayant pas payé l’organisation pour ses service celle-ci leur envoya des yomas pour les massacrer ils n’espéraient pas que quelqu’un vienne les sauver. Ils se demandaient bien pourquoi et comment on venait de les sauver.

Le chef du village s’avança, ignorant s’il devait craindre l’étranger ou le remercier sans la moindre once de peur. Et à en juger par son immense épée ce n’était probablement pas un humain, surtout de par son léger air de vampire. L’homme préféra rester méfiant en parlant avec crainte à son interlocuteur ce qui dérangea le guerrier.

_Chef du village (un homme simple un peu rondouillet une calvitie et une moustache): Eu… vous désirez ? Nous vous remercions d’avoir sauvé notre village, merci bien à vous, mais nous n’avons pas de quoi payer et…

Il l’intima de se taire d’un geste las. Il détestait être craint du fait qu’il était totalement inoffensif pour les humains.

_Guerrier : Une nuit dans une auberge m’ira très bien… (réfléchis un instant) et si il y a une femme ce sera parfait mais je ne vous demanderais juste d’être nourri et logé un jour une femme c’est facultatif c’est juste pour passer du bon temps. C’est à vous de voir après tout.

L’homme acquiesça comprenant. Il décida donc d’inviter le jeune homme chez lui étant donnée que l’auberge servait de salle à manger pour les yomas du village et que ça ne devait sentir bien bon dedans. Une horrible odeur qu’il n’eut guère de difficulté à sentir même éloigné du lieu empestant la mort à plein nez.

_Chef du village : Vous vous appelez comment sans vouloir être indiscret ? Vous pouvez venir dormir chez nous et si vous voulez repartir c’est quand vous voulez.

_Guerrier : Très bien, je vous remercie de votre hospitalité je partirai demain au plus tôt je ne resterai pas déjeuner, j’ai à faire ailleurs car les yomas tuent les humains en ce moment même. Je m’appel Seytan.

L’homme comprit tout de suite qu’ils ne risquaient rien, que tant qu’il serait là aucun yoma ne risquait de venir les dévorer mais il comprit aussi que ce guerrier qui visiblement n’était pas un humain avait probablement un cœur d’humain et qu’il était de leur côté. Ce qui en soit fut une très bonne nouvelle pour eux, et ce qui rassura tout le monde. La vie pouvait enfin reprendre sa cour normale sans qu’un yoma ne vienne massacrer des innocents. Le soir tombé, l’homme aux yeux bleu et au visage pâle maniant sa grande épée s’installa dans un lit fort confortable. L’odeur du repas lui parvint et il se releva tranquillement. Descendant les escaliers il sentit une douce odeur, celle d’une ravissante jeune femme qui devait être la fille du chef. Dommage qu’il devait partir si vite, il aurait volontiers fait plus ample connaissance avec elle. Sa nature démoniaque lui conférait beaucoup d’intérêt pour les jolies jeunes filles, une chose plutôt normale pour un être comme lui d’aimer goûter certains plaisir, sauf que pour lui rien ne valait une bonne gorgée de sang frais ce qui était plutôt inhabituel pour ceux de son espèce. Une fois dans le salon, une pièce simplement décorée avec des tableaux de famille ici et là sur les murs, il remarqua une belle nymphe d’au moins vingt été.

Leurs regards se croisèrent, choc électrique dans son épiderme, des yeux marron virant au vert dans une multitude de teinte magnifiques. Un corps pour du moins attrayant et une grâce naturelle majestueuse. Il s’assit à table, la mère qui dépassait la cinquantaine restait très bien conservée et le père s’assit appelant sa fille pour qu’elle vienne manger avec eux… à côté de lui. Il devina que le chef devait probablement avoir quelques idées déplacées en tête et là où il se trouvait, à l’étage, il lui était impossible d’entendre ce qui se disait en bas en dépit de son ouie très développée. La douce voix de la jeune fille fort attirante le transperça en le berçant doucement. Il n’en croyait pas ses oreilles d’elfe. Une si belle voix elle aurait pu chanter merveilleusement bien !

_Jeune fille (se sert de la bonne soupe au légumes (tomates, carottes, pommes de terre broyé avec un peu d’eau très parfumée à la menthe) : Vous nous avez sauvé comme ça ? Pourquoi donc ? Et ça fait longtemps que vous vous battez contre les yomas ?

La réponse qu’il allait formuler l’amusait beaucoup, il vit tout de suite qu’il devait lui plaire de par ses odeurs et sa façon d’être. Finalement le père ne devait pas avoir grand-chose là-dedans.

_Seytan : Disons que je les extermine depuis soixante-dix longues années et que je n’ai pas moins de Quatre-vingt-dix-sept ans ma belle.

Tout le monde s’était arrêté de manger, ils savaient maintenant que cet homme en plus de ne pas être normal présentait la particularité d’être immortel. Une chose que tout le monde désirait. Ils devinèrent facilement que ce devait être un genre de claymore mâle ou quelque chose dans ce goût là ce qui plomba l’atmosphère.

_Chef du village : Mon dieu mais vous êtes vieux !

_Seytan (amusé) : Disons que je n’ai que vingt cinq ou trente ans et que ce sera ainsi tant que je n’aurai pas trouvé une fille avec qui je pourrai faire ma vie. Vous vous doutez bien que je ne suis pas un humain mais mon âme est humaine et je ne tue personne ce qui, je pense, doit au moins faire de moi votre égal.

_Jeune fille : Et parce que vous vous sentez inférieur à nous ?

Il la fixa droit dans les yeux, laissant agir sa nature de prédateur.

_Seytan : Les yomas sont inférieur aux humains même s’ils sont plus forts et plus rapides. Je ne suis pas un humain mais un démon de ce fait je suis inférieur sauf si je suis comme sur le fait de pouvoir ressentir des choses avec la même intensité et de la même façon que vous.

Il finit de boire son bol de soupe qui le ravissait grandement et s’en resservit une bonne louche bien chaude fumante à souhait.

_Chef : Je comprends ce que vous dites, je suis d’accord avec vous mais honnêtement, vous aimeriez vivre parmi les humains comme un humain ?

Le chef du village venait de toucher un point sensible. Il venait d’énoncer son plus grand rêve, son fantasme absolu dont il fut privé jadis. Vivre en humain comme un humain parmi les humains. Être à l’égal d’un humain, faire sa vie comme un humain, il en rêvait mais il savait pertinemment que ce ne serait probablement plus possible. Il n’existait qu’un endroit sur terre où il avait ce droit et cet endroit n’existait plus. Une lueur de tristesse parcourut son regards perdu dans ses pensées ou ses rêveries les plus folles. Il concéda à parler.

_Seytan : Et bien… j’aimerais vivre ainsi, avec les humains mais c’est impossible, je ne suis pas un humain je ne peux pas vivre parmi vous, je suis banni de votre monde.

_Jeune fille : Excusez mon père il ne voulait pas vous opportuner. En vous écoutant j’entents un humain qui parle, vous avez des rêves et des ambitions comme nous donc je pense que vous êtes humain en vous et que c’est ce qui compte.

Ce qu’elle lui dit lui alla droit au cœur il n’aurait jamais pensé qu’une personne aussi délicate lui dirait une chose pareille. Pour l’en dissuader d’aller plus loin dans ses investigations il reprit la couleur de ses yeux qui devinrent rouges comme le sang.

_Seytan : Je ne suis pas dangereux mais je n’estime pas ma place avec vous, je suis banni je n’ai plus rien à faire avec les humains. Tout ce que je peux faire à la limite c’est vous aider mais c’est tout.
_Chef du village : Je comprends parfaitement mais sachez que si vous voulez venir un jour vous serez le bienvenu parmi nous, chez nous nous sommes ouverts et tolérants donc nous vous accepterons tel que vous êtes.

Le jeune et beau Seytant ricana sous cette proposition fort aimable. Il n’avait pas conscience de ce qu’il demandait et à qui il le demandait.

_Seytan : C’est très aimable à vous mais je ne peux pas accepter même si vous êtes tolérant. Notez que je suis tombé sur une communauté d’abrutis imbéciliens, qui, pour me remercier, m’a gentiment insulté et mis à la porte du village. Les cons on en trouve partout en plus ils n’étaient pas bien nombreux à mon avis ils se sont réunis exprès comme s’ils s’attiraient les uns des autres mais comme on dit que se ressemble s’assemble.

_Jeune fille : Il est normal que vous n’appréciez guère leur manières à votre égard j’en dirai autant.

_Seytan : Effectivement mais ils m’ont viré quand ils ont compris que je n’étais pas un humain. Que c’est intelligent de leur part ! Un vrai ramassis de déchets et celui qui a eu le malheur de me défendre c’est courtoisement fait allumer par les autres qui me traitaient de tous les noms. Que c’est charitable tout ça. Ces gens là, il faut les ignorer et les laisser périr dans leur pétrin.

Tout le monde approuva ses dires en comprenant que cet « homme » fort sympathique devait être rejeté de partout ou criant des autre qui ne le comprenaient pas ou le percevait comme ce qu’il semblait, un démon. Juger sur le paraître sans connaître est un caractère malheureusement propre aux humains.

_Chef : Comme quoi nous sommes une perle rare ici bas non ? Nous sommes prêts à vous accepter tel que vous êtes et vous nous avez sauvés les vie de ces infâmes yomas nous vous devons bien ça non ?

_Seytan (fini son deuxième bol de soupe parfumée à la menthe) : Oui vous êtes le genre de village que je recherche et que je peine à trouver mais je ne considère pas que vous me devez quoi que ce soit. C’est plutôt moi qui vous dois quelque chose. Je vous dois de m’accepter malgré ce que je suis et c’est plutôt formidable de votre part j’espère que ce village vivra encore longtemps et qu’il deviendra une ville.

_Femme du chef : Comment était ma soupe même si vous en avez repris ? Et puis, entre nous, on ne vous trouve pas si différent de nous mis à part quelques détails.

_Seytan : Et bien, cette soupe m’a plue et je peux vous certifier que je suis très différent des humains, en réalité je ressemble à un yoma et ma peau est totalement noire. Rien de bien attirant n’est ce pas ?

_Chef : Tout dépend de votre apparence vous pouvez être attirant en ressemblant à un yoma enfin, je crois vous pourriez nous montrer ?

Il accepta de montrer sa véritable apparence, on prit peur au début mais très vite on ne le trouva pas laid du tout, en fait il ressemblait beaucoup à un humain et gardait pas mal de charme. Reprenant sa forme humaine il monta à l’étage en leur souhaitant une bonne nuit.
Il s’allongea dan le lit, attendant son heure de sommeil qui n’arrivait hélas qu’une ou deux heures après s’être couché. Le temps passait sans cesse mais il ne trouvait pas le moyen de dormir. Il se releva et saisit son épée noire luisante dans la pénombre éclairée par les rayons lunaires passant au travers de la fenêtre. Cette lame était comme une seconde partie de son corps longue et effilée. Seytan lança quelque coups qui sifflèrent d’un son grave. Le tranchant tournoyant s’arrêta au coin d’un joli oeil noisette marron virant à l’émeraude flamboyant. La peau était un peu bronzée signe qu’elle travaillait probablement dans les terres. Dommage d’esquinter de si douces mains.

_Seytan : Je ne crois pas que tu en es envie, ton père je suppose ? Ce n’est pas très sympa de sa part.

_Jeune fille : Il veut te retenir, tu nous serais d’une grande aide.

_Seytan : Pas la peine, je partirai demain tu devrai te trouver autre chose que moi pour passer du bon temps.

Elle referma la porte derrière elle d’un geste gracieux. Elle semblait résolue à le faire avec lui. Malheureusement il n’en avait pas très envie pour le moment.

_Seytan : Ok, j’admets que tu as peur dans le noir, allez viens.

Afin de la repousser il prit sa forme d’origine en se mettant en caleçon dans le lit qui heureusement pouvait tout juste les accueillir tous les deux. La jeune femme se dénuda totalement et vint se glisser sous les draps à ses côtés. Son corps noir était bouillant ce qui s’expliquait facilement par une température naturelle de quarante degrés. Il joua le jeu en la prenant dans ses bras sans aller plus loin.

_Jeune fille : Je veux te dire que ça n’a aucun rapport avec mon père crois moi ni avec ma mère.

Il ricana d’amusement si elle ne voulait pas pourquoi venait-elle ? Avait-elle en tête de tester ce que ça donnait un démon ? Fallait-il être dingue pour ça ?

_Tu n’en a pas envie pourquoi tu viens alors ?

_Jeune fille : Je m’appel Keylia j’ai dix neuf ans et j’ai déjà connue un homme qui est mort à cause des yomas. Je ne veux pas te « remercier » mais ça fait du bien d’être avec un protecteur qui est prêt à donner sa vie pour nous. Crois moi j’en ai envie c’est juste que j’appréhende.

Il réfléchit un instant, elle craignait ce qu’il allait se passer ce qui était tout à fait normal après tout et elle avait parfaitement raison. La dernière fois il avait failli planter ses crocs dans le coup d’une fille de joie du fait de ne rien avoir mangé depuis dix jours et d’avoir une faim de loup comme c’était pas possible ! Il représentait un danger dans certaine circonstances mais étant rassasié elle ne risquait ni de se faire sucer le sang ni d’être dévorée.

_Seytan : Tu es sûre de toi ?

_Keylia : J’assumerai si j’ai un enfant de toi.

_Seytan (balance son caleçon dans la chambre) : Ne t’en fais pas ça ne risque pas. Et bien soit, on va s’amuser un peu tous les deux tu me dis quand tu es prête ok.

En échange il se reçut un coup de pied qu’il comprit parfaitement. Il se demandait bien ce qui pouvait la pousser à faire ça avec un parfait inconnu en plus de ne pas être humain. Laissant ses pensés ailleurs et son instinct prendre le dessus une de ses mains caressa tendrement la cuisse de sa compagne d’une nuit. Elle respira un peu plus vite. La peur de l’instant crucial se lisait dans ses yeux ce qui excitait la partie prédatrice du démon, qui, dans ces circonstances risquait plus de la percevoir comme une proie potentielle que comme son égal. Il réprima ce côté néfaste de sa nature sombre. Leur corps se frottaient l’un contre l’autre, elle restait passivement allongée attendant qu’il vienne avec crainte. Elle doutait désormais. Etait-ce une si bonne idée d’inviter un monstre à avoir des relations sexuelles ? Ses yeux de sang brûlaient de puissance, un yoki qu’il ne pouvait réprimer dans ces circonstances. Il se blottit entre les cuisses écartées de la très jeune femme qui respirait de plus en plus fort. Avait-elle vraiment connue un autre homme ? Si ce n’était pas le cas il risquait de lui faire relativement mal. Ce genre de mauvaises expériences lui étant déjà arrivé il y alla avec des pincettes.

Elle sentit peu à peu une intense vague de chaleur monter en elle, un grand plaisir sans nom. La jeune Keylia n’eut pas mal mais sentait bien que quelque chose d’assez imposant entrait en elle et ressortait. Une main aux griffes noires émoussées caressa sa douce joue. Les yeux de braise ardent croisèrent les yeux noisette inquiets. Les corps se rapprochèrent, le sang bouillonnait de part et d’autre et dans les crâne des feux d’artifice explosaient et crépitaient les sens se mêlaient et la chaleur montait. Il allait et venait doucement ce qui procura un certain plaisir à sa dulcinée du soir. Les deux poitrines entrèrent en contacte et les lèvre noires croisèrent les lèvres douces et pulpeuses de la demoiselle en détresse. Elle haletait de plaisir et lui restait de marbre mais indiquait d’une certaine manière qu’il partageait très bien cette jouissance. Elle se retint plusieurs fois de pousser un râle d’extase poussé au paroxysme. Elle émettait par moment des petits couinements de plaisir, il l’embrassa dans le coup, une partie plutôt sensible où les veines saillaient.

Ses lèvres se relevèrent légèrement, dévoilant trois paires de canines plus longues qu’à la normale prête à se planter dans la chaire tendre du cou puis les dents rétrécirent et les lèvres s’abaissèrent pour finalement embrasser la peau sans la perforer. Elle sentit à plusieurs reprises que quelque chose de chaud s’écoulait entre ses cuisses mais elle préféra ne pas regarder par peur d’être surprise. C’était un démon après tout il devait donc faire certaines choses dans des proportions plus élevées que chez les humains. Et elle avait bien fait de ne pas regarder car cet infâme liquide était rouge noir et visqueux en plus d’être luisant comme de l’huile de moteur. Que de choses bien ragoûtantes en quelques sortes ! Leur étreinte dura pas moins d’une heure qui fut entre coupé de petits temps d’arrêt. La jeune et belle Keyla finit épuisée et haletante. Le guerrier le prit dans ses bras tendrement avant de la traumatiser.

_Seytan : J’ai une particularité…

_Keylia : Je sais, je ne veux pas en parler, rien ne s’est passé ce soir ok.

_Seytan : Très bien. Bonne nuit.

_Keylia : Bonne nuit à toi aussi.

Elle se releva en constatant les « dégâts » entre ses cuisses puis assez dégoûté elle se rhabilla avant d’aller dans sa chambre. Il ne lui restait pas grand-chose à faire si ce n’est dormir. Les parents apprendraient tôt ou tard ce qui s’était passé entre eux après qu’allaient-ils dire à leur fille ou lui faire ça le gênait un peu du fait qu’il ne savait pas ce qui allait se passer pour elle. Il s’endormit paisiblement malgré tout pour être réveillé par les premiers rayons matinaux. Il prit garde à ne pas faire de bruit, une odeur familière arriva à ses narines, celle de la jeune fille avec qui il avait passé de bons moments. Elle se présenta au seuil de la porte, l’air tristounet. Sans voulait-elle passer sa vie avec lui mais ça n’était pas réciproque et elle le savait.

_Seytan : Pas trop traumatisée, tu tiens le coup ?

_Keylia : Ils savent, ne t’en fais pas je leur ai dis ça ne les a pas dérangés.

_Seytan : Je l’espère sinon je m’en voudrai un peu s’il t’arrivait quelque chose, une si jolie fille tout de même. Je dois y aller, adieu à toi et tes parents forts sympatiques.

Keylia : Au-revoir ! Si tu reviens je serai là pour toi !

_Seytan (de loin) : Ne m’attend pas, trouve quelqu’un avec qui tu te sentira bien c’est tout ce que je peux dire ! Ciao !


A suivre.
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