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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 Larmes Amères - PG13 - shonen-aï

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Tokyo

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MessageSujet: Larmes Amères - PG13 - shonen-aï   Larmes Amères - PG13 - shonen-aï EmptyLun 7 Sep - 15:27

FANDOM : Gravitation
PAIRING : Suguru Fujisaki / Hiroshi Nakano
RATING : K+ (PG13)
GENRE : Drama / Romance / Shonen-aï / U.A
TITRE : Larmes Amères
DISCLAIMER : Gravitation et tous ses personnages appartiennent à Maki Murakami. Je me contente de les emprunter un peu, sans toucher un quelconque argent dessus !!
RESUME : Un accident, deux vies chamboulées et une relation étrange basée sur un non-dit. Que va-t-il advenir de Hiroshi et de Suguru, deux êtres que tout oppose et que la vie a rapproché ?
STATUT : complete
NOMBRE DE CHAPITRES : 9
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MessageSujet: Re: Larmes Amères - PG13 - shonen-aï   Larmes Amères - PG13 - shonen-aï EmptyLun 7 Sep - 15:33

Note de l'auteur : Bonjour à tous et bienvenue sur cette nouvelle fic. Je n'abandonne pas Gouffre mais j'avais cette envie d'écrire cette histoire-là et elle m'empêchait de pouvoir me concentrer sur d'autres projets donc, je l'ai enfin couchée sur papier. J'espère qu'elle vous plaira. Je tiens seulement à signaler qu'elle met en avant une histoire d'amour entre deux garçons; Voilà. Bonne lecture !

*****************


Les bips monotones et réguliers du monitoring s’affolèrent pour la première fois depuis près de trois ans. Suguru Fujisaki tentait difficilement d’ouvrir les yeux après être resté dans le coma plus de deux ans et demi. Autour de lui, médecins et infirmières s’affairaient, vérifiant les constantes, les réflexes et veillant à ce que son retour dans le monde des vivants se passait le mieux possible.

- Monsieur Fujisaki… Suguru, ouvrez les yeux …

Ce n’était pas faute d’essayer, pourtant Suguru se sentait attirer vers les abîmes. Ouvrir les yeux relevait du tour de force et bouger la moindre parcelle de son corps se révélait être plus compliqué que prévu. Il avait l’impression de ne plus réussir à respirer et les bips autour de lui ne le rassuraient pas. Au bout de quelques minutes de lutte, après avoir été désintubé avec fort peu de délicatesse, il parvint à ouvrir les yeux, des formes qu’il identifia comme le corps médical se révélant à lui.

- Monsieur Fujisaki, est-ce que vous m’entendez ?

Une réponse positive d’un geste las de la tête suffit au médecin qui l’aveugla de sa lampe, examinant ses pupilles.

- Hi … Hiro …. murmura Suguru d’une voix affreusement rauque et douloureuse.
- N’essayez pas de parler, vous risqueriez de vous blesser.

Les mots du médecin se perdirent dans la pièce alors que le jeune patient fermait à nouveau les yeux, tombant cette fois-ci dans un sommeil réparateur.

*************


- Hiroooooooooooooooooooooooooooooo !!

La nuit devait avoir été bonne pour Shuichi au vu de son humeur. La semaine n’avait pourtant pas été facile pour lui. Arrivant à la dead-line pour rendre son dernier manuscrit, Yuki avait été exécrable, faisant pleurer le pauvre chanteur bon nombre de fois. Et la qualité des répétitions s’en étaient ressenties. Mais aujourd’hui, tout semblait aller pour le mieux. Le manuscrit avait sans doute été rendu à temps !

- Tu t’es réconcilié avec Yuki, je présume.

Le grand sourire ultrabright que le jeune chanteur affichait ne laissait aucun doute.

- Oui ! Mais je te remercie de m’avoir hébergé des deux dernières nuits Hiro-chan.
- Tu es toujours le bienvenu Shu-chan. Mais je suis ravi que tout se soit arrangé. Je vais retrouver ma tranquillité.

Shuichi fit une moue boudeuse avant de lancer un regard suspicieux à son ami.

- C’est la jalousie qui te fait parler.
- Oui, ça doit être ça, répondit le guitariste, évasif.

Rien n’était jamais redevenu comme avant depuis l’accident. Hiroshi Nakano avait toujours dans son regard gris une étincelle triste et nostalgique. Cette lueur de vie qui habitait ses yeux avait disparu le jour où il perdit l’usage de ses jambes, le condamnant à vivre dans un fauteuil roulant. Le retour à la vie ‘normale’ fut bien compliquée pour le jeune homme. Son appartement ne permettant pas un passage aisé à son fauteuil, il avait dû en changer, prenant quelque chose d’un peu plus grand, refusant de retourner vivre chez ses parents. Il avait dit vouloir garder son autonomie mais s’était surtout enfermé chez lui des jours et des jours, refusant obstinément de voir qui que ce soit. Le déclic était venu de Suguru Fujisaki, ce garçon qu’il avait percuté lors de ce fameux accident et qu’il avait toujours refusé de voir, craignant certainement de devoir faire face à la réalité des choses : il avait pratiquement tué quelqu’un, peut-être même était-il mort, il n’en savait rien. Mais les choses avaient changées, voir le visage en sang de ce garçon chaque nuit était devenu de plus en plus difficile et il avait fini par comprendre que pour pouvoir fuir cette image, il devait y faire face.


La première fois qu’il vint à l’hôpital, il resta sur le seuil de la chambre, n’osant pas entrer, n’osant pas affronter sa responsabilité. Il avait alors appris que le garçon était toujours entre la vie et la mort, plongé dans un coma dont il était peu probable qu’il en sorte un jour sans séquelles. Cette nouvelle l’avait profondément touché et il avait décidé de faire de son mieux pour oublier. Mais il n’oublia pas. Au contraire, l’image du garçon lui revenait sans cesse et il finit par retourner à l’hôpital pour aller le voir. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi mais il était persuadé qu’en y allant, qu’en demandant pardon, il pourrait reprendre sa vie et l’oublier. Mais rien ne se passa comme prévu. La confrontation fut douloureuse. Hiro voyait pour la première fois réellement le garçon dont il avait détruit la vie. Il ne pensait pas qu’il serait touché à ce point par lui, que les regrets monteraient en même temps que les larmes. Ce garçon semblait si jeune …

- Je … Je suis Hiroshi Nakano et … et c’est de ma faute si vous êtes ici …. Je …

Tremblant, les larmes s’étaient mises à couler d’elles-mêmes amenant avec elles leur lot de sanglots douloureux. Se saisissant de la main inerte de Suguru, il s’était laissé aller aux pleurs, la serrant dans la sienne.

- Je suis désolé …

La mère de Suguru avait été présente lors de cette scène, restant dans l’ombre, comprenant qui était le garçon qui tenait la main de son fils, ce qu’il avait fait et combien il était désolé. Et elle pardonna.


Les jours, les semaines se succédèrent et Hiroshi ne cessa pas de penser à Suguru. Il vint le voir dès qu’il en avait la possibilité. C’était douloureux mais il avait besoin d’être auprès de lui, de lui parler pour tenter de l’aider de son mieux afin de le pousser à se réveiller. Mais il n’y eut aucun changement. Jamais. Cependant, Hiro ne voulait pas abandonner. Il voulait continuer à venir pour passer un peu de temps avec lui, lui lisant des livres, lui racontant les derniers évènements. Haruka (1) Fujisaki lui avait certifié qu’il pouvait entendre et que celui lui faisait du bien. Alors il continuait. Parce que cela lui faisait également du bien. Il acceptait mieux la nouvelle vit qu’était la sienne, il acceptait mieux son handicap, apprenait à relativiser. Il était en vie et conscient. Il n’avait dont pas le droit de se plaindre devant Suguru ou devant quiconque.

- Hiroshi ?

Le changement était arrivé ce jour-là. La mère de Suguru affichait une mine sombre et le jeune guitariste en avait été très inquiété. Il craignait que les médecins aient annoncés qu’il n’y avait plus d’espoir possible.

- Nous allons quitter Tokyo. Suguru va être transféré à l’hôpital central de Kyoto où il nous sera plus simple de le visiter.
- Oh … je … je comprends.

Oui, il comprenait mais la nouvelle était dure bien qu’il n’en montra rien. Suguru devait être auprès de sa famille pour espérer guérir au plus vite. Pas auprès de lui.

- Est-ce que … est-ce que je pourrais être informé s’il se réveille ?

Haruka Fujisaki avait alors posé une main réconfortante sur son épaule et l’avait regardé comme s’il était son propre fils.

- Oui. Quand il ouvrira les yeux, je vous appellerai. Mais si vous passez par Kyoto, n’hésitez pas à venir le voir.
- Je le ferais.

Ces paroles avaient sonné telles une promesse qu’il ne put tenir. Les Bad Luck, les séances de rééducation, tout cela lui prenait beaucoup de temps. De plus, il avait l’impression qu’un voyage jusqu’à Kyoto était compliqué pour une personne en fauteuil roulant alors qu’il n’en était rien en fin de compte. Mais c’était sans doute aussi une bonne excuse afin de laisser toute cette histoire derrière lui et tenter de reprendre une vie aussi normale que possible. Mais jamais il ne l’aurait avoué. Et depuis, presque deux ans s’étaient écoulés sans aucune nouvelles. Était-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

- C’est la jalousie qui te fait parler.
- Oui, ça doit être ça, répondit le guitariste, évasif, plongé dans ses pensées plus ou moins moroses. La sonnerie de son portable le ramena à l’instant présent. Il s’en saisit et avisa le numéro qu’il ne reconnaissait pas.

- Allo ?
- Hiroshi Nakano ? Je suis la mère de Suguru Fujisaki.

La surprise fut telle que le jeune homme en resta sans voix un court instant.

- Madame Fujisaki, je

Le guitariste fut coupé dans son élan mais ce ne fut pas un mal. Son cœur s’était mis à battre tellement fort en entendant le prénom de Suguru. Il n’avait pas saisi pourquoi il était dans cet état en pensant à ce garçon ni pourquoi il avait des nouvelles maintenant après tant de temps.

- Hiroshi, Suguru s’est réveillé.

De surprise, il en écarquilla les yeux, ne se rendant pas compte qu’il avait retenu sa respiration. S’il n’avait pas été bloqué dans un fauteuil roulant, il en serait tombé tant il tremblait.

- Hiroshi ?
- Euh .. Il… a-t-il dit quelque chose ?
- Oui. Il a prononcé votre nom.

Les yeux du guitariste s’en remplirent de larmes sous le coup de l’émotion. Pourquoi ce gosse avait-il prononcé son nom plutôt qu’un autre ?

- Je viens à Kyoto, annonça-t-il d’une voix tremblante.
- Inutile. Il sera transféré dès demain à Tokyo pour sa rééducation. Venez le voir si vous le souhaitez.
- Je … je viendrais.

Les quelques paroles qui suivirent établirent les détails des jours à venir et ils raccrochèrent, laissant Hiroshi décontenancé et en larmes.

- Hiro ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

N’obtenant aucune réponse, Shuichi s’approcha de son ami et effaça les larmes qui roulaient sur ses joues.

- Hiro-chan ?
- Il … Suguru Fujisaki, il a ouvert les yeux …

À suivre….



Note
Voilà le prologue. Excusez les longueurs, je posais les bases de l’histoire. Le premier chapitre sera plus rythmé. Promis.
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