Voila une série de poème que j'ai écris il y'a quelque temps :
Tout d'abord, un poème sur l'escrime dont je ne suis finalement que moyennement satisfait.
Bretteur
Lame au clair,
Il s’avance,
Il n’a pas peur de son adversaire,
Il est sur de sa garde,
Soudain l’autre se fend,
Mais d’un mouvement gracieux,
Il s’écarte,
Evitant le coup,
Alors il s’anime,
Sa lame tournoie,
Mais ne touche point,
L’adversaire se défend,
Contre de sixte,
Quarte puis octave,
Les parades s’enchainent,
Mais jamais ne touche la riposte,
Jusqu’à ce qu’après une feinte,
Le bretteur ne se projette,
Dans une flèche magnifique,
Embrochant son adversaire,
Touché en plein cœur.
Suivi d'un nouveau poème sur la musique :
Chef d’orchestre
Quand danse sa baguette,
La musique s’élève,
Apaisant la douleur,
Consolant nos chagrins,
D’un bras leste,
Il commande ses subordonnés,
Indispensable, il n’est rien sans eux,
Car ils sont sa voix,
Suivant ses ordres,
Ils composent ses mélodies,
Qui ravissent nos oreilles,
Et font briller nos yeux,
Et soudain,
S’élève le son puissant,
D’un privilégié,
Eclipsant presque les autres,
Et quand se fige le bras,
Après un court silence,
Explose le respect,
De tous les spectateurs,
Ravi d’avoir été présent.
Un poème sur les marins :
Marin
Quittant la terre,
Il vogue sur toutes les mers,
Au grès des vents,
Et des courants marins,
Solitaire,
Tout petit dans son embarcation,
Il côtoie les baleines,
Et les monstres marins,
Seul face aux éléments,
Il brave les tempêtes,
Malgré les avaries,
Il résiste,
Fier de sa passion,
De son bateau,
Qui au bout du monde,
Le conduira,
Et quand Terre il touche enfin,
Son prochain départ il prépare immédiatement,
Car un marin à terre,
N’est qu’un prisonnier sans murailles,
Qui n’aspire qu’à retrouver ses océans.
Et enfin pour terminer, je me devais d'écrire sur le vol :
Voler
Porté par les airs,
Au grès du vent,
Je contemple le sol,
Grisé par la hauteur,
Au milieu des oiseaux,
Je jouis de ma liberté,
Seul parmi les nuages,
Je m’enivre du ciel,
Quand mes pieds touchent le sol,
Mon esprit continue son vol,
Prisonnier des airs,
Incapable d’atterrir,
Seule la météo,
Lorsqu’elle déchaine sa fureur,
Peux m’empêcher de prendre mon envol,
Coupant mes ailes,
Mais malgré tout,
Je demeure libre,
Préparant le prochain vol,
Imaginant le sol,
Depuis le pays des oiseaux.