.::Rêve de $tar::.

PREMIERE PARTIE : Fait un détour sans retour

Après les journées bien remplies, il est l’heure de dormir pour les bons citoyens de la France et des autres pays ayant presque le même fuseau horaire. Mais personne ne peut se douter que pendant le sommeil les grands rêveurs rejoignent un monde complètement différent de celui-ci. Les rêveurs sont les stars qui méritent bien leurs vies, qui ne sont pas arrivées à ce stade juste en montrant leurs fesses pour un magasine. Seuls les chanteurs, les musiciens et les comédiens pouvaient entrés dans ce lieu magique après avoir été bercés dans les bras de Morphée.

Pourtant, une de ces nuits chaudes d’été, une jeune fille comme tous les soirs étaient devant son ordinateur, faisant encore le tour de tous les sites où elle était inscrite ou qu’elle adorait. Comme toujours, elle ne voyait pas l’heure passé et ces parents la grondaient à travers la porte pour qu’elle aille au lit.
C’est donc avec un effort prodigieux qu’elle finit quand même par éteindre le moniteur de son ordinateur et de s’affaler dans son lit. Pourtant, cette nuit n’allait pas être normale pour elle, à peine endormie, elle se retrouva dans une ruelle assez étroite d’une ville qu’elle ne connaissait pas.

*Hein !*

- Je fous quoi ici ?

Elle qui pensait tombé encore dans un de ces rêves idiots, elle ne pouvait pas espérait mieux. Mais elle n’était pas dans un rêve ou en tout cas, pas un qui devait être naturel, car elle sentait tout, la bonne odeur de nourriture, le petit vent léger, l’humidité comme si elle était en Bretagne, elle entendait des voix, des rires et même des vagues. Mais elle ne voyait personne, juste une voix qui s’éleva derrière elle, elle avait l’air enthousiaste, un peu agressive, claire mais un peu rocailleuse.

- Tiens une nouvelle dans le monde des stars. Bienvenue la nouvelle !

Virginie se figea, car oui, la petite nouvelle s’était elle, elle ne comprenait pas ce qui se passait mais elle avait l’impression de reconnaître cette voix, elle l’avait entendue des milliers de fois. Vivement, elle se tourna vers cette voix et resta bouche bée devant la personne, une jeune adolescente rousse, les yeux verts, d’environ 1 m 70. C’était une jeune chanteuse de Boston, c’était Skye Sweetnam. Comme elle, Virginie avec ce petit grain de beauté au coin de la bouche mais de l’autre côté. La jeune française bafouilla des mots incompréhensibles mais la seule chose que Skye comprit c’était ‘’C’est impossible !’’ Ce qui apparemment était bien comique pour l’américaine.

- Qu’est-ce qui n’est pas possible ? Que tu me comprennes ? Nan, je ne parle pas le français.
- Mais…
- Je te comprends et tu me comprends. C’est normal. Ici la frontière de la langue s’efface. Pour toi, je parle français et pour moi, je t’entends parler en anglais.
- Si je…
- Si tu parlais en anglais, je te comprendrais aussi mais si t’as un mauvais anglais. Alors laisse tomber, c’est plus facile de parler dans sa propre langue.

Miss Sweetnam savait tout ce qu’allait dire Virginie avant même qu’elle ne puisse piper mot. La brunette sourit à la rousse, c’était assez comique comme situation, ça prouvait bien qu’on ne pouvait vivre ça qu’en rêve.
La chanteuse de rock attrapa la jeune adolescente par les épaules et l’entraîna dans les rues.

- Bien, je t’explique. Il y a des années, même presque des siècles, des artistes se sont mis à rêver d’un monde de paix etcetera, etcetera… Ce monde s’est créé rien que pour eux et n’est la que pour nous : musiciens, chanteurs et acteurs, comédiens. Mais un jour, il y a eu une femme qui n’avait rien à voir dans ce monde qui vient quand même foutre sa merde. Donc, je te conseille de ne pas sortir de ta chambre, même de ton lit. T’y restes.
- Et si j’ai envie d’aller aux toilettes ?

Dans la longue tirade de Skye Alexandra, Virginie put quand même en placer une. Elle avait eu des sueurs froides en entendant qu’une jeune femme comme elle, était entrée ici et avait quelque chose de pas très bien et qui valait bien la colère et le ressentiment de la rouquine. Elle n’osait donc pas lui dire la vérité et préféra s’abstenir. Au final, elles étaient devant une sorte d’auberge qui avait plus l’allure d’un manoir typique français avec quelques ressemblances avec les maisons d’Alsace.

*Au moins, je ne suis pas dépaysée.*

Soupira-t-elle silencieusement sans écouter les dernières paroles de sa chanteuse préférée.

- Même pas tu te retiens, lance un regard à sa montre, je te laisse, on pourra parler une autre fois.

Skye poussa la française dans le logis assez durement et partie en courant sous le regard étonné de la brune.

Virginie fut accueillit agréablement dans la maison et fut vite envoyé dans sa chambre avant même que le soleil ne se couche. Personne ne lui avait répondu sur ces questions de ce qui se passait la nuit, pourquoi, ils devaient tous dormir obligatoirement et qui était la femme. Donc c’est un peu mécontent, qu’elle allait se coucher, à peine avait-elle éteint sa lampe de chevet qu’elle entendit un déclic à la porte, quelqu’un venait de verrouiller de l’autre côté de la porte.

*Ils sont… Non, je ne vais rien dire. A part… Snif !*

Devait-elle rire ou pleurer dans ce cas présent ? Elle voudrait bien faire les deux mais elle ne savait pas, tout avait l’air plus que réel. Généralement, elle rêvait d’être Skye pas de la rencontrée et elle avait de super pouvoir. Là, elle était normale… Elle était bien trop agitée pour s’endormir aussi facilement, elle n’avait pas de réveil pour dire quelle heure il était mais d’après elle : minuit. Elle n’en n’était pas sure, elle ne faisait que déduire.

Une horloge sonna ce qui confirma ce qu’elle pensait. Mais à ce moment là, sous la porte, elle vit de la brume blanche et épaisse y passé et une lumière jaune lui éblouir les yeux.

~ Viens… Viens avec nous. ~

Disaient des voix fantomatiques qui résonnaient dans la tête de la fille.
Sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, elle décida de se lever et de s’habiller pour sortir. Elle revit en flash back les paroles de Skye, elle haussa les épaules, elle préférait partir pour fuir cette chose, de toute façon, ce n’était qu’un rêve. Rien ne pouvait lui arriver.

Heureusement, sa fenêtre donnait sur un balcon et contre le mur était plaqué un grillage pour les plantes grimpantes et c’est avec force et beaucoup de courage, que Virginie descendit dans les rosiers qui lui arrachés la peau des bras et son pantalon noir.

*Il était nouveau.*

Se lamenta en courant dans les rues poursuivit par quelque chose qu’elle ne distinguait pas malgré les lampadaires qui éclairaient la route aussi bien que si on était en plein jour.

En tournant dans un coin de rue, elle fut attrapée par quelqu’un qui la tira en arrière tout en lui posant une main sur la bouche l’empêchant d’hurler. Les choses semblables à des ombres passèrent à côté d’eux sans les voir. Ce qui fut un soulagement pour Virginie. Enfin libérée, elle se tourna vers 4 silhouettes inconnues. C’était des garçons, ou du moins, ça y ressemblait. Un d’eux parla, il avait la voix douce, mélodieuse et vraiment limpide comme l’eau.

- Qu’est-ce que tu fous dehors ? Tu ne sais pas que c’est interdit de sortir la nuit ?

Bien que sa voix était calme, l’adolescente avait l’impression très nette qu’il était quand même en colère contre elle. Sur un coup de tête, elle lui lança aussi franche et sans tact :

- Et vous alors ? Vous êtes aussi dehors alors que vous ne devrez pas.
- C’est normal, on t’as vu courir dehors avec les monstres à tes trousses et on a pensé qu’il valait mieux te sortir de là.

Il avait presque la même voix que le premier mais avec le même ton que Virginie, franc et direct.

- Des monstres ? S’étrangla Virginie.
- Ben oui, tu ne sais pas que des monstres parcours les rues la nuit depuis que la femme est entrée dans ce rêve ? Dit un troisième plus petit que les autres. Elle rêvait des choses étranges, elle a fait vivre des choses sans nom puis un jour, elle ne savait plus les contrôler et … Voilà…

La brune aux yeux noisettes faillit se moquer du garçon, elle avait l’air tellement intéressant, enfin surtout l’histoire mais là il cassait tout avec son voilà. Le dernier garçon qui n’avait pas encore parlé tapota frénétiquement l’épaule du plus grand.

- Bill ? Appelait-il sans cesse. Bill ?
- Quoi ! S’énerva Bill.
- Regardes.

Tous se retournèrent vers le fond de la petite ruelle étroite ou ils s’étaient réfugiés, on ne voyait rien enfin jusqu’à ce qu’une bouche s’ouvrit en grand, laissant entrevoir des dents très pointues et brillantes.

~ Bouh ! ~

Lança-t-il simplement de sa grosse voix tonitruante, les jeunes partirent en courant tellement la chose leur faisait peur. Ce dernier éclata de rire.

Finalement dans leur course frénétique, les adolescents se retrouvèrent devant une grande tour, c’était un hôtel, celui des allemands, là ou dormait les quatre garçons qui invitèrent Virginie à les rejoindre dans leur chambre au 7ème étage. Ce qui était plus simple que dans l’auberge ou avait été recueillit la française, c’est que pour monter, il y avait une échelle métallique, simplement, elle ne se verrait pas monter 7 étages sur une grille à roses.
Dans la chambre, elle s’installa sur le lit du milieu et regarda enfin les jeunes hommes qui l’accompagnaient. Le rouge lui monta aux joues, si elle s’attendait à voir ces garçons devant elle, elle aurait prévue un sac pour ce cacher. Car il s’agissait de Tokio Hotel, les quatre membres du groupe.

Elle les regardait parlé entre eux comme si elle n’était pas là, comme si elle ne les entendait pas.

- On va se faire taper sur les doigts si on la garde avec nous. Annonça Gustav.
- On ne peut pas la laisser partir, c’est trop dangereux dehors. Déclara le garçon aux longs cheveux noirs.
- Elle va dormir où ? Demanda Georg, celui qui avait les cheveux bruns mi-longs.
- Dans mon lit. Ca ne me dérangerait pas. Annonça le jeune homme aux cheveux en dread.

Un coussin vola dans la pièce pour s’écraser sur le visage de Tom Kaulitz.

- Moi, ça me dérange. Je préfère retourner dehors. Lança-t-elle outrée par l’ouverture d’esprit qu’avait le jeune.
- Tu n’as qu’à dormir dans mon lit, je dormirais sur le canapé. Proposa gentiment le chanteur du groupe.

Virginie ferma la bouche, face à lui, elle ne savait pas trop quoi dire, il était vraiment gentil, patient et toute les qualités qu’on pouvait lui attribuer. Bien qu’il était un peu comme Virginie, à agir seulement sur un coup de tête, ne faire que ce qui disait son cœur.

Finalement, tous trouvèrent une place ou dormir, Gustav et Georg partageaient le même lit ce qui provoqua quelques conflits entre eux :

- Pousse-toi ! Grogna le plus grand.
- Fous ton pied ailleurs ! Réprimanda le batteur.
- Gardes tes mains bien visible ! Renchérit le bassiste.
- Taisez-vous ! Y’en a qui veulent dormir ! Cria Tom en lançant son coussin sur les deux garçons qui était juste à côté d’eux.

Dans ces couvertures, Virginie ricanait mais elle n’allait pas rire bien longtemps, le même scénario se produisit alors que les garçons dormaient et que surtout Georg ronflait. La même lumière, la même voix mais cette fois-ci elle ne s’enfuira pas. Elle s’efforça de dormir.

Le lendemain matin, le soleil brillait et les oiseaux chantaient, tout avait l’air d’une journée parfaite, en se levant, Virginie remarqua que les garçons étaient déjà debout, leurs lits étaient fait. C’est donc avec légèreté qu’elle décida de descendre les escaliers pour allait dans la salle de réception. Une discussion battait de son plein grès depuis un moment. L’adolescente la prit en vole.

- C’est pas une célébrité, je paris qu’elle est comme l’autre femme. Elle va nous créé des ennuies. Se lamenta une voix de femme.
- Peut-être qu’elle est là pour nous débarrasser de ces monstres. Il n’y avait pas de doute, c’était Bill Kaulitz, toujours protecteur.
- Elle a faillit vous faire tuer... Lança une voix masculine.
- Elle n’était pas au courant de cette histoire. C’était une américaine qui a du se chargé de son accueil et ça m’étonne pas d’eux. Ils sont toujours pris par le temps. Coupa Tom Kaulitz.

C’était déjà trop pour la jeune demoiselle qui remonta en hâte dans la chambre, elle ferma la porte derrière elle et se colla contre, le dos au bois poli et brun clair. Elle n’allait sûrement pas descendre à nouveau et supporter le poids du regard des autres sur elle. Sans plus attendre, elle partie par la fenêtre seule dans la rue, évitant de prendre des bains de foules. Elle ne savait pas pourquoi mais ces pas la mena devant une grande forêt vierge ou on n’en voyait pas le fond. Pourtant quelque chose l’attirait, elle ne savait pas quoi mais c’est en y allant qu’elle le sera, pourtant elle avait peur de le faire.

- Personne n’a encore essayé d’y entrer. Lui dit une voix cristalline à sa gauche.
- Pourquoi ? Cette fois-ci, il était hors de question qu’elle ne sache pas le pourquoi du comment.
- Tout le monde à la frousse de ce que peut caché l’envers du décor.

Vivi n’avait pas regardait son interlocutrice, elle ne s’attendait pas à voir une jolie chanteuse actrice des temps modernes, celle qu’elle considère comme une idole. Elle avait les cheveux brun foncé, ce qui lui allait super bien encore, Virginie adorait sa coupe, bien qu’elle avait plutôt l’habitude de la voir en blonde. C’était Hilary Ann Duff qui lui souriait, en temps normal, Hilary fait 1 m 65 mais elle portait des talons haut ce qui lui rajouta 5 bons centimètres.

La grande perche de 1 m 75 regarda la star, elle planta son regard noisette dans celui doré de l’actrice. Le sourire aux lèvres, elle savait ce qu’elle avait à faire, elle était décidé à entrer dans la forêt et personne ne pouvait l’empêché.
Hilary était très vite partie.

*Tom a raison, les anglais ont toujours le feu aux fesses.*

Elle commençait à trouver le temps très long dans ce monde, généralement ces rêves étaient entrecoupés, surtout quand elle était chez elle, elle avait souvent envie d’allé sur son ordinateur quand ces parents dormaient, au moins, elle ne risquait pas de les avoir sur son dos quand elle allait sur les forums.

Mais son envie d’aventure prenait le dessus ici, rien ne la retenait alors elle se lança dans les broussailles, au fur et à mesure des pas, il faisait de plus en plus sombre puis une lumière aveuglante l’envahit, avant même qu’elle ne se rende compte de ce qui lui arrivait elle était devant une sorte de temple en plein air, les colonnes étaient faites de pierres blanches finement taillée. Elle les toucha, c’était froid mais doux.

Au dessus de sa tête des oiseaux s’envolèrent en poussant des cris effrayés, par l’expérience de la télé, Virginie savait que ce n’était pas un très bon présage. Elle regarda autours d’elle les vieux arbres qui pourtant avait l’air bien plus beau que la forêt précédente, des feuillages bougèrent, avec lenteur et minutie, l’adolescente se baissa pour récupérer une branche cassait sur le sol. Soudainement deux ombres sortirent d’un buisson et se dirigea vers la brune. Elle abattit donc sa branche sur l’attaquant le plus grand qui s’étala sur le sol.

- Aie ça fait mal !

Hurla la chose assise sur le sol en se frottant la tête. En regardant mieux, le monstre qui avait attaqué l’humaine était une sorte de femme chatte. Elle n’avait pas l’air très grande 1 m 55 ou 1 m 60, elle avait un pelage roux et des rayures noires sur les jambes, les bras et les joues.

- Oh que t’es mignonne !

S’exclama Virginie en lui ébouriffant les cheveux.

- Je peux aussi être méchante. Grogna la fille chatte.
- Ah oui ? Vraiment ? Provoqua un peu plus Virginie en lui grattant sous le cou.
- Ooooh va te faire foutre !

La fille se redressa et lui proposa son aide, la féline ne put qu’accepté, elle avait l’air surprise de la gentillesse soudaine de celle qui venait tout juste de lui mettre un coup sur la tête avec une branche de chêne.

- Comment tu t’appelles ? Lui demanda Virginie en reprenant son sérieux rare.
- … Le chat ne parlait pas, elle avait l’air de chercher,j’en ... Je ne sais pas… Elle avait l’air désolée, presque triste.
- Ben alors je vais t’appeler Merle. Ca te va ?

Merle allait répondre quand la deuxième petite chose qui n’était autre qu’un chaton noir aux reflets bleus fonça vers le chat, il possédait des ailes et une queue en tire bouchon.

- Qu’est-ce que tu fous ! Restes pas là, y vont arrivés ! La bestiole avait l’air paniquée et hurlait.
- De quoi tu parles petite chose ? Questionna Ginie en fronçant les sourcils.

Un grognement sourd arriva aux oreilles des trois qui levèrent la tête en direction du bruit, puis, une sorte de gros singes qui seraient passé dans un broyeur arrivèrent en masse. Virginie, Merle et le chat volant partirent en quatrième vitesse sauf qu’en fin de course se trouvait une falaise et la jeune fille n’avait pas eu le réflexe de stopper à temps contrairement à Merle, la chute était courte car aussi vive qu’un éclair un beau dragon couleur de feu l’attrapa en vole et l’emmena à nouveau vers la falaise ou les deux félins se faisaient assaillirent par les monstruosités. Le dragon poilu cracha du feu et partait en piquer sur les adversaires avec fougue comme s’il était guidé naturellement à sauver la vie de Virginie et ces nouvelles compagnes. La peluche noire agrippa Merle par le coup et avec de la force il s’envola vers le dragon déposer le chat roux derrière la miss. Ensemble, ils s’envolèrent vers le ciel.

*C’est étrange, je sais ce que fais le dragon, ce qu’il ressent, on dirait qu’il suis mes sentiments, qu’il agit par rapport à ça. On a un lien ? Serait-ce mes créations ? Mes monstres que j’ai créés comme cette femme ? Ai-je un lien avec elle ?*

Les questions tourmentaient Virginie alors qu’elle montait toujours encore vers le ciel. La peluche noire commençait à s’inquiétait assise sur son épaule.

- On va brûler si on continue à monter ! Et franchement, j’aime pas bronzé, je ne peux pas, je brûle sinon.
- T’inquiètes pas et fais lui confiance. Lui annonça Virginie pour la rassurée, ce qui était peine perdue.



Pendant ce temps dans l’hôtel où vivaient les membres de Tokio Hôtel, c’était un peu le remue-ménage.

- Tu l’as trouvée ? Demanda Tom essoufflé en arrivant devant la porte d’entrée à l’extérieur.
- Non et vous ? Interrogea Bill en voyant l’autre guitariste et le bassiste arrivaient à leur hauteur.

A ce moment là, celle qui fut célèbre grâce à une série Lizzie McGuire arriva dans la rue allemande, elle avait un pas sur et franc, avec les talons un peu plus féminine, l’obligeant à avoir un plus grand déhanché.

- Vous cherchez la nouvelle ?
- Ouais. Tu ne l’aurais pas vu ? Lança Tom Kaulitz en regardant plus bas que le niveau des yeux.
- Oui, elle était devant la forêt. Mais je crois qu’elle y est entrée.
- Quoi ?

Les garçons partirent en courant vers la forêt qui se trouvait face aux quatre quartiers principaux. Une personne se rajouta au petit groupe, 1m70, la vingtaine, les cheveux noirs, le teint pal et les yeux bleu gris. C’était Michelle Trachtenberg, plus connue sous le nom de Dawn Summers. Elle n’avait pas encore rencontrée la nouvelle mais avait déjà eu vent des histoires sur elle, de la nuit qu’elle avait passé avec les garçons et le fait qu’elle ne soit pas une artiste. Bill Kaulitz baissa le regard vers elle s’attendant sûrement à une réflexion de sa part mais si tel était son intention, elle n’eut pas l’occasion car la bouche d’égout la plus proche sauta en l’air et une foudre rouge s’éleva dans les airs. Des cris retentirent un peu partout.

- Des monstres !
- En plein jour ?!
- C’est la fin !
- On va mourir !

L’éclair rouge descendit à nouveau et se posa en douceur devant les TH et Michelle qui avaient vraiment l’air abasourdit. Virginie qui trônait sur un dragon aux yeux bleu et aux grandes oreilles comme les bergers allemand. Un chat derrière elle aux allures de jeune fille et un petit rat noir heu non un chaton noir sur l’épaule. Virginie avait l’air embarrassé mais elle ne manqua pas de lancer :

- Je vous ai manqué ?

Ce n’était pas avec prétention qu’elle le dit mais avec timidité et avec peu d’assurance.

- Ca va les petits. Pour qu’y ait moins de casse, je me charge d’elle. Lança une voix charmante, celle d’un homme, mature incontestablement.

Le dragon se tordit son long cou pour regardait l’homme qui venait derrière lui, Virginie le sentit frémir sous ces doigts, elle sentit aussi une grande impatience le prendre, elle en déduit donc que l’homme lui faisait peur et descendit de son dos en aidant Merle à descendre car même en étant un fauve, elle n’était pas agile du tout et avait vite mal quelque part, elle se plaignait d’avoir des courbatures aux fesses et au dos. Mais la jeune fille ne s’occupait plus d’elle quand elle comprit que l’homme en question n’était autre que le beau et drôle Hugh Jackman. Une lueur de mélancolie passa dans son regard, elle imaginait Caroline, elle qui aimait tellement Hugh, elle la voyait déjà bavé en le regardant, des petits cœurs au dessus de la tête et Isabelle à côté qui soupirait, Caro lançant : ‘’Ben quoi ? ‘’ Et Isa son fameux ‘’C’est pas compliqué’’ et lançant un discours sur comment ne pas tomber amoureuse. Le sourire revient aux lèvres de la française alors que l’homme aux épais cheveux brun foncé arriva devant elle. Elle du lever la tête pour le regardait.

*1m90 ? Ouah ! C’est grand !*

Le dragon était déjà partie dans la forêt, la peluche noire le regarda partir, elle n’avait pas quitté l’épaule de Virginie depuis. Merle était derrière et lui murmura un peu en colère :

- Dis tu ne pourrais pas un peu bouger ton cul. T’as l’air bien là mais quand même.
- Je suis fainéante de première catégorie. Lui lança-t-elle en dormant à demi.

Virginie et Hugh n’écoutait pas leur petite dispute et suivit des Twins et leurs amis, ils allèrent dans un grand chalet, c’était là où résidaient les australiens.
L’acteur emmena le petit monde dans un grand salon donnant directement à un escalier que mené vers l’étage. L’homme s’étala dans le canapé invitant les autres à s’asseoir aussi. Virginie était à ces côtés, physiquement, elle était là mais sa pensée était tournée vers le dragon qui était partie si vite.

- Bien. Tu as des questions ? Lui demanda monsieur Jackman.
- Des tonnes. Lui répondit-elle.
On va plutôt les faire une par une, ce sera plus simple.
- On va passer des heures dessus ? Demanda le chaton noir aux yeux entièrement bleu terne.
- Le temps qu’il faudra. Répliqua l’australien.

Le petite chose aux ailes de papillon allait répliquer quand une femme entra dans la pièce un balais en main.

- Pas de créature ! Pas d’allemand ! Pas de français ici !

Hurlait-elle en brandissant son balai comme une arme fatale. Ce n’était autre qu’une vieille femme banale qui était née en même temps que ce monde, elle faisait partie de ce décor, tout comme tout le reste du personnel de chaque bâtiments, ils se ressemblait tous à part leurs habilles qui étaient différents car ils étaient caractéristique de chaque groupe de gens, de chaque ethnie. Mais une flamme vient brûler le balai avec une bonne précision. C’était le dragon qui était réapparut, sentant le danger, la vieille femme faillit faire une crise cardiaque.

- Au meurtre ! On veut me tuer !Hurlait-elle en courant dans tout les sens.
- Pas du tout, j’ai juste voulu brûler le balai pas vous. Je ne supporte pas l’odeur de la viande de porc grillait. Lui répondit avec sagesse de lézard de feu de taille moyenne.

La gestionnaire du logis resta figé comme pétrifié de terreur, Merle s’approcha d’elle doucement et lui toucha la tête, la mémé fit un mouvement de bascule ce qui amusa la femme chat, rien que pour son plaisir, elle la poussa pour la faire basculer comme les bonhommes que l’on trouve en jouet et qui n’ont pas de pied mais un demi rond à la place.

- La martyrise pas trop. Dit le dragon en se posant sur le sol à côté de Virginie dans la même position qu’un chien avec les pattes avant croisé.
- Oh ! Elle est cassée ! Pleura Merle quand la vieille dame tomba parterre entièrement. »

Fâchée et triste la féline alla sur un fauteuil libre et se coucha en boule dedans.

La vieille ménagère se releva en vitesse et partie en cuisine sous le regard éploré de la petite rousse. Hugh se mit à rire et le dragon sans nom redressa immédiatement la tête et les oreilles. Mais après quelques minutes, le calme reprit sa place, chacun avait une tasse de café, de lait, de chocolat chaud ou de thé apportaient avec soin par quelques serveurs.

- Bien t’as du t’apercevoir que chaque fois que tu reviens dans ce monde, c’est comme s’il était en pause. Affirma l’homme chanteur, comédien et acteur.
- Non. Dit catégoriquement la fille qui n’avait pas le potentiel de l’homme.
- Tu ne t’es pas encore réveillé ? Demande Gustav. Enfin dans notre monde.
- Non.
- Ca fait rien de toute façon il y a déjà des personnes qui sont restés sept jours dans ce monde sans revenir dans le notre. Annonça Hugh.
- Le temps que tu passes ici que ça soit une heure, un jour, 3 ou 7 vaut à une nuit à dormir chez toi. Rajouta Bill alias Macky.

Virginie les écoutait avec une grande attention en caressant la tête de son compagnon à quatre pattes, le cracheur de feu. Elle se demanda même si ce n’était pas une femelle, en faites, elle ne savait rien ni sur lui ni sur le teddy-bear en miniature. Elle avait bien envie de l’appeler bisounours d’ailleurs, le joli surnom qu’un surveillant de son école disait en parlant des filles à l’internat.

En faite, à partir de ce moment là plus rien ne se passa pendant 2 jours consécutifs, les choses avaient changées depuis son arrivée, les gens ne voyaient plus Merle, Bisounours et Flamme comme des monstres. Eh oui, le dragon ou plutôt la dragonne c’est fait baptisée comme cela, plus à cause de son pelage qu’au fait qu’elle crachait du feu.
L’humaine passait beaucoup de temps avec elles, essayant de savoir plus mais chacune d’elles étaient amnésiques, ces félidés et êtres magiques ne savaient rien de leurs vies, qui elles sont et d’où elles viennent.
Pendant deux jours, Virginie n’avait pas quitté une fois ce monde pour retrouver le sien mais elle commençait à voir des choses étranges, la voix et la lumière revenait chaque nuit mais personne ne la voyait qu’elle et puis il y avait cette personne qui hurlait à l’aide les bras tendus dehors d’une cellule. La dragonne la poussait souvent à faire un genre de yoga pour en faite contrôlé ces choses qu’elle considérait comme des prémonitions.



Le troisième jour, Flamme et elle marchait dans les rues du côté des japonais quand un flash violant l’éblouit. Guidait par l’instinct, elle courut vers une bouche d’égout.

- T’es sure que c’est là ? L’interrogea le long cou.
- Affirmatif.

Flamme délogea donc le couvercle en plaçant sa queue dans un des trous. Elle possédait une grande force malgré son petit corps frêle. Mais lorsqu’elles plongèrent dans l’étroit tunnel, une voix s’éleva au lointain, c’était Merle qui arrivait avec Bisounours.

- Attendez-nous ! On vient aussi !

Mais quand elles arrivèrent devant la bouche d’égout, il était déjà trop tard, la femme chatte se laissa tomber sur les genoux, essoufflée, elle lâcha sa déception dans un :

- Sniiif !!!
- Que se passe-t-il demoiselle ? Demanda inquiet une voix derrière les félidés.
- Rien à part que Virginie et Flamme sont parties sans nous. Grogna le chat miniature sur un ton froid en se tournant vers Hugh.

L’homme s’approcha d’un pas nonchalant vers l’endroit où avait plongée les deux exploreuses et se pencha, assez curieux.

- Franchement, à votre place, je n’aimerais pas les suivre dedans, ça m’a l’air pas très sur.
- Ouais mais vous n’êtes pas à notre place. Répliqua sèchement Bisounours.
- Ooooh arrêtez vous deux ! S’énerva Merle.

Devant eux à quelques mètres une chose sortie du sol, éparpillant des gravas partout dans la rue, les gens étaient affolés mais curieux et s’approchèrent tous gardant quand même une bonne distance au cas ou ils devaient fuir. Le long serpent à quatre pattes tenait dans sa gueule une petite chose inanimée, on aurait dit un tout petit chien à la taille d’un rongeur avec de longues oreilles en pointes et deux tâches noires comme des cornes naissantes.
Flamme vient à la rencontre des gens, déposant assez brutalement le petit être sur le sol sous le regard étonné de l’acteur comique. Elle était dans un piteux état, saignant à chaque coin, fatiguée et boitant.

*Faut que j’y retourne.*

Pensa-t-elle fortement en espérant que Mister Jackman la comprenne car parlait était trop difficile. Mais il était inutile, Virginie arriva par le même tunnel qu’elle avait emprunté quelques minutes avant. Elle jeta une épée devant elle et tenta de se hissait hors du trou avec grand peine, heureusement Bill et Hugh eurent la bonne idée de venir l’aider.
A peine hors de l’égout, une chose monstrueuse sortie du trou cassant encore plus la chaussée, le petit rongeur blanc crème venait à peine de se réveiller de son premier évanouissement mais retomba de nouveau dans les choux en voyant un long vert de terre aussi grand qu’une tour des Etats-Unis.

- Tu devrais faire un régime la prochaine fois au lieu de tout démolir ! Lui hurla le chaton noir qui avait rejoint le beau dragon qu’elle prenait en admiration.

Le vers se tourna vers elle, il avait une grande bouche ronde avec pleins de petites dents pointues. Il cria, lâchant des grosses gouttes de baves sur les deux créatures magiques.

- Brosses-toi aussi les dents car tu pus de la gueule ! Rajouta Bisounours sans se laisser intimider.

Flamme, quant à elle n’était pas très sur de ce que faisait le petit chat, elle craignait qu’il ne les attaque encore déjà qu’elle avait du le fuir deux minutes plus tôt, elle allait le faire remarquait à l’être aux pupilles en fines amandes. Mais la chose visqueuse ne lui laissa pas le temps et elle du prendre son envole. Les artistes n’étaient déjà plus dans les rues, se cachant comme ils le pouvaient et aussi loin que possible. Seuls quelques uns étaient restés, notamment les TH, Hugh, Hilary Duff, Michelle Trachtenberg et une que Virginie n’avait pas encore rencontrée mais qu’elle adorait beaucoup aussi, celle qui a fait Buffy contre les vampires et qui s’y connaissait bien en monstre, c’était Sarah Michelle Gellar.

Flamme faisait du surplace dans les airs, tentant de brûler son assaillant avec des boules ou des rafales de flammes, mais cela ne faisait rien au grand vers qui la frapper toujours à coup de dent. Elle ne hurlait à l’aide, non, elle essayait plutôt de faire en sorte d’éloigner la vil créature des habitations, mais seulement voilà, le vers monstrueux avait un but, celui de tuer le petit rat blanc et aussitôt s’être débarrassé des gêneurs comme les animaux volants par un violant coup de queue, il se dirigea vers la toute petite chose mignonne allongée sur le sol, Merle la prit donc dans ces bras et fit tout son possible pour s’abriter quelques parts mais sans succès, le démon la regagna et l’envoya valser contre un mur.

Sans était bien trop pour la jeune miss Vi encore privée de beaucoup d’énergie, elle voyait ces amies tomber comme des mouches un à un, certes, elle n’allait nécessairement pas réussir à le tuer mais au moins le faire fuir, le blesser suffisamment pour qu’il parte.

Plus facile à dire qu’à faire, sa peau était tellement dur et une simple épée n’allait pas suffire, elle en avait fait l’expérience tout juste avant dans les égouts, simplement là, le petit rat était en danger et sans savoir pourquoi mais guidé par son instinct, elle décida le tout pour le tout de le défendre.

- Hey ! Cria-t-elle d’une voix chevrotante en se relevant difficilement. - L’affreux ! Tu fous la paix à mon rat de compagnie ! Ok ?

La vilaine créature grogna et très rapidement, en un éclair se retrouva devant la jeune fille, à quelques millimètres, cette dernière n’attendit pas de se faire dévoré pour attaquer, en concentrant toute sa force, elle planta l’épée dans le palet du haut de la grande bête affreuse. En colère et blessée, elle s’enfuit vers le trou qu’elle avait fait tout juste avant.

Boueuse, fatiguée, blessée et transpirante, Virginie soupira en se laissant tomber sur le sol, Hugh Jackman s’approcha d’elle.

- Si tu ne serais pas aussi sale, je t’embrasserais. Lança-t-il sur un ton jovial.

Un grognement se fit entendre, c’était Flamme qui avait retrouvé ces esprits et qui venait presque en rampant vers le groupe. Puis lasse de bouger, elle s’écroula juste devant les pieds de celui qui avait fait dans le film X-men, celui qui était drôle et charmeur, le prince parfait pour une des amies de Virginie qui n’était pas là pour le voir aujourd’hui. Le géant se pencha vers la créature de feu et lui caressa la tête en lui souriant, si la dragonne pouvait rougir, elle serait rouge jusqu’aux oreilles, ce moment de tendresse fut gâché par un reniflement des moins agréables au monde, les têtes se tournèrent vers la petite bête blanche aux yeux intensément bleu nuit. Le petit rat s’était réveillé et pleuré à chaude larme, une vision qui n’avait rien de mignon, il avait le nez dégoulinant.

- Qu’as-tu ? Demanda Merle en le touchant de sa patte avec curiosité.
- Je… J’ai… Je veux rentrer chez moi ! Hurlait la petite bestiole en colère.
- Hey ! Ne crie pas ! Ce n’est pas la peine de nous faire le lapin en colère. La réprimanda Flamme dans un dernier souffle avant de s’endormir sur les pieds de Hugh Jackman. »


Quelques heures plus tard, tout le monde était rentré dans l’auberge alsacienne qui était devenu un vrai moulin. Depuis que miss Virginie était arrivée dans ce monde, elle avait changé les mentalités, les groupes allemand, français, anglais et d’autres encore pouvaient enfin vivre ensemble, il n’y a plus de répartition, plus d’obligation et quelques interdictions étaient supprimés à part le fait de sortir la nuit qui vraiment était hors de question. Dans sa chambre, Virginie était avec ces compagnons, tous étaient réveillé et en pleine forme, même le petit rat baptisé Sarah par l’humaine car avec la remarque de la dragonne elle avait vraiment l’impression de revoir ces amies. Mais au faites, c’est vrai, leurs comportements ressemblaient vraiment à ceux de ces amies.

*Serait-ce possible ?*

Elle caressait délicatement la tête du mi chien mi dragon dont la tête était posé sur ses genoux, toutes assises sur le sol, elles étaient silencieuses et entendaient les éclats de rire en bas. Le petit groupe aurait bien voulu les rejoindre dans le salon mais ils les avaient obligés à se reposer.

*C’est donc ça le destin qui m’est réservé ? Franchement j’aurais préféré autre chose Nora.*

Elle soupira légèrement sans déranger le calme des autres. La femelle dragonne se réveilla doucement, bougea la tête.

- J’aurais préféré que ça soit Hugh qui me gratte la tête. Murmura-t-elle.
- Tu veux que je le cherche ? Lui lança Merle sur le ton de la provocation.
- Tu ne… Commença Flamme mais déjà la chatte rousse prit ces jambes à son cou.
- Attends on vient avec toi ! Hurlèrent les deux autres êtres magiques en s’élançant à sa poursuite.

Mais il était hors de question pour Flamme de se rendre ridicule à cause de ces trois chenapans, se laissant aller par son instinct, elle cracha un long filet de feu. Mais à ce moment là la porte s’ouvre, on pourrait croire que ce soit Hugh qui arrive mais c’était Tom Kaulitz avec de quoi se nourrir et notamment un pot de nutella. Malheureusement, se fut le plateau qui prit feu, tellement que c’était chaud, Tomy le laissa tomber sur sol.

- Que se passe-t-il là haut ? Hurla la vieille femme alsacienne.
- Rien du tout ! Lança Tom regardant la créature de feu d’un mauvais œil.

Virginie se leva, laissant tomber la tête du dragon lourdement sur le sol.

- Aïe ! Merci bien ! S’exclama-t-elle.

La jeune fille bafouilla un petit désoler et alla plutôt aider le garçon à éteindre le feu qui brûlait également le tapis. Sarah revient de la salle de bain où elle avait prit un seau et de l’eau, en courant sur deux pattes comme un pingouin, elle arriva en s’écriant :

- Attention j’arrive !

Elle s’emmêla les pattes avec le pan du tapis et tomba dans le seau, le feu fut éteint et le tapis partit en cendre pendant que Sarah se noyait dans le pot en plastique vert. Flamme alla la récupérer et Bisounours lui dit :

- Alors qu’il y a le feu toi tu barbottes dans l’eau !?
- Tu peux te taire, tu nous as à pas aidé non plus. La cassa Tom.
- Moi je suis fainéante de première catégorie.

Tom n’était pas du genre à s’énerver très vite, il n’y avait que Bill qui pouvait le faire monter sur ces grands chevaux. Il resta donc très calme face à la petite chose qui elle n’arrivait pas à se contrôler et hurlait au lieu de parler normalement. Pendant leur petite entrevue, Flamme posa Sarah sur le lit et Merle ne put s’empêcher de tâter du doigt le ventre bien rempli du petit rat. Un jet d’eau sorti de sa bouche, cela amusa beaucoup le félin roux qui continua de plus bel. Flamme et Virginie était l’une à côté de l’autre près de la fenêtre, elles observaient les deux scènes comiques. La porte s’ouvrit envoyant Bisounours contre un mur et bousculant un peu Tom.

- Qu’est-ce qu’il vous arrive enfin ? On vous entend jusqu’en bas !

C’était Hugh qui venait aux nouvelles, il entra donc dans la pièce et remarqua le chat noir sur le sol, assommé encore par le coup.

- Elle a quoi ?

Le lézard de feu et son amie humaine se regardèrent essayant de ne pas pouffer de rire.
Hugh Jackman posa son regard de braise sur chaque personne, Flamme frémit, Virginie le sentait sous ses doigts qu’elle avait poser sur son long cou.

*Elle a des réactions d’humain ? Est-ce…*

Elle secoua légèrement la tête enlevant ces idées qui la perturber de plus en plus à chaque fois qu’elle y penser. Contrairement à Tom qui avait vraiment confiance en lui-même, elle, elle se posait mille et une questions, elle marchait sur des œufs chaque fois, elle avait vraiment du mal à prendre une décision.

- Tom je croyais que tu étais venu leur apporter à manger. Pas leur servir…

Il montrait du bout de son menton pointu le plateau contenant des morceaux de verres et du nutella renversé. Tom ne dit rien, mais on pouvait voir qu’il était quand même exaspéré.

- Vais voir ailleurs. Moi, je ne suis pas la bonne à tout faire ici.
- Et tu comptes aller où comme ça ? Le questionna toujours Hugh très curieux.
- Dans un coin de pelouse ou je serais tranquille.

Il fit un clin d’œil à Virginie et sa dragonne avant de partir. L’australien soupira et récupéra donc le plateau.

- Je vais demander à la patronne de vous ramenez autre chose. Déclara-t-il en sortant également.

Toutes acquiescent d’un hochement de tête alors que les deux petites peluches se réveillent avec difficulté.



Le temps passe très vite, la nuit arrive et le groupe de non star est là, en cercle sur le sol, elles ne se parlent pas mais mangent simplement la nourriture offerte par la vieille dame Alsacienne.

- Tu as l’air d’être sur les nerfs. Pourquoi ?

Lança une voix si sage et douce qu’elle fit frémir Virginie à qui était destinée la question. C’était Flamme qui pourtant ne la regardait pas et mangeait les yeux fermaient des céréales.

- Moi !? Sur les nerfs !? Pourquoi tu me demandes ça ? Je ne suis pas sur les nerfs ! S’affola-t-elle transpirant à grosse goutte par l’anxiété et la surprise de cette question.
- Tu n’arriveras pas à me mentir cette fois-ci, on est lié par la penser ne l’oublie pas. Lui répondit-elle légèrement énervée. »

Rien que par cette phrase la vérité éclata au grand jour, ces soupçons étaient bel et bien réel, il n’y avait plus de doute possible, elle n’avait pas vraiment eu le temps encore de parler à Flamme, elle ne pouvait donc pas lui mentir, si elle avait dit cela c’est qu’avant, elles se connaissaient déjà et elle lui avait menti. Elle pensa tout de suite à son amie depuis trois ans, Caroline, elle l’avoue, elle lui avait beaucoup menti surtout à propos de ces sentiments, quand, elle n’allait pas bien mais c’était dans le but de ne pas l’inquiéter, ne pas la mettre dans l’embarras avec toutes ces histoires de cœurs et de famille. Sûre d’elle, elle se dressa, le dos bien droit puis lança :

- Caroline ?

Ces yeux se plissèrent attendant la réponse de la dragonne qui fit des yeux ronds comme des soucoupes. Dans ces yeux une flamme s’alluma rendant son regard plus vivace, quelque chose se réveillait en elle, la même chose se produisait chez chacune des autres créatures. Des images défilaient à très grande vitesse dans leurs têtes, c’étaient presque les même étant donné que depuis un an elles sont dans la même école. Et oui, Flamme était bien Caroline, Bisounours c’était Isabelle, Merle n’était autre que Laetitia et Sarah c’était… Sarah, elle n’avait pas changé de caractère. Cette simple question, ce nom avait déclenché une avalanche sur les quatre êtres magiques, aucune ne réagissaient, la lumière des lampes les aveuglées presque après le passage d’une année d’images devant leurs yeux. Virginie les regardait d’un air assistant et curieux, un quart d’heure était passé maintenant et aucun mot n’avait brisé le silence de la chambre. La dragonne tourna la tête vers l’humaine toujours sans prononcer un mot. Toute les deux se regardèrent sans parler, rien sur leurs visages laissait paraître quoi que se soit.
La situation tourna court car la lumière se mit à vaciller avant de s’éteindre entièrement, Laetitia voulut hurler de terreur, de sa voix aiguë et forte, mais Isabelle l’arrêta très rapidement, de ces petites ailes bleues, elle s’envola pour lui mettre une pomme dans la bouche, Sarah se mit à renifler bruyamment au bord des larmes. Tout les regards étaient posés sur la porte, Virginie le savait car depuis qu’elle était là, la nuit, cet être maléfique venait la tourmentée.

Elle l’avait appelé la Tourmentine mais pourtant elle était la seule à le voir jusqu’à ce soir là. Aussi étrange que ça puisse paraître, elle était la seule à ne pas s’être réveillé de ce rêve si proche de la réalité. Alors que toutes les stars revenaient dans leurs lits respectifs puis le soir revenait dans ce monde sans qu’il ait bougé d’un poil pendant leurs absences, elle, elle était là 24 h sur 24. Non parce qu’elle rêve éveillée, cela n’avait rien à voir, juste qu’elle ne pouvait pas retourner dans son monde. Mais ça encore, elle l’apprendra plus tard. La même lumière, la même ombre et cette voix raisonnante. Ses yeux ne quittèrent pas la porte en bois de bouleau, mais d’une voix murmurante, elle s’adressa à son amie :

- Je crois comprendre… Enfin je crois.
- Vas-y je t’écoutes. Chuchota Caroline.
- Cette femme a fait apparaître des monstres dans ce monde. Moi aussi.
- Merci.
- Nan mais je ne te traite pas de monstre. Laisse moi finir.
- Et après on fait quoi ! ? Hurla Isabelle en faisant sursauter tout le monde.

Caroline : la dragonne rouge de feu posa une griffe sur son museau pour que le chaton noir se taise. La voix s’éleva disant toujours les même chose sans relâche, on dirait même qu’elle ne voyait pas la présence des autres créatures féeriques. Même si elle tremblait encore devant cette voix fantomatique, miss Virginie n’avait plus peur d’elle. Elle reprit donc la parole normalement, ne se méfiant plus de cette chose sans consistance.

- Si comme moi, elle avait invoqué ces âmes, qu’elle les avait transformé en créatures maléfiques car elle les voyait comme ça.
Ah parce que tu me vois comme une demi chatte. S’interposa Merle/Laetitia.
- Ouais. Une chatte géante. Répliqua ironiquement Vivi dont les idées pervers commençait à germer facilement.
- Donc tu veux dire, que tu nous aurais appelé dans ce monde et qu’elle avant toi avait fait pareil. Réfléchit Caro/Flamme à haute voix.
- Appelé… Pas exactement. Mais je m’ennuyais de vous dans ce monde et vous êtes apparut. Se défendit Ginie.
- Donc tu pourrais appeler Alexandre et Fabrice. Ricana Bisounours.

Caroline et Virginie étaient outrées par cette idée spontanée de leur amie. Mais pourtant pour la dragonne, l’idée n’était pas mauvaise, elle voudrait bien savoir à quoi ressembleraient les 4 surveillants de leur lycée ici même et même le reste du groupe même pas encore présent dans ce monde, mais elle savait bien que la grande brune n’allait pas accepter ça aussi facilement, être face à Alexandre, le beau surveillant à ces yeux n’allait pas être facile, elle rougira et sera toute timide.

La jeune brune réfléchissait aussi, d’un côté cela pouvait être amusant mais d’un autre à quoi lui servirait de faire venir les surveillants ? Elle risquerait de les faire tuer et ce n’est pas trop ce qu’elle désire faire, la vie et le bonheur de ces proches étaient bien plus important que sa propre vie et elle avait déjà fait venir trop de personne cher à son cœur dans ce monde. Pourtant, elle voulait se débarrasser de ces démons et aucun des chats n’y arriveraient et seules, elle et Caroline contre un nombre bien plus grand, c’était de la folie. Elle se leva donc et se concentra très fort sur l’image des surveillants ensemble dans leur bureau mais rien de se produisait.

- J’y arrive pas ! Se lamenta-t-elle.
- Concentre-toi un peu plus. Lui ordonna Coco/Flamme.

Ne se faisant pas prier une deuxième fois, elle ferma à nouveau les yeux, joignit ces mains et supplia la Terre entière pour que les hommes et même Emilie et Nora les deux surveillantes viennent les aider. Mais encore une fois de plus, rien ne se passa. La voix devenait de plus en plus forte, répétant ces mots, réveillant finalement quelqu’un qui par manque de bon sens sortie de sa chambre et hurla hystérique en voyant la chose. Quelqu’un était en danger et seules la dragonne et sa dragonnière pouvaient l’aider. Sans attendre, Virginie enfourcha Flamme et toutes les deux foncèrent dans la porte écrasant la chose sur le sol et libérant le pauvre petit serveur de l’auberge.

Après avoir détruit la porte de la chambre, Caroline s’attaqua au plafond, d’un long jet de flamme. Le vacarme occasionné réveilla tout le monde aux alentours, les lumières s’allumèrent un peu partout. Le fantôme qui avait l’air d’un de ces rois maudits du seigneur des Anneaux, n’avait pas de grand cheval noir mais il pouvait voler sans ailes comme l’être magique représentant le dragon. Le fantôme portait un casque vraiment étrange, on ne voyait pas un bout de sa chair comme s’il n’avait pas de visage mais pourtant le casque tenait et bouger comme s’il y avait une tête, intégré au fer rouillé de grandes épines tout autour du crâne comme une couronne.

Dans les rues, les deux amies étaient poursuivit très vite par une horde de monstres volants et rampant. C’était une nuit profonde, sans étoile, une nuit proche de l’enfer, l’atmosphère était lourde. Virg’ et sa compagne survolaient le monde des rêves sans s’arrêter, miss Caroline commençait doucement à fatiguer, doucement, elles perdaient de la vitesse et de l’altitude. De retour dans la rue des Alsaciens, Caro se posa sur le sol et sa camarade descendit aussitôt.

*Quand je t’ai rencontré sur cette Terre, j’étais en danger. Tu m’as sauvés peut-être que… *

- Où vas-tu ? Lui demanda Caroline intriguée.

Elle venait de la couper dans ces pensées et tout en se disant ces quelques mots, elle avançait vers les fantômes et autres monstruosités qui approchaient dangereusement.

*Pas de regret.*

Elle stoppa son avancé et resta planté là, en plein milieu de la route, le visage impassible et le regard vide.

- Restes pas là ! Hurla Flamme en s’élançant vers elle.

Mais sans crier gare, un éclair la foudroya de plein fouet, par une telle violence, elle tomba en arrière la tête heurtant violemment le sol. De fines particules bleue cristal s’envola comme si elle se désintégrer mais en faites, elle redevenait simplement une humaine. Celle que Virginie connaissait avec ces longs cheveux noirs, rebelles et ondulés. Juste derrière elle, Bill, Tom, Gustav, Georg, Hilary, Skye, Sarah Michelle Gellar, Hugh, Michelle et même une petite demoiselle qui s’appelle Ellen Page arrivèrent en courant. Le grand australien prit Caroline dans ces bras comme s’il allait la protéger comme ça.
Pendant ce temps devant eux, Virginie était confronté aux monstres mais contrairement à ce que penser les autres, elle ne les attaquait pas, elle ne bougeait pas d’un pouce, les bras levés, elle se prenait des multitudes de coups, des éclairs, des épines, des coups de griffes. Elle résistait pourtant, serrant les dents pour ne pas hurler. Spontanément, Bill allait se jeter à corps perdu dans la bataille, mais Tom qui était plus réfléchit le rattrapa et le poussa en arrière. Tous portaient encore leurs pyjamas, les frères Kaulitz était torse nu avec un boxer noir, ce qui est une habitude pour eux.

Le dernier coup fut portait par le fantôme noir qui avait une épée cachée sous sa cape, il transperça l’adolescente au niveau des côtes, fatiguée et ensanglantée, elle tomba sur le sol froid et humide.

Alors qu’on pourrait croire qu’elle était morte une lumière aveuglante l’entoura, une lumière réparateur pour elle mais dangereuse pour les démons de la nuit qui se voyaient fondre comme neige au soleil par cette magie soudaine. Quatre trous noirs se formèrent au dessus des têtes des créatures, une petite boule lumineuse tomba dans la bouche béante du géant vers, deux boules blanches de taille moyenne s’écrasèrent sur les fantômes qui avaient une consistance contrairement à leurs voix et une silhouette tomba sur un gros singe.

- Enfin les voilà. Murmura Caro qui se réveillait doucement.
- Qui ça ? Questionna Isa qui trouva seule la réponse. Ah ben, c’est pas trop tôt, sont lents à la détente ceux-là. Foutent rien de la journée et en plus ils sont en retard !

Caroline tomba à nouveau dans les pommes et Hugh Jackman la serra un peu plus fort contre lui. Enfin la lumière disparut autours de Virginie qui était allongée au sol comme avant mais ne saigné plus, elle avait l’air de dormir paisiblement. Les trois choses se relevèrent, c’était un loup entièrement blanc, un tigre du Bengal et une femme à demi nue, la peau matte et des bijoux couvrant son corps. Tom la regardait bouche bée alors que les autres détournaient la tête, lui il avait bien du mal à regardait ailleurs.
Le vers de terre scintillé de plus en plus avant d’exploser en mille morceaux. Une petite fée voletée autours de ces amis, elle avait l’air sur existée mais aussi effrayée, s’en était de même pour les autres personnages avec elle.
Ellen Page avança donc vers l’adolescente encore allongée sur le sol, l’air de rien, elle s’accroupit pour voir si elle allait bien, personne ne voyait ce qu’elle faisait tous était occupé par cette soudaine apparition. Mais à peine avait-elle touchée la grande brune que le tigre arriva entre elle et l’endormie en grognant.
Le corps inanimé bougea enfin, comme si elle sentait qu’Ellen était en mauvaise posture, Virginie se réveille pour la défendre face à Alexandre devenu un tigre. Haletante comme si elle avait courue un marathon, elle se redressa. Les monstres étaient parties en voyant le plus gros et moche exploser rien que par une toute petite fée. Après le choc de l’événement les autres s’approchèrent du petit groupe, Caroline sur le dos de son plus grand acteur favori. Si elle pouvait ronronner comme un chat, elle le ferait mais on pouvait voir un simple sourire satisfait sur ces lèvres. Virginie caressa l’épaisse fourrure du tigre, elle le sentit même frissonner sous ces doigts mais en tout cas il se calma.

- Tu nous présentes ? Demanda Hugh en essayant de remettre de l’ambiance dans le groupe.
- Moi, c’est Emilie, voici Nora, Fabrice et Alexandre. Lança jovialement la petite fée en montrant l’amazone, le loup et le tigre.

*Ils ne sont pas amnésiques.*

Se dit Virginie soulagée. Mais en plus, ils se reconnaissaient bien que le physique ait pas mal changé.

*Leur amitié doit être tellement forte.*

Certes aucune bride de leurs mémoires n’a été modifié en arrivant dans ce monde mais ils étaient perplexes encore par ce qu’il leur arrive, ce fut donc Sarah Michelle Gellar et Hugh Jackman qui durent leurs raconter de A à Z la vie dans ce monde alors que les jeunes adolescents et adultes de moins de 25 ans dormaient paisiblement dans les étages. Ni Virginie ni ces amies n’étaient retournées dans leur monde encore. Caroline reprit sa forme de dragonne pendant le sommeil. Une semaine entière passe ou malheureusement Alex et Tom ne se supportaient pas, Caroline entraînait Virginie à contrôler son don d’empathie reçut la nuit même ou les quatre pions étaient arrivés. Grâce à ce don, elle a put libérer quelques stars prises dans les filets de la reine blanche. Pourtant, elle ressent et voit encore et toujours cette même scène, un cercueil avec une personne enfermée dedans, le visage est flou, mais cette personne cri à l’aide et se fait enterrer. Elle n’arrive pas à canaliser son énergie pour trouver la source même avec l’aide de ses amis.



La troisième semaine touche à sa fin, aucun n’a encore retrouvé leurs doux foyers, Virginie marche dans le parc, Sarah et Laetitia se battant dans l’herbe, Isabelle discutait tranquillement avec Mika Nakashima dans l’ombre d’un chêne, Caroline était avec Hugh Jackman parlant aussi et surtout ce lançant des défis sur le sport. Nora et Emilie rejoignent l’adolescente.

- Ca va ? Lui demanda l’amazone en posant une main sur son épaule.
- Moi ? Toujours ! Lui affirma la demoiselle en s’efforçant de sourire.
- Tu n’as pas encore pu rentrer chez toi ? Questionna Emilie inquiète.
- Non et je pense pas rentrer de si tôt. Soupira miss Vivi.
- Il ne faut pas dire ça. Tu rentreras chez toi un jour. L’encouragea Nora.
- Oui, un jour, quand j’aurais découvert ce qui me retient ici.

Toutes les trois regardèrent les gens qu’elles adorent.

- Tu ne seras pas seule. Tes amis sont là. Lui confia la belle femme.
- J’ai quand même peur. Lui révéla la jeune fille.
- Tu ne peux pas avancer sans crainte de ce qui t’attends. Mais on te soutiendra. Annonça Emilie la belle fée blonde.

Un silence s’interposa entre les jeunes femmes, il était de courte durée car Virginie leur dit :

- Ca te va bien d’être une amazone.
- Merci mais ça me gêne d’être aussi nue.
- Hum. Hum. Lança une voix fluette à l’oreille de la fille brune.
- Tu es toute mimi en fée aussi. Se rattrapa cette dernière.

La conversation fut coupée par un grand bruit comme s’il y avait une explosion, tout le monde se redressa aux aguets et près à agir s’il le fallait mais ce n’était que Tom Kaulitz qui venait d’inventer un tour à jouer à Alexandre le majestueux tigre qui lui courrait après.

- Lui je l’aurais imaginé en coq.

Lança pertinemment Isabelle, ce qui fit rire le trio de choc et leurs amis. Tandis que Tom courait toujours avec Alexandre qui grognait :

- Je te croquerais la peau des fesses. Tu ne perds rien pour attendre !

DEUXIEME PARTIE : Un air de famille

Le jour se lève, la nuit devenait plus longue et les jours plus courts, mais le soleil et le bon vivant d’un été était toujours au rendez-vous.

Dans le lieu ou s’était regrouper les stars et leurs nouveaux amis non stars, régnait une atmosphère paisible et bon vivant. Il devait être 8 heures du matin, Caroline : toujours sous sa forme de dragon roux, Alex : en tigre et Fabrice : en loup jouaient aux cartes avec Hugh Jackman.

Pour l’instant, c’était la dragonne qui menait face à ces hommes, Alexandre soupira même, fatigué comme toujours mais cette fois-ci, il avait une bonne raison car Virginie et sa troupe ne s’était pas encore retrouvé dans leurs vrais lits, avec leurs familles dans leur monde ou aucun monstre ne venait perturber leurs routines.

Ils rencontraient chaque jour une nouvelle personnalité. Parfois c’était bien plaisant de pouvoir discuter sans le problème de la langue avec l’autre personne mais pour Alexandre ce n’était vraiment pas la joie, il détestait ça, les femmes se jetaient sur lui pour le caresser comme s’il était un chaton et il grognait de colère en leur disant de le laissait en paix, pour Fabrice et Virginie c’était trop drôle et le taquinait énormément avec ça. Tom, lui ? Il essaye moins de l’embêter depuis ce fameux jour ou le tigre blanc lui a arracher son pantalon large et son boxer.

Une horloge dans l’hôtel très montagnarde sonna sur les coups des neuf heures. Du bruit ce fit entendre au 1er étage, quelqu’un venait de se réveiller et faisait un bouquant d’enfer en descendant les marches.

- Salut à tous ! Ca va ?

Cria une voix de fille derrière Fabrice et Alexandre dont celui-ci s’effraya et fit voler toutes ces cartes en l’air.

Une jolie tête blonde arriva toute heureuse et en pleine forme dans le grand salon.

- La prochaine fois, préviens de ton arrivée. Gronda Alexandre en allant dans un coin se coucher.

Mais la jeune adolescente qui était présente fit comme si elle n’avait rien entendu et dit toujours amicale et douce :

- Elle n’est pas avec vous Virginie ?

Cette jeune fille s’était Hayden Panettiere, il y a deux jours, Virginie et Caroline l’avaient rencontrée.

# Flash back : 2 jours en arrière. #

C’était le matin, l’aube venait tout juste de se lever. La rosée du matin tombée goutte à goutte des feuilles pour s’écraser contre les fronts de trois charmantes adolescentes faisant un petit footing le matin, la première était une jeune fille aux cheveux dru et épais de couleurs noirs avec des lunettes et un jogging gris : Caroline, la suite, celle qui la suivait de très près, c’était Virginie, cheveux bruns roux délavé, long et en couettes, elle portait un ensemble moulant noir puis celle qui était vraiment tout derrière, c’était Isabelle, de longs cheveux blonds foncés et de petite taille. Contrairement à ces deux amies, elle abandonna facilement la course.

- Bon, je vais rentrée, on se voit plus tard.

Lança-t-elle en partant tranquillement vers l’hôtel, les deux autres se regardèrent et éclatèrent de rire, c’était du Isabelle tout crachée.

- Mais ce n’est pas compliqué.

Lança Vivi sur le ton que prenait souvent Isa quand elle devait leur expliquer la chimie.

Riant toujours, elles couraient à travers les rues, réveillant beaucoup de monde au passage et se rendirent dans le parc, reprenant doucement leur sérieux. La miss Caroline ralentit l’allure, comme quand elle est sous sa forme de dragonne, elle peut percevoir la présence des gens à cause de leurs chaleurs émane de leurs corps, une personne les espionnait dans les buissons, par la pensée comme au premier jour, elle communiqua son ressentiment à son amie qui par curiosité s’approcha de ces fameux buissons en faisant genre qu’elle voulait simplement se reposer contre un arbre. Là quand elle sentit la présence inconnue être très proche d’elle cachait dans les buissons, elle se jeta dessus faisait des roulés boulets dans l’herbe humide. Puis elle se redressa, bloquant les bras et les jambes de la personne comme lui avait appris Sarah Michelle Gellar, car oui, Sassy apprenait à Vivi à se battre, elle vit une tignasse blonde, des yeux bleus, un visage rond avec un menton pointu. Ce n’était autre que Hayden.

Irrésistiblement, les deux filles rougirent autant l’une que l’autre, Vii se dégagea et avec son amie aida l’actrice à ce relever.

- Désoler je ne savais pas que c’était que vous miss Panettiere.

S’excusa l’adolescente en regardant le sol tout en se tordant les mains, elle ne savait plus où se mettre tellement la gêne était palpable.

- C’est moi qui suis désolé, je voulais que te rencontrer, j’entends beaucoup parler de toi et tes amis sans te voir. »

Elle aussi était mal à l’aise et Caroline le voyait bien, comme à son habitude, elle soupira presque exaspérée en levant les yeux vers le ciel. Cette attitude attira le regard des deux autres filles, Hayden était un peu surprise mais Vi souria, elle connaissait la femme dragon assez bien pour ne pas être surprise par ces réactions de garçon manqué.

- Il n’y a pas de problème à ça, je t’invite volonté dans notre logis.
- Mais… Heu…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase de Caro reprit sa forme d’être magique et les invitèrent à monter sur son dos. Hésitante, l’actrice compositrice avait peur de cette chose non humaine mais le sourire franc et complice de l’adolescente brune la persuada de monter.

# Fin du flash back #

Dans son coin, Alexandre grognait toujours. En temps normal, il n’était pas comme ça, c’était un jeune homme doux, timide et très discret mais depuis qu’il était dans ce monde et que Tom Kaulitz envisageait à chaque seconde de lui faire une mauvaise farce, Alex était devenu plus aigris. Certes les personnes qui le connaissaient bien dans le monde réel disaient de lui que c’était un homme fier de sa personne, râleur sur les bords mais qui mettait du sien quand il fallait travailler. Tous les regards se tournèrent vers lui mais il ne remarqua rien, la tête tournée dans une autre direction. Pourtant un rire très frêle, très doux comme un ruisseau limpide se fit entendre et une petite fée virevolta vers la jeune actrice compositrice pour se déposer sur son épaule. Son rire avait quand même attiré ‘’le gros’’ (surnom donné par Fabrice) qui avait dressé ces oreilles pour mieux entendre.

- Elle est partie très tôt ce matin avec Sarah Michelle Gellar pour un entraînement.
- Et tu ne sais pas où elles sont allées ? Insista Hayden.
- Hum hum, fit Emilie, en secouant la tête en signe de dénégation. Je les ai juste entendue parler dans la cuisine ce matin.
- Toi, tu es trop curieuse. La réprimanda Fabrice avec son air de vieux loup sage.

Un soupir pas très discret cassa le silence qui venait à peine de s’installer, il avait quelque chose d’inhumain, d’ancestral, c’était un peu normal vu que Caroline était un dragon, elle s’était levée, sur ces quatre pattes elle avança bien qu’elle aurait pu le faire sur deux, mais quatre c’était plus pratique.

- Grimpe, je t’y emmène.

Lui proposa-t-elle en se baissant légèrement pour que miss Panettiere puisse y grimper.
Aussi rapide que les sombrals dans Harry Potter, aussi vive que les flammes, Caroline s’élança dans les airs.

- Non, attention Caro... !!!

S’écria Emilie d’une petite voix fluette quand elle vit horrifiée le dragon chien foncer dans le plafond, cassant ainsi plusieurs étages et assommant la pauvre adolescente sur son dos.

- Oups. Désoler. Ca va aller ?

La fausse blonde ne répondit pas vraiment, juste quelques gargouillis qui ressemblaient à un oui. Si à ce moment là tout devenait un dessin animé ou plutôt un manga, on verrait, la petite demoiselle sur le dos de dragon poilu, de la bave coulant du coin de ces lèvres et des larmes aux yeux. Mais alors qu’elles se dirigeaient de plus en plus vite vers le parc sous un soleil éblouissant, une lumière rose aveugla presque la dragonne. Ne voyant alors plus rien, elle fit un piquer vers le sol. Hayden s’accrocha à ces poils, hystérique, elle tirait dessus comme si elle voulait faire redresser l’être magique, une technique que l’on apprend quand on fait pilote d’avion.



Non loin, dans les buissons, Sassy alias Buffy Summers était avec l’adolescente du nom de Virginie. Toutes deux se battaient, Sarah apprenait tout ce qu’elle avait apprise pendant ces films mais aussi parce qu’elle faisait vraiment de la boxe et kick-boxing.

- Je suis fatiguée Sassy ! Se lamenta Vii. Si on faisait une pause ?
- Hors de question. On est même pas à la moitié de l’entraînement.
- Maieeeeeeuuuhhh…

Trempée, fatiguée et couverte de bleue, l’adolescente était du genre à vite baisser les bras et sa garde. Du coup, la femme en profita pour ce jeter sur elle et la faire voler de l’autre côté d’un buisson. Sur le chemin de cailloux, Skye Sweetnam passa, elle avait changé de coupe, elle avait fait une coloration rose et ça lui allait plutôt bien.

Roulant l’une sur l’autre, les deux brunes arrivèrent devant des chaussures roses pâles à très hauts talons de la chanteuse de rock. Miss Gellar était dos aux gravats et pu voir une chose tomber du ciel.

- Tiens, c’est quoi ça ?

Demanda-t-elle intriguée. Alors tout le monde regarda au ciel, les deux qui se battaient avant se levèrent pour mieux voir ce qui piquer du nez.

- C’est un pigeon qui tombe. Annonça Skye Alexandra Sweetnam.

Deux hommes approchèrent du petit groupe de femmes, l’un d’eux était petit, musclé et châtain clair, l’autre plus fin, plus grand avec des cheveux épais et bruns foncés. Tout comme elles, ils regardaient vers le ciel, la chose tomber.
Le plus petit des deux qui se tenait tout juste à la gauche de Virginie s’exprima en français pour Virginie mais en anglais pour les autres personnes autours.

- C’est tout simplement un objet volant non identifié. C'est-à-dire un extraterrestre qui nous rend visite. »

Il parlait avec un tel sérieux, comme s’il savait tout sur tout, il attira les regards, surtout des jeunes femmes autours de lui qui lâcha quelques minutes du regard pour se poser sur le visage carré de Jensen Ackles. Les adultes le regardaient comme si c’était lui l’ovni, même son ami : Jared le regardait comme ça. Mais Skye Alexandra et Cécile Laura Virginie éclatèrent de rire en même temps devant l’absurdité de la chose. Lentement, le visage impassible et le regard froid, Mister Ackles tourna la tête vers la jeune adolescente aux yeux noisettes (ce n’est pas Skye).

Jensen Ross Ackles faisait 1 m 83, c'est-à-dire la même taille que Bill Kaulitz, alors que Jared Padalecki en fait 1 m 93 ce qui veut dire 3 centimètres de plus qu’Hugh Jackman.

*C’est Coco qui va être contente de pouvoir mater le ciel.*

Se dit Virginie en ne quittant pas une seconde le regard soutenu, il avait un regard marron vert, un petit sourire aux coins des lèvres illumina son visage, le rendant moins effrayant. Car oui, notre jeune héroïne était aussi rouge que la pivoine. Il tendit sa main et aussi maladroite qu’elle était, Virgi’ la lui serra n’osant pas dire un seul mot.

Pendant ce temps, il faut dire que la dragonne et Hayden continuaient de tombaient ce qui commençait à être long pour la pauvre fausse blonde qui commençait à prier de toute ces forces que Caro retrouve la vue car les cheveux roses de Skye avait tellement éblouie le garçon manqué qu’elle ne voyait toujours pas bien, des tâches brouillaient sa vue. Comme un serpent, elle tordait son corps et puis au ras du sol, car oui faut bien qu’un jour elle arrive à ce sol, elle reprit le contrôle d’elle et plana à quelques centimètres d’un lac ou les canards s’étaient enfuis. Miss Panettiere frôlait l’eau, l’herbe et les tapis de fleurs avec la pointe de ces chaussures à talons haut. Le dragon roux avait la même manie que les oiseaux de rabattre ces pattes contre son torse musclé, cela lui permettait d’avancer avec plus de fluidité.
Les yeux flamboyant, Caroline D. avait l’air en colère, même enragé, les gens qu’elle croisait sur son passage, s’écartaient sans se faire prié de peur d’être transpercé par cette flèche aux couleurs du feu. Sa direction ? Vers le petit groupe que composé les acteurs de Supernatural, Skye, Vi et SMG. Qui pour l’heure ne la voyait pas venir chevauchait par l’interprète de Claire Bennett dans Heroes.

- Tu sais que tu es mignonne.

Révéla Jensen à Virginie Z. qui allait presque s’évanouir devant un tel homme charismatique. Comme toujours, pendant des moments aussi beaux, il faut bien quelqu’un pour casser l’ambiance et c’était bien le chien-dragon qui dans sa folle course arriva droit devant le petit groupe. Jens, Virgi’ et Sassy eurent le temps de plonger au sol pour éviter le long serpent des airs qui grognait et montrait des dents en fonçant vers les deux qui n’avaient pas bougés c'est-à-dire Jared et Skye Alexandra.

Alors qu’on pourrait croire qu’ils y auraient collision, une lumière blanche enveloppa le corps fin et musclé du dragon aux yeux gris acier et disparut laissant Hayden tomber lourdement sur le petit chemin de cailloux du parc. Elle était paralysée par son voyage, traumatisée par la chute et abasourdit par la disparition soudaine de sa monture.

*Non, ce n’est pas possible ! J’ai rêvé ? Enfin… C’était quoi ? Coco ! Elle… Elle a… Disparut !*

Aussi dure que cela pouvait être, notre jeune héroïne se releva, elle avait vu son amie en créature céleste s’évaporée devant elle, en une fraction de seconde. Le choc était trop vif, elle n’avait pas le temps de tout bien comprendre. Tous se regardèrent ahurit, sans un mot attendant qu’une réponse vienne tomber du ciel.

Ce soir là, la miss Virginie ne dormait pas, depuis ce moment, elle avait comme qui dirait perdue la mémoire, elle voyait un éclair roux s’abattre sur la chanteuse de Boston et le jeune homme, puis plus rien. Elle ne savait même pas comment elle avait réussit à venir jusqu’à son lit. Avait-elle mangé ? Non ! Avait-elle rigolait ou parlait ? Non ! Hugh était venu avec Iza et Sarah, tous les trois alertaient par des stars hurlant dans les rues, ils l’avaient aidé à marcher.

Des heures durant, elle resta dans sa phase où elle n’entendait et ne voyait rien. Cela n’empêchait pas Isabelle de lui crier dans les oreilles :

- Qu’est-ce que tu fous, faut retrouver Coco. C’est quand même pas compliquer d’utiliser sa télépathie ou tes prémonitions ! Hey ! Tu pourrais répondre quand je te parle. Putain !
- Fiche lui un peu la paix. Elle n’est pas en état de faire quelque chose. Réprimanda Sarah Michelle Gellar postait devant la fenêtre l’air songeuse.
- M’enfous. Répliqua boudeuse, miss Isabelle B.

Il était étrange que le temps soit soudainement mis à avancer plus vite. Comme si soi-même était en pause alors que le rester bouger à vive allure. Les premières pensées de Virginie la nuit tombait était que quelqu'un s'amuser à jouer avec le temps et l'espace. Elle aurait voulu partir retrouver le gros lézard poilu mais le temps qu'elle fasse un geste, des minutes ou même des heures soient passées.
Et le temps, oui parlons de ce temps, toujours radieux, il ne faisait jamais ni trop chaud, ni trop froid.
Ce monde était ennuyant à mourir, pourtant comme s'ils étaient des automates, les célébrités vivaient joyeusement.

*Il y a quelque chose de louche dans tout ça.*

Comme si quelqu'un tirait les ficelles, faisait vivre et bouger les gens dans ce monde, personne n'était libre, tous étaient des pantins. Mais les pantins de qui ?
Virginie n'eut pas le temps d'y réfléchir, elle s'endormit dans sa chambre parfaite, dans un lit à baldaquin parfait, avec une fine toile de soie bleue royal, à sculpture de rose et de tête de chat, dans une chambre si parfaite, grande avec penderie, coiffeuse, tapis d'or. Dans cette chambre qui des années avant dormait la première femme qui n'était pas une célébrité.



Très tôt le lendemain, alors que le soleil ne s'était pas encore levé, le beau tigre blanc prénommé Alexandre se réveilla. Il était allongé au pied du lit près de son ami le loup et la fée qui dormait sur son dos qu'il avait complètement oublié. Et donc quand il se redressa sur ces quatre pattes pour s’étirer, la petite Emilie roula sur le sol. Pourtant, après un choc, la jeune femme aux boucles d’or ne se réveilla point. Le jeune homme sous sa forme de félin avait retenu sa respiration, s’attendant au pire. Il souffla bruyamment deux fois, une fois de soulagement puis une autre fois de fatigue. Mais qu’est-ce qui l’avait réveillé si tôt ? A première vu rien de spécial. Il regarda en direction de Virginie qui dormait avec Sarah, Isabelle et Laetitia, serraient les unes contre les autres.
Un bruit semblable à un rot très indiscret parvient à ces oreilles derrière lui, d’abord une expression de surprise apparut sur son visage, les yeux s’agrandirent et s’arrondirent puis une grimace de dégoût presque pareil à celle d’un humain pris place.

- Ben dis donc c’est charmant on ne t’as pas appris les politesses.

Grogna-t-il en se tournant vers l’endroit d’où provenait le bruit. Mais à sa grande stupéfaction, dans l’encadrement de la porte vitrée qui donnait sur un somptueux jardin il vit une chose sans forme, un brouillard noir planait devant la fenêtre, deux yeux rouge en forme d’amande très fins avait un air de déjà vu, un sourire diabolique se dessina avec deux rangées de dents pointues.

- Non en faites, vous avez le droit de faire ce que vous voulez. Sauf me manger.

Gémit le gros chat tigré qui recula vers la tête du lit pour être assez près des oreilles de l’humaine.

- Psss… Psss…

Siffla discrètement Alexandre alors que la brume s’avança dans la pénombre en direction de Fabrizio et Emilie.
Il voulait se faire discret que le démon planant ne l’entende pas et espérait qu’en murmurant, la chose sans consistance ne se jette pas sur lui. Il appela Vi, une fois, deux fois, trois fois mais la chose s’avança dangereusement d’eux.

- PUTAIN ! Tu vas te réveiller oui !

Hurla-t-il finalement de toute ces forces, en colère.

- Non mais je te jure, tu ne peux pas respecter le sommeil des autres ?!

Vociféra Isabelle en s’élançant vers le démon brumeux. Elle était de mauvais poil et n’avait pas vu à qui elle s’adressa, pensant être en face du surveillant.
Mais quand elle remarqua qu’elle n’avait pas le regard noir intense du gros chat mais un regard rouge, elle poussa un cri strident qui créa une vive lumière blanche dans toute la chambre et affaiblie autant le chaton que la brume. Le petit chat à la taille d’un rongeur tomba à la renverse, par un grand stresse émotionnel, elle tomba dans un petit coma sur le lit où elle dormait quelques minutes avant.

Le soleil perçait avec grande peine les grands feuillages des arbres de la forêt. Ce n’était pas plus mal pour l’esprit volant qui tentait de fuir tant bien que mal ces assaillants, c'est-à-dire, Fabrice au devant suivi de près par Alexandre et de loin par Virginie dont les longs cheveux bruns fouettaient le visage et s’emmêlaient aux branchages. Arrivée à la lisière, l’esprit maléfique s’agrandit faisant barrière au trio. Fabrizio s’arrêta d’un coup sec devant le spectacle, il n’avait pas très envie de passer à travers cette masse nuageuse. Alexandre n’eut pas le temps de s’arrêtait et fonça sur le loup blanc, vite suivi par Virginie qui les envoya tout les trois dans le monstre sans consistance.

Une chute lente et sans fin s’en suivi, on n’en voyait pas le bout du tunnel comme Alice au Pays des Merveilles. La chute n’à jamais de fin, du moins, c’est l’impression que ça donnait. Dans un noir complet si intense qu’il étouffait même les cris des surveillants et de l’élève. Alors qu’ils s’y attendaient le moins, tous les trois heurtèrent le sol violemment. L’endroit dans lequel ils se trouvaient était froid, humide, sal et puait la chair en décomposition. On pouvait distingué très clairement que l’endroit était une prison souterraine emprisonnant dans chaque cage de barreaux rouillés et cachés par des plantes grimpantes des animaux légendaires tellement mal en point qu’ils n’auraient aucune force de sortir de leurs propres moyens du lieu où ils agonisaient dans un coin d’ombre de leurs cellules.

Depuis quelques temps, le beau jeune homme métamorphosait en tigre blanc était plus fatigué que d’habitude. Cela n’inquiéta personne car il est de nature assez lente, fainéante quand il peut se le permettre. Lui-même n’en pipa aucun mot, ne trouvant pas de raison valable à cette fatigue. Mais là, dans ce milieu sans lumière, dans un froid glacial et l’humidité qui traversait sa grande fourrure grise et allait jusqu’aux os, le rendit encore plus faible, son pelade perdit de sa couleur argent et devient plus terne, ces yeux rétrécirent devenant presque maladives.

S’attendant au pire des choses comme une horde de monstres venir de nulle part les arrêter, les trois êtres vivants étaient aux aguets, ce n’était pas le moment de s’attarder dans cette prison, même si les corps inanimés de licornes, de dragons et autres créatures leurs fendaient le cœur. Comme le puit, le couloir avait l’air de n’avoir aucune issus. Le trio s’arrêta donc, Virginie s’avança vers une cellule dont à l’intérieur une licorne qui jadis du être très belle pour la voir de plus près en espérant peut-être la voir plus vivante que le reste des prisonniers alors qu’Alexandre s’éloigna de ces amis et Fabrice s’assit sur son arrière train, le visage fermait.

- J’ai mal au cœur.

Déclara Fabrice. Des torches suspendues entre chaque cellule permettaient de voir un minimum dans cette galerie de l’agonie. Ces torches éclairaient suffisamment pour que la jeune adolescente puisse voir le regard triste du loup et les blessures profondes de coups de fouet et autres sur les bêtes allongées sur le sol.

- Mais pourtant, je sais que je suis impuissant devant tout ça mais je veux les aider.
- Alors trouvons le responsable et arrêtons le massacre avant que d’autres ne subissent ça.

Répondit Virginie, mais en l’entendant parler, le loup fut stupéfait comme s’il ne s’attendait pas à ce qu’elle parle. Il lui fallait donc un moment pour que la miss s’aperçoive qu’elle avait lu dans ces pensées.

- Venez voir !

Cria une voix rauque qui raisonna dans le long tunnel de pierre noire. S’attendant au pire, l’homme loup et la jeune fille s’élancèrent en direction de la voix d’Alexandre. Ils avaient l’impression de passer d’interminable minutes à courir dans le tunnel sans en voir le bout. Alors qu’ils commençaient à douter et à ralentir, une toute petite lueur blanche se dessina devant eux comme un mirage. Les deux jeunes gens accélèrent le pas et le petit point grandit à vu d’œil.
Une lumière blanche et violente les enveloppèrent une fois arrivé dans une salle spacieuse. Une allée centrale était bien visible par son tapis rouge et comme des gardiens des colonnes blanches soutenaient le plafond en voûte.
Alex était au milieu, assis d’une posture majestueuse de félin, la tête tournée vers un côté de la pièce, là où se tenaient trois crucifix de grande taille. Celui du milieu était mit en avant par rapport au deux autres, ce qui le rendait plus grand. Les yeux écarquillés, les deux derniers arrivaient reconnurent la silhouette comme étant celle de Caroline. Elle avait reprise sa forme d’origine : Une jeune adolescente aux cheveux noires rebelles et trapus. Les autres crucifiés étaient des hommes cagoulés et déjà morts.
Comme si une ampoule s’était allumé au dessus du crâne de la miss Vi, elle alla chatouiller le ventre de son amie affaiblit par les tortures qu’elle avait subit. Cette dernière se tordit dans tout les sens et sans le vouloir tira ces mains, ce qui agrandit les trous causés par les clous.

- Non mais regardes ce que tu as fais ! Tu sais que ça fait mal ?! Sniiiiifeuh ! Maugréa Caroline à bout de souffle.

Les deux êtres à quatre pattes observèrent la scène comme deux gardiens, ils étaient contents de retrouver la jeune fille mais craignaient d’être repéré et subir à leurs tours les même chose qu'elle. Un bruit dans le fond de la pièce les fit sursauter tout les deux, Alex grogna en hérissant ces poils alors que l'italien resta calme tout en se méfiant tout de même.

Un éclair jaune sauta sur le dos du tigre blanc puis bondit sur le crucifix ou se trouvait la jeune fille, c’était un tout petit singe doré, il tenait entre ces mains jointes un marteau bien plus grand que lui. Lentement, il se mit à taper petit à petit derrière la main droite de Caro pour lui retirer le clou.

- Hey ! Tu ne peux pas faire plus vite !

S’impatienta l’adolescente avec un grognement comparable à celui d’un lion. Effaré, le petit singe à poil long obéit et alla donc plus vite qu’il le pouvait pour libérer cette fille. Quand enfin, il arriva au dernier clou à la main droite, les trois au sol s’apprêté à réceptionner l’ancienne crucifiée mais alors qu’elle n’était qu’à quelques centimètre d’eux, Caroline se transforma en dragonne et s’envola à l’aveuglette vers le plafond où elle se cogna violemment, puis comme une balle rebondissante, elle plongea sur tout les murs dans la grande allée. Virginie du même plonger sur le sol pour l’éviter à un poil mais malgré cela, l’être magique lui arracha quelques cheveux du sommet de son crâne. Le petit macaque était resté sur la croix mais du s’en échappé quand il vit le dragon aux couleurs du feu filer vers lui.

Résultat des courses, la pauvre jeune fille avait un cocard, une dent en moins, le nez cassé, la bouche qui saignait et des bleus un peu partout.
Heureusement pour elle, la dent qu’elle avait perdue était une dent de sagesse donc ce n’était pas trop grave mais elle était quand même en colère car le peu de temps qu’elle avait disparut était une éternité à le passer dans ces lieux ou chaque instant, elle le passait à souffrir des tortures.
La pauvre dragonne était à bout, elle ne pouvait plus marcher et respirer même était source de douleur, Fabrice proposa donc de la porter.

- D’accord, je te porte mais promet moi un truc.

Il l’avait déjà sur le dos, leurs têtes étaient proches l’une de l’autre et pour Caroline murmurait était suffisant pour qu’il l’entende.

- Quoi ?

Virginie et Alexandre s’attendaient à une sorte de déclaration d’amour, un truc qui les rapprocherait beaucoup et du coup tout les deux avec un air comme si de rien était s'éloignèrent. Alexandre avait encore l’air plus fatigué comme si l’endroit avait un effet sur lui.

- Ne ronfle surtout pas.

Lui lança-t-il sur un ton de d’imploration. Mais pourquoi la supplier de ne pas ronfler ? Est-ce qu’un dragon ronfle ? Et oui ! En tout cas la jeune fille ronfle sous sa forme de dragon chien et assez souvent, des flammes sortaient de ces narines ce qui brûler le parquet. Comme disait souvent Alexandre F. ‘’ On sait ou elle dort.’’ On pouvait voir ces babines se retrousser en un sourire satisfait car les deux meneurs se tournèrent choqués et Alexandre éclata de rire oubliant qu’ils n’étaient pas chez eux mais dans un endroit ou ils s’étaient invités.
Vi lui marcha sur la patte avant droite et maugréa un petit pardon avant de continuer sa marche pénible dans l’obscurité des couloirs. Le petit singe était devant eux, les guidant comme s’il savait exactement ou aller. Il connaissait vraiment l’endroit par cœur, à force de s’y promener tous les jours, ne sachant que faire pour tuer le temps. Il s’était perdu plusieurs fois mais avait retrouver son chemin tout seul.

Malgré tout le bruit occasionné par Caroline, personne n’était venu les accueillir à bras ouverts. Mais c’est de même avec prudence que le petit groupe d’explorateurs avançait dans la pénombre des galeries d’horreurs ou des silhouettes qui n’avaient plus aucune forme définie, semblait les observer. D’après ce qu’on pouvait juger des restes, c’étaient auparavant des humains défigurés par les tortures multiples et placés comme des trophées sur des socles de pierres noires maculées de sang.
Il était incroyable comme on pouvait avoir l’impression que le temps s’était arrêté. Ce n’était pas particulier qu’à cet endroit mais dans ce monde magique. V.Z. lança quelques regards obliques à ces compagnons à quatre pattes, le singe est venu se loger sur son épaule car il était fatigué.
C’était toujours le même couloir aux murs noirs et aux portraits ou l’on ne voyait plus que les silhouettes peintes mais d’un seul coup, il y eu un changement brusque, alors que le groupe c’était habitué à la pénombre, il y eu un jet de lumière qui les aveugla tous comme tout à l’heure dans la salle des crucifix. Mais cette fois-ci, ils tombèrent dans un couloir plus élargit et des murs blancs.
Au bout de ce couloir se dressait une grande porte à double battant faite en marbre blanc. Des choses étaient sculptées dans le bois. Un ‘’Oh’’ général raisonna, tous étaient ébahit par la splendeur inattendue du lieu. Qui aurait put s’imaginer après avoir vu les cachots et le couloir au horrible œuvre d’art, de voir un pareil endroit, par curiosité, tous s’approchèrent de la porte.
Alexandre regarda Virginie, l’air énervé contre elle, il grogna :

- Fais attention.

Les doigts de la jeune fille caressèrent une silhouette de femme dans une longue robe, quand elle frôla à peine, de la poudre dorée tomba dans une pluie d’étincelle sur le nez du félin au pelage terne et gris.
Virgi serra les dents dans un sourire sinistre et moqueur quand le tigre du Bengal éternua plusieurs fois d’affilés. Mais soudainement, elle perdit le sourire quand elle vit que toutes les scènes gravées dans le bois se désintégrèrent en fine poussière. Elle et les autres eurent un mouvement de recul, surpris et effrayé par ce qui se découvrit derrière ce si joli bois.

Comme poignée se trouvait deux mains rouillées et parsemer de tâches rouges qui feraient croire à du sang. Le bois était d’un rose sale et avait un effet tout à fait remarquable vu qu’on penserait à de la peaux d’homme. Les poils des amis les bêtes s’hérissèrent. Sauf pour Alexandre qui afficha un sourire, (eh oui, il trouvait encore le moyen d’être moqueur), et tourna sa tête vers l’adolescente.

- A toi l’honneur.

Outrée par la parole de cet homme réduit en un félin à poil blanc, Virginie Zahn baissa ces yeux pour voir ceux de cet homme de 26 ans pour qui elle avait des sentiments. Elle le regardait comme si elle venait de découvrir qu’il s’avait parlé mais perdit vite son air hébété quand elle remarqua cette expression de coq fier. Prenant son courage à deux mains, elle avança vers la double porte. Bien entendu elle tremblait de peur, même le petit singe doré sur son épaule gauche tremblait autant qu’elle. Il faisait environ 70 centimètres et sa queue nue qui se balancer sur l’autre épaule de notre grande héroïne avait 10 centimètres de plus.
Derrière elle, Fabrice donna un coup de patte sur la tête du tigre. Elle n’était plus qu’à quelques millimètres de la main qui n’attendait que d’être serrée. Miss Zahn tourna la tête une derrière fois vers ces compagnons et frôla enfin les doigts. Elle sentit une douce chaleur humaine s’en dégager, c’était agréable mais très effrayant car ce n’était pas normal !

Maintenant, elle serrait la pince à cette main qui par enchantement (si on peut appeler ça enchanter) prit vie et lui serra très énergétiquement la main à lui en casser les os. Le petit singé doré à longs poils poussa un cri strident de terreur et se jeta à terre pour tirer la jeune fille par le pan de son pantalon. Caroline Dzienna avait bien récupéré, on peut en déduire qu’elle a le don se régénérer ces cellules plus vite qu’un être humain normal. Elle s’élança sur son amie et tira de toutes ces forces le pull et Fabrice attrapa la jeune BTA par la peau des fesses au sens littérale qu’au sens pur et dure car elle le sentit lui mordre l’arrière.
Les deux portes ressemblaient plus à deux voiles dont le pan était tiré vers l’intérieur de la pièce qu’elles cachaient, entraînant de plus en plus Vi et ces amis en avant.

Mais que faisait Alexandre Fehr ? Plus froussard que le reste du groupe réunit, il reculait doucement vers le couloir par lequel, ils sont arrivés. Quelle honte ! Oser abandonner ces propres amis pour sauver sa misérable vie ! Mais il n’en aura pas le temps car premièrement, la main de rouille lâcha celle meurtrie de la jeune fille et deuxièmement, les deux battants se mirent à réagir comme deux mâchoires et engloutirent le petit groupe pour les entraîner dans la pièce qu’elle cachait.

Les portes se refermèrent sur la longue queue arrière de mister Fehr qui rugit de douleur et de colère. Les autres ne voyaient rien trop admiratif devant la gigantesque pièce comportant deux lieux distincts : le salon et la salle à manger qui ne faisait plus qu’une pièce dont les couleurs étaient or et rouge. Les huit fenêtres face aux jeunes gens étaient cachaient par d’épais rideaux rouges brodé d’or.

Perdant toute sa fierté, le tigre tenta en vain de libérer sa queue. De ces pattes avant, il poussa les portes pensant peut-être qu’elles allaient s’ouvrir ou tirant la queue dans la gueule. Mais rien n’y faisait, les portes demeuraient closes. Il jurait après elles, vociférait et crachait sa colère. La dragonne ayant l’ouïe fine entendait ce que les autres n’entendaient pas, une musique douce de piano s'élevait dans la salle, elle se tourna vers le félin blanc et posa une de ces griffes sur son museau pointu, demandant le silence :

« - Chuteuh !

Le silence tomba enfin, le félin blanc blasphémait sans son et on pouvait entendre cette musique triste des violons moins forte que celle du piano qui était plus violente comme des battements de cœur.

Enfin, Alexandre Fehr se libéra mais sans laisser quelques poils entre les portes. Le pauvre, il avait mal et avait encore moins de poil qu’avant. Mais il ne s’en inquiéta plus à présent, il était libre, c’est tout ce qui compter pour lui. Comme les autres, il fut stupéfait de l’endroit et hypnotisé par la musique. La méfiance avait quitté de chaque cœur du groupe. Tous se dirigèrent vers le coin du salon d’où provenait la mélodie poignante. Dans la pénombre du recoin de la pièce, des silhouettes bougeaient, un corps de femme en robe blanche jouait du piano, de dos on croirait voir Virginie en plus adulte. Le cœur battant encore plus fort, elle s’approcha plus que les autres.

*Ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas moi ! Ca ne peut pas être… Et si c’était ma mère ? La reine blanche ! Celle qui a fait des choses horribles ! Je n’y crois pas ! Mais pourtant…*

Un archet de violon passa sous sa gorge comme un couteau près à lui trancher le cou. Les autres silhouettes autours de cette femme qui ressemblait à miss Zahn n’étaient que des bras d’un blanc livide actionnés.

TROISIEME PARTIE : Vit tes cauchemars

Revenons loin dans l’espace et dans le temps. Au moment ou Virginie et ces deux compagnons à quatre pattes partaient à la poursuite de la brume. Isabelle Bruckner était tombé dans les choux car elle avait utilisé trop d’énergie pour son attaque et aussi à cause du choc de la rencontre. Sarah avait un petit tissu qui ressemblait à un mouchoir qu’elle secouait devant le visage rond du chaton noir pour lui apporter un peu d’air.
Tout le monde s’était réveillé à présent dans le logis. Hugh Jackman et Richard Dean Anderson faisaient les cent pas devant le regard vide des autres célébrités dans la chambre.

- Arrêtez ! Vous me rendez malade de vous croisez à chaque fois ! C’est sur avec vous, il vaudrait mieux ne pas avoir le cœur fragile.

Les nerfs étaient à vif chez tout le monde et c’était Mika Nakashima de sa voix rocailleuse qui lâcha ces nerfs sur les deux hommes. Tous les deux arrêtèrent alors, levant la tête pour la contempler sans expression sur le visage.
Richard était le doyen du groupe, il était vraiment plus âgé visiblement, ces cheveux courts étaient gris avec par-ci et par-là quelques touffes plus foncées. Hugh, brun, les cheveux court mais sans cheveux blancs, il a bien le temps encore. Tout les deux haussèrent les épaules et recommencèrent de tourner en rond mais cette fois-ci dans le même sens.

Isabelle se réveilla en grognant.

- Ah il était temps. Je commençais à m’impatienter. Lança d’un ton ironique Jensen Ackles.
- Oh, désoler votre majesté. Répondit le chaton noir sur un ton plus glacial en clignant des yeux car la lumière de l’endroit l’éblouissait. Il est ou ?
- Sûrement en train de ce faire courir après par Virginie et les deux idiots à quatre pattes. Répondit Michelle Trachtenberg dont la chevelure noire tombait gracieusement devant sa poitrine cachant plus que ce que cacher son débardeur rose pale.
- C'est-à-dire ? Insista miss Bruckner.
- C'est-à-dire quoi ? Demanda Ellen Page en fronçant les sourcils essayant de comprendre la situation.
- Ou ça exactement ? Ce n’est quand même pas compliqué à comprendre ! S’énerva le félidé.
- On ne sait pas. Répondit Jared d’un air désintéressé.
- Hein ! Quoi ! Comment ça ! Là s’en était trop pour elle. Elle se leva sur ces deux petites pattes arrière, tellement minuscule qu’on aurait dit qu’elle avait les talons aux fesses. Vous n’êtes pas fichu de les suivre pour savoir où ils sont et s’ils ont besoin d’aide ?
- Allons du calme. Pas la peine de s’énerver, on va tous les chercher. Ca te va ? Et d’ailleurs, même si ça ne te va pas. On ne pourrait pas faire mieux. Lança Richard Dean Anderson de sa voix douce qui avait pour effet de calmer les gens et puis ce petit sourire ironique et sa blague pas très drôle arraché des sourires quand même.

Isabelle courrait dans tous les coins du lieu ou elle et les autres stars amies avaient pris comme QG. A chaque être vivant, elle donnait des ordres, elle en avait même donné à une plante, par erreur. Hugh Jackman gloussait dans un coin du salon, les bras croisaient, il la fixait amusé tandis que Richard Dean Anderson était sur ces talons comme un toutou bien dressé. Ce stresse émotionnel supplémentaire la fatigua d’avantage, ce qui eu pour effet de lui rendre sa forme de jeune femme dans les environs 1 m 60 et aux longs cheveux raides blond foncé. Alors qu’elle était dans la rue orchestrant les recherches, elle se transforma et les célébrités autours d’elle s’arrêtèrent pour la voir avec émerveillement.

- Quoi ?! Vous avez pas finit de me regarder ?! J’vous ai demandé de faire quelque chose, non ? C’est quand même pas compliqué ! Putain !!!

Hurla-t-elle en colère dans la rue du quartier français. C’était déjà le soir, un jour s’était écoulé depuis la disparition de Virginie et les deux êtres à pattes velues et deux pour la dragonne. Les derniers rayons du soleil réchauffent encore plus les joues déjà en feu de la jeune miss Bruckner.
Inquiet par les cris, Hugh Jackman se rendit assez rapidement chez l’adolescente chef et lui posa une main sur l’épaule gauche :

- Est-ce que ça va miss ?
- Qu’est-ce que vous me voulez ?!

Tonna la jeune fille au teint d’ordinaire pale mais qui avait viré au rouge pivoine par l’effort physique et l’énervement. Elle s’était tournée violemment vers l’australien comme si elle allait le gifler, même si elle avait 30 centimètres de moins que lui, elle lui faisait très peur quand elle était en colère. Mister Anderson et Jackman bondir en arrière levant les mains devant eux en signe de capitulation.

Elle n’eut pas le temps de leur dire ce qu’elle pensait qu’une petite chose vola au dessus des têtes. Elle émettait de la lumière blanche comme une luciole et zigzagua en direction d’Isabelle. C’était Emilie, une toute petite fée de couleur pastelle, elle aussi était très inquiète pour ces amis et c’était donc rendu dans la forêt, là où vivait des animaux dont une bonne partie sont devenus ces amis car oui, elle s’était fait des amis parmi les bêtes. Elle avait découvert, quelques jours plus tôt qu’elle avait le don de communiquer avec la nature (donc les animaux avec). Un vieux sanglier grognon lui avait parlé avant, lui révélant, bien qu’elle a du lui tirer les vers du nez, qu’un mur noir s’était dressé dans la clairière et comme si c’était un voile, il bougeait tout seul. Intriguait, la petite chose violette battit de ces ailes de libellule vers l’endroit même ou elle vu de ces propres yeux la porte du monde des cauchemars. Aussi vite qu’elle le pouvait, elle vola avertir l’élève douée en Chimie : Isabelle.

Prise pour une vulgaire mouche de la part de Sarah, Emilie faillit avoir une tapette à mouche s’abattre sur elle et l’écraser. Heureusement, Nora arriva à temps pour retirer des pattes la grande spatule qui faisait le double de la taille du petit rat. La grande amazone de deux mètres lança un regard mauvais à la petite chose couleur crème. La femme de 10 centimètres alla tout près de l’oreille de miss Bruckner et lui murmura avec frénésie tout ce qu’elle avait apprise.

- Ah bon ?
…
- Non !!!
…
- Vraiment.
…
- Alors on te suit.

Pas le temps de discuter, Isabelle n’allait pas dire aux autres tout ce que venait de dire la petite fée clochette. Le temps ne jouait pas en leur faveur et la connaissant, elle serait capable d’en dire long sur une toute petite chose. Elle suivit donc l’être lumineux suivit de près par Nora et quelques célébrités jusqu’à ce néant qui coupait la clairière en deux. Un vent glacial vient faire frissonner chaque personne. Ce courant d’air venait des profondeurs des ténèbres.

- On va quand même pas entrer là dedans ?! Pleurnicha Laetitia avec son regard de biche suppliant.
- Tu fais comme tu veux mais moi j’y vais. Lui rétorqua la cheftaine.
- Alors ne compte pas sur moi. Lança la femme chat en lui tournant le dos.
- Tanpis pour toi.
- Oooooh, va te faire foutre.

Et c’est sur dernière phrase que la meneuse décida donc de se jeter dans la mare noire et Let la suivit tout de même à contre coeur. Comme ces amis la veille, Zazu et son escorte tombent à n’en plus finir dans le puit et ils tombent et tombent mais contrairement au groupe d’avant, leur chute ne se finit pas dans la prison souterraine mais dans du sable rouge à côté d’une grande falaise. Cette falaise était bien spécifique, elle crevait le ciel, si on devait la mesurer, la stalagmite faisait la même distance que celle qui séparer la Terre du Soleil. Quiconque essayait de voir le sommet se sentit pris de vertige.
La pierre était tellement pointue comme des dents acérées qu’il serait suicidaire de tenter de monter par la force des bras et des jambes. La couleur ressemblait à celle d’une écorce d’arbre, claire à certains endroits et presque noir à d’autres.

Le trou spatio-temporel s’était élargit de l’autre côté également, il avait traverser la prison et ces murs, il était cette fois-ci à une hauteur de trois mètres. Et ces donc dehors à l’air libre qu’Isabelle, Hugh, Nora, Emilie Jensen, Jared, Skye, Michelle, Sarah Michelle, Hilary, Ellen, Richard et Hayden arrivèrent. Ils s’empilèrent les uns sur les autres, Isabelle prise en sandwich entre miss Sweetnam et Mister Ackles. Juste une petite bulle luminescente voleta gracieusement dans les vers en direction de la l’adolescente de 19 ans.

- Allons, c’est pas le moment Isabelle. Notifia Emilie dont les idées étaient mal tournées.

Par politesse, Isabelle ne dit pas ce qu’elle pensait profondément envers la belle surveillante blonde aux yeux bleus. Elle calma ces nerfs donc sur Jensen Ross qui était couché sur elle.

- Lèves-toi espèce de gros lard !

Râler et encore et toujours, vivement qu’elle retrouve ces amies pour qu’elle leur cri un bon coup dessus et rentre pour qu’elle se repose car là, déjà que son teint était naturellement pale, il l’était encore plus à présent avec des cernes beaucoup plus prononcé sous les yeux.

- Quelqu’un pourrait-il me dire ce qu’on doit faire à présent ? Lança une voix derrière Isabelle.

C’était Hayden, oui, elle était là les bras croisé, vêtue assez sobrement d’un jeans délavé et déchiré et d’un tee-shirt noir à décolleté carré et manches bouffies. Ces habilles étaient poussiéreux comme pour tout les autres de ce sable rouge sang. Elle était sans nul doute la plus petite du groupe avec son mètre 55. Elle leva la tête vers Isabelle sur un ton de défis. Cette dernière le remarqua mais n’eut pas le temps d’en placer une car Hugh Jackman arriva, il venait de faire le tour de la falaise et dit :

- On ne va certainement pas pouvoir monter en escaladant.

Puis il ria, enfin cela semblait en être un, un rire aigue et chevrotante. Mais on sentait le malaise.
En même temps toutes les têtes se levèrent pour contempler cette porte qui lentement descendait sans que personne ne s’en rende compte.

- Je vais voir s’il n’y a pas d’issus en hauteur. Dit Emilie de sa petite voix fluette en s’éloignant.
- Moi je vais voir ce qu’il y a dans les environs. Annonça l’amazone.
- Il n’est pas très prudent pour une femme de s’aventurer seule… Commença l’interprète du Colonel Jack O’Neill dans Stargate avant de croiser le regard sévère de la grande femme. Ben quoi c’est vrai ? Se justifia-il en se tournant vers Hugh Jackman espérant avoir une affirmation de sa part.

Le terrain de sable avait un rayon de 10 mètres autours de la tour de Pierre, après se dressait une forêt verte et dense où Nora alla faire son repérage. Quand on ne vit plus la belle silhouette bronzée de la surveillante, la petite fée pastelle revient.

- J’ai cru m’endormir ! Je n’ai rien vu, même pas une grotte. Rien. Nada. Niet…
- C’est bon. C’est bon. On va se débrouiller autrement. Tenta Jared en faisant des vas et viens avec ces mains pour calmer la petite femme tout en lançant un regard à Isabelle interrogateur.
- Vous avez remarqué ?

Hayden était songeuse, près de la roche, elle regardait la brume la traverser.

- Quoi !? S’exclamèrent en cœur tous les autres en se tournant vers elle.
-La brume passe à travers la roche. Je me demande…
- Non on ne l’avait pas remarqué. Bravo Einstein. Rétorqua Michelle à bout de nerf.
- Laisse tombait, il ne doit rien y avoir à l’intérieur, ce n’est pas une cheminée. Trancha Jensen en espérant faire de l’humour.
- Je n’ai même pas réussit à aller jusqu’au bout, c’est trop haut !!! Se lamenta la petite femme volante sur l’épaule de Jared qui se tenait le tympan tellement elle avait la voix aigue.
- On peut toujours essayer. Coupe Hugh Jackman qui se faisait sérieux. Il mit fin aux chuchotements et aux plaintes de chacun. Emilie ? C’est bien cela ?
- Oui. Conforma l’intéressée.
- Pourriez-vous ?
- Vous pouvez me tutoyer !
- Euh… Bien… Pourrais-tu… S’il te plait, remonter dans la brume et aller à l’autre bout de la brume pour y rentrer.
- Bien entendu. Dit-elle en faisant le salut militaire avant de s’élancer dans le tourbillon ébène.

Mais à peine était-elle rentrée dans le vortex qu’elle fut immédiatement repoussée et la brume se transforma en tourbillon d’éclairs qui tonnait le mécontentement.

- Ah ça ! Ca veut dire qu’on ne peut pas faire demi-tour. Ne put s’empêcher de dire Jared.
- On est coincé ici ?! Couina Hayden.
- Ne t’en fais pas on trouvera un moyen de partir. La rassura Sarah Michelle Gellar alors qu’Hugh Jackman prenait la petite interprète de Claire Bennett dans Heroes dans ces bras pour la réconforter.
- Si je me rapproche assez près d’entendrais un ‘’Je l’espère’’, ironisa Jensen en rapprochant son oreille de Sarah Michelle.
- Tout ce que tu entendras c’est le craquement de ta mâchoire quand j’aurais écrasé mon poing dessus.

Un silence impressionnant se fit car tous remarquèrent les buissons bougeaient. La respiration de chacun se fait lente. Une silhouette élancée sortie de cette masse verte, c’était Nora.

- Alors ? Insista Isabelle en plissant les yeux, méfiante.
- Je n’ai rien trouvée. Soupira la belle jeune femme dans un relâchement.
- Mais ou peuvent-ils bien être ? Se demanda Laetitia à voix haute alors qu’elle avait gardée le silence jusqu’à présent ce qui était un exploit.



Surprise, Virginie écarquilla les yeux mais ne bougea pas, ce fut de même pour les autres membres du groupe. La femme d’une incroyable beauté dans sa robe blanche nacrée se leva et marcha vers sa version en miniature. On aurait dit que les pans de sa robe était des nuages tellement ils étaient vaporeux.

Le bras mécanique retira l’archet sous la gorge de Virginie, elle déglutit et ne quitta pas un seul instant la Reine Blanche du regard. Elle était à quelques centimètres d’elle à présent et baissa la tête pour regarder le visage de la jeune fille. Virginie avait un grain de beauté sur la joue droite que la femme n’avait pas. Elle était plus mince, même au niveau du visage que l’adolescente mais pourtant, un air de famille planait sur les deux.
Du verre se dressa entre elle, personne ne fut effrayée, Virginie pensa que la Reine Blanche baignait dans de l’eau de l’autre côté du verre, elle voyait ces longues boucles noires volaient et dansaient tout autour du visage de la femme, ils cachaient même la belle couronne incrustée de diamant sur la tête. Mais elle se trompait lourdement quand elle osa enfin tourner la tête vers ces amis, elle les vit tous plongeaient dans des tubes remplis d’eau et inconscient. Elle était donc la seule éveillée et à voir ce qui se dérouler. Elle se tourna donc à nouveau vers cette femme mystérieuse et remarqua que l’endroit avait changé. Ils n’étaient plus dans la grande pièce principale mais une sorte de ruche à tube où plusieurs tuyaux en sortaient pour rejoindre un tube encore plus gros que les autres et on pouvait en déduire qu’il était au centre de l’endroit. La Reine était toujours devant Virginie avec le petit singe doré assit sur son épaule, il avait le regard triste. Miss Zahn dans un élan frappa le verre de ces poings mais ne réussit rien à par faire un bruit :

~Dong~

La femme aussi avait un air triste, non plutôt navrée. Mais pourquoi ? Virginie ne le sera peut-être jamais car celle-ci lui tourna le dos et partie.



Des minutes passèrent, même peut-être des heures. Virginie avait perdue la notion du temps, elle n’avait pas cesser de frapper à la vitre de son tube criant, appelant chacun de ces amis endormis. Ce qui était étrange c’est qu’elle pouvait respirer dans l’eau. Elle sentait que ce n’était pas un don qu’elle avait mais que cela venait de l’eau elle-même qui était spéciale. Puis voilà 4 ombres qui passent derrière les tubes en face de Vi, c’était en faite 4 beaux jeunes hommes, le premier était Milo Anthony Ventimiglia, 1 m 78, c’est un bel homme brun, les cheveux assez long et Virginie avait découvert récemment qu’il adorait lire les dictionnaires (comme elle mais elle en plus, elle les collectionne.) Le suivant était Sendhil Ramamurthy un bel indien qui est également le partenaire dans la série Heroes de Milo et Hayden. Les deux autres sont Aaron Stanford vu dans X-men pour le rôle de Pyro et Masi Oka, plus petit et aux traits asiatique.

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Moi j'adore!! c'est excellent!!