Miam
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| Sujet: Petits poèmes oubliés dans les placards Sam 2 Aoû - 14:33 | |
| La feuille
Sur un arbre accrochée Bien en sécurité Puisant durant tout l'été Force et vitalité.
Voici venu l'automne Et avec lui la course des saisons Les rayons deviennent vagabons Et le vert s'abandonne.
De verte elle devient Orange et jaune tout à la fois Puis brune comme les pins Quel doux et triste mois.
Bientôt elle tombera Courte aura été sa vie Mais avant elle volera Décrouvrant le monde ainsi.
Voici donc le moment Elle est détachée doucement Portée par le vent Elle ressent la beauté de l'instant
Finissant sa course sur un chemin Dans l'infini elle s'éteint La terre l'attire à elle tendrement Pour que le cycle des saisons recommence
Bientôt cela sera le printemps La sève redonnera la vie Et sur un arbre ami Elle vivra à nouveau un temps.
Ecrit le 21/10/04
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Petit Gorille
Petit gorille Dans ta petite forêt Dont dépend ta survie Tu pleures ta mère.
Tu pleures son décès Ses meurtriers tu connais Et tu pleures encore Sur le sol d'or.
Des hommes tu as peur Car les assassins ce sont eux Mais tu espères toujours Que le calme reviendra un jour.
Dans ta petite forêt Où tu as ta vie Tu souris à ta mère En rêve, mon tout petit.
Le 19 avril 2005. Ecrit suite à un reportage sur les gorilles.
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Adieu et je t'aime
La lune se révèle à mes yeux Sombre nuit délictueuse.
Le sol m'apparaît si froid Mes pieds nus le jalonnent Oui il lui donne Une chaleur qui me vient de toi.
L'herbe humide se couche Tandis que je danse manouche.
Vous savez, tout le monde est seul Vous croyez, mais les dieux sont morts Je voudrais disparaître dans un linceul La mort étirant ses mains sur mon corps.
Mais je ne suis personne Pourtant le glas sonne.
Pourquoi le ciel s'assombrit-il ? Pourquoi le soleil se dissimule-t-il ? Je suis si seule, perdue au milieu d'eux. Je suis si jeune, aveugle aux cieux.
La douleur s'évade lentement Ses bras m'enlacent doucement.
Le manteau de la mort est là, Et je le réalise... Sa main squelettique m'invitera Juste le temps que je dise...
Adieu et je t'aime, Oui, Adieu à ceux que j'aime.
Le 31/01/06.
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Ecrire
J'aime écrire J'aime vous dire Comme la vie est dure Comme l'espoir est pur.
Mais je veux pas mourir maman Je veux encore rire maman Je voudrais te sourire tendrement S'il te plait, encore un instant.
Je vous demande Par mes yeux lavandes Où il est... ... cet espoir niais.
Mais je veux pas la suivre Je veux encore vivre De toi je voudrais être ivre S'il te plait, le temps d'un livre.
La réponse se fait attendre C'est idiot cet espoir tendre Il n'apparaît pas Il ne disparaît pas.
Mais je meurs à présent Je la suis lentement J'aurais voulu te voir maintenant J'aurais voulu t'écrire ces mots Te laisser de moi cet échos S'il te plait, pense à moi de temps en temps.
Le 31/01/06.
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Sans titre
Que je n’ai pas d’importance Voilà ce qu’on m’a dit Pourquoi ne pas prendre de la distance Disparaître comme on dit En toute simplicité Dans cette immensité.
La mort, la vie Tout est résumé ainsi Et si demain je n’existe plus Dans les bras de Morphée Je me serai noyée Et résister je n’aurai pas pût.
Tourments et désespoirs Qui grandissent à travers moi Faisant disparaître un espoir De fou et d’émoi Un sourire m’apaise Mais que je peux être niaise.
Long silence dans le noir Pourtant j’aimerais croire Que j’ai de l’importance pour toi Que cela n’était qu’un rêve Car il n’y a plus de joie Dans cette jalousie sans trêve.
Ma confiance pour toi s’est envolée Lorsque tu m’as dit Que la tienne n’était que fumée. Tout de suite je n’ai pas réagit, Mon petit cœur se serrant Les larmes se dérobant.
Voilà la fin de l’histoire Et s’écoule à nouveau un soir On s’est peut-être perdu Mais dans notre amitié Le message je l’ai reçu Je n’ai jamais compté.
11/03/2006
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Adieu
La lune brille étrangement Comme oubliée au firmament Dans la toile de soi D’une araignée tordue Qui se cherche un toit Pour qu’on ne la tue.
J’ai longtemps vécue Dans cette vie où je m’évertue A simplement avancer Dans cette absence de chaleur A malgré tout continuer Dans cette sensation de douleur.
Je vis avec la rancœur De ne pas avoir protégé mon cœur De toi, de notre amitié Qui au loin s’évade et se disperse Dans toute l’intimité D’un rêve d’une fraternelle caresse.
Mais ce n’est que tristesse Et labyrinthe de détresse Car le plus difficile je crois C’est que la seule personne à me refaire sourire Et bien ce n’est que toi Et tu es celle qui me fait pleurer et souffrir.
Et tout ceci me fait pâlir Car quoi que l’on puisse dire Je tiens vraiment à toi Malgré nos disputes et nos éclats Mais si tu es plus heureux sans moi Alors je m’effacerai et tout s’éclipsera.
Je veux juste disparaître Pour ne plus être La cause de tes peines De ta douleur, de tes tourments Faire disparaître ces chaînes Qui nous déchirent délibérément.
Alors Adieu, tout simplement...
Le 12/03/06.
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Mr. Lip Despair
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| Sujet: Re: Petits poèmes oubliés dans les placards Mer 24 Déc - 0:21 | |
| Mmmh. Miam, j'adore. XD Je ne savais même pas que t'étais ici. (ça se trouve je me goure et là l'air...con)
Question poèmes je préfère les alexandrins carrées et vieux jeu, mais j'ai vraiment apprécié lire les tiens. J'adore le lyrisme mais mon préféré reste le premier, principalement à cause de l'idée. | |
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