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A l'aube du 21ème siècle, le mal asservit le monde, faisant tomber un à un les peuple sous sa domniation.3 ans plus tard, sur la cité d'Atlantis, il a su être dompté, par 2 leaders dont la curauté n'a d'égale que leur géni à s'appliquer dans leur tâche. Inspirant la crainte et la terreur dans la cité, ils ont néanmoins su la faire fleurir et surtout la faire tenir face à la nouvelle menace de Pégase.

Venez, entrez dans la plus noire des dimensions existantes. Choisissez bien votre camp, serez-vous soumis ou rebelle? Libre ou sous la protection Atlante? C'est à vous de décider.

"Ah l'amour, toujours l'amour, rien que l'amour. Le coeur des hommes semble toujours avoir été dominé par cette quête éternelle de l'autre moitié. Le véritable amour. Platon en faisait déja ses gorges chaudes à l'époque, et tous s'accordaient à affirmer qu'il n'existait nul sentiment de plus élevé et de plus beau. Le plus recherché également. Enfin, quand les hommes ne font pas la guerre car la discorde vient bien souvent rompre ce joli petit équilibre enfin trouvé. Mais que ce soit l'amour, ou la haine, son plus proche parent, tout être humain pense le maitriser, que ce sentiment puissant ne peut provenir que de lui même, mais ces sentiments, au même titre que toute chose, sont les jouets des Dieux.

Et l'amour, en fin de compte, n'est qu'une affaire de business."

CrossRoads



RPG Doctor Who / Torchwood

The Victorian Hour




Une guerre est imminente D'un côté les gentlemen menés par le célèbre Sherlock Holmes, de l'autre la Kabbale mené par un jeune noble allemand. Au milieu des milliers de vies innocentes. Deux camps s'affrontent, saurez-vous lequel choisir ?

Poudlard Interactif



La menace est née d’un simple garçon du nom de Tom Elvis Jedusor.
Aujourd’hui, elle est répandue par une famille de Vampires qui torture les loups-garous,
ainsi que les membres de sa propre famille. Mais il n’y a pas que cela...
Les mangemorts ne sont plus se qu’ils étaient.
Désormais, ils aiment jouer d’avantage avec les moldus...
Mais aussi avec les sorciers. C’est devenu leur passe-temps favori.
Pendant que Voldemort met à jour des plans...

Pour tuer Harry Potter !

"2001. Le début d'une nouvelle ère pour l'Amérique qui s'imaginait toute puissante alors. Bush fils s'imposait alors comme le maître du monde et ils ignoraient encore que le pire allait se produire en leur sein. Les Etats-Unis allaient venir voir la menace provenir de l'intérieur. A deux occasions. De deux manières différentes. Mais qui allaient toutes deux impactaient l'ordre mondial comme jamais auparavant.

Ainsi, c'est dans ce climat qu'une espèce jusque là restée une légende décide de se révéler. Tandis que les auteurs et cinéastes s'amusaient à les représenter de façon caricaturale, les voilà qui sortent de l'ombre pour montrer les crocs. Les vrais. Et ils n'ont rien à voir avec le Lestat d'Anne Rice ou le Edward de Stephanie Meyer. Bien vivants, même si surtout morts, les vampires sont là. Dangereux, fascinants, charismatiques, ils captivent les mortels autant qu'ils les effrayent. Ils divisent les masses, et règnent sur la ville de leurs ancêtres d'une poigne de fer.

Car Babylon la timide s'est elle aussi transformée au fil des années. En plein coeur des Appalaches, après les événements des années 70, où les batailles entre sanguinaires, végétariens et loups-garous ont décimé les habitants des lieux suite à l'apparition de l'ancêtre commun, Babylon a su se reconstruire. Devenue une mégalopole importante, la ville s'est étendue autour de son lac et s'est métamorphosée. Las Vegas semble bien fade à côté de la nouvelle capitale vampirique de Virginie, pleine de dangers et de vices.

Et les vampires ne sont pas les seuls à envahir les lieux. D'autres créatures que l'on prenait pour des mythes émergent des bas-fonds. Les terrifiantes sirènes du lac sortent de leurs eaux sombres pour errer dans les rues à la recherche de victimes à noyer. Le petit peuple féérique s'amuse à cacher ses ailes pour se fondre dans la masse et jouer des tours aux pauvres mortels inconscients. Les sorciers tracent secrètement des pentagrammes au sein de leurs maisons et voient d'un mauvais oeil l'émergence des vampires. Les rares survivants parmi les loups-garous luttent de leur côté contre leurs ennemis de toujours, les dents longues. Quand aux mortels, certains d'entre eux, directs descendants des babyloniens d'origine, voient apparaître sur leurs corps des marques étranges et doivent s'habituer à des pouvoirs surnaturels auxquels ils ne s'attendaient pas.

Depuis 10 ans maintenant, les habitants de Babylon doivent composer avec tout ce monde étrange. La mythologie a pris vie, au grand dam des conservateurs tandis que certains mordus y voient l'occasion de mettre un peu de piment dans leurs tristes vies. Une chose est sûre, le monde a changé. Et il faudra bien faire avec."

La Saint Valentin. Censée représenter la fête des amoureux, le nombre de cartes envoyées ce jour-là est estimé à environ un milliard – la majorité de ces cartes sont essentiellement achetées par les femmes. Il est vrai que ce sont elles qui n’oublient jamais ce jour, au grand dam de ces messieurs qui se voient obligés de se ruer chez le fleuriste à la dernière minute afin d’acheter le plus beau et imposant bouquet de roses rouges. Ce jour est aujourd’hui considéré comme celui des couples mais on oublie bien souvent les autres. Cette espèce mise de côté ce jour-là : les célibataires. Les cœurs brisés.

« Je savais que je pouvais pas lui faire confiance
- Les mecs…
- Je suis sûre qu’il y a une explication logique
- Non, tous les signes sont là. Il ne m’appelle plus tous les soirs, et toutes ces petites attentions qu’il avait au début… Tout s’est envolé. Et il y a pire, il a oublié la Saint Valentin …
- … Pas possible.
- Je vous l’ai dit, les mecs, ils ont une mémoire de poissons rouges, et à part se souvenir qu’il y a un match à la télévision, y’a rien d’autre qui compte.
- Pessimiste.
- Y’a de quoi !
- Elle est mal, arrête de lui balancer tes idées négatives. Tu sais quoi ? Il te mérite pas, voilà tout. »

Et puis comme si le monde continuait à se diviser en ce jour, il y a l’autre catégorie : les hommes. Qu’ils soient célibataires ou non, ils sont responsables de tout. Les femmes leur reprochent de ne pas montrer leur côté romantique en ce jour supposé célébrer l’Amour, mais pour ces messieurs, toute cette journée du 14 Février n’est qu’une fête commerciale. Il est donc évident que depuis des années le fossé entre hommes et femmes ne fait que se creuser un peu plus célébrations après célébrations. Aujourd’hui aucun des deux sexes ne semblent êtres en mesure de se comprendre. Plus maintenant.

« Elle m’énerve !
- Ah les femmes, on ne peut pas vivre…
- … avec elles, ça je le sais bien.
- Qu’est-ce qu’elle a fait encore ?
- Elle m’a pris la tête au téléphone pour que je la rappelle. Tu y crois ça ? Elle me téléphone pour que je lui téléphone. Elles sont tarées ces nanas, c’est moi qui te le dis.
- Tu as dû lui envoyer des signaux trop forts, c’est pas bon au début d’une relation ça. Tu te montres irréprochable juste pour faire bonne impression et après, elles veulent que tu restes comme ça jusqu’au mariage.
- Et après aussi !
- Mais je ne veux pas me marier avec elle ! Enfin, ce n’est pas prévu dans les plans. Je l’aime beaucoup mais je ne veux pas m’enchaîner à une fille comme ça pour le restant de mes jours.
- Il va bien falloir, vieux, elles sont toutes comme ça…
- Les femmes, on ne peut pas vivre sans. »

En résumé les hommes sont des idiots et les femmes des hystériques. C’était peut être le cas il y a des années – faits toujours d’actualité pour certains car, soyons réalistes, il existe toujours des spécimens de ce genre – sauf qu’aujourd’hui, le monde à évolué. Les mentalités aussi. Et les insensibles ne sont plus ceux que l’on croit. Les femmes sont devenues fortes et plus indépendantes que jamais alors que les hommes, même s’ils restent égaux à eux-mêmes la plupart du temps, semblent avoir autant besoin d’affection que n’importe qui. Tout change, tout arrive…
Los Angeles. Deuxième plus grande ville des Etats-Unis. Connue pour ses habitants riches et célèbres ainsi que pour ces bâtiments tout aussi réputés, elle est sans nul doute l’une des villes les plus fascinantes notamment grâce à son style de vie si particulier. Si une partie de ses habitants possède les moyens de vivre dans le luxe, à traînasser toute la journée durant sur les plages de sable fin sans se soucier d’autre chose que de leur nombril parfaitement hâlé, d’autres y débarquent avec une lueur d’espoir dans les yeux, avec le souhait de se faire un nom dans le monde du cinéma ou encore de la chanson. La ville des Anges peut donc être considérée comme partagée entre deux catégories sociales. Sauf que la réalité ne rejoint pas entièrement cet état de fait.

Atwater Village. Un nom qui ne vous dit probablement rien mais pourtant des personnalités cosmopolites et intéressantes y vivent, y travaillent et sont toutes connectées, la majorité du temps à leur insu. Jeune femme célèbre, serveur au salaire minimum, veuve éplorée, médecin, toutes les routes s’entrecroisent à Atwater Village. Alors ferez-vous partie de la masse ou deviendrez-vous une exception ?

CONTEXTE



Aeternam Corporation a écrit:

Citation :

Que ce soit pour féliciter de la naissance d'un enfant, pour encourager une formation, pour exprimer son amour ou pour partager la douleur d'un décès, notre maison, vieille d'un siècle, vise à apporter un soutien à sa clientèle en leur fournissant des mots sur leurs pensées. Votre principale mission sera d'identifier et de créer les nouvelles tendances en matière de motifs ainsi que mettre en oeuvre des expressions frappant l'esprit en suivant la politique commerciale de la société. Vous assurez un reporting des ventes et supervisez le réassort. Vous pilotez en autonomie votre acte commercial et votre portefeuille, de la prospection téléphonique ou sur des salons professionnelles à la fidélisation de
vos meilleurs fournisseurs.

Malgré les restes incandescents de la journée d'été, la légère brise donnant sur le lac avait de quoi la faire frissonner tandis qu'elle marchait aux côtés du jeune homme. La sortie était jusqu'ici parfaite. Et le reste de la soirée s'annonçait sous les meilleurs auspices alors que le ciel étoilé se faisait le seul complice de leur tout premier rendez-vous. Pour dire la vérité, c'était même la première fois que la jeune Lynn avait un rendez-vous galant. Et quel rendez-vous qui plus est ! Avec celui pour qui elle avait le béguin depuis trois ans. La conversation était facile, aisée, presque naturelle.

Il s'installèrent contre un arbre et elle trouva un refuge dans ses bras, la protégeant quelque peu de la fraîcheur de la nuit. Son cerveau cessa de fonctionner et elle paniqua légèrement lorsqu'elle vit Mark se pencher vers elle. Et si elle n'était pas douée? Et s'il la rejettait après? Mais toutes ces questions s'effacèrent lorsque leurs lèvres se frôlèrent dans un léger ballet paradisiaque. C'était son tout premier baiser, un vrai. Elle fut surprise de la douceur et de la tendresse de celui-ci. Ets-ce qu'on ressentait ça à chaque fois? Cette impression de s'élever dans les airs tandis que le coeur se faisait lourd de bonheur? Cette petite bulle qui l'es enfermait dans leur propre monde, ne s'occupant pas des autres? N'importe quel baiser était identique à celui-là ou cela tenait-il à tout autre chose? Elle penchait pour la seconde solution. Lorsqu'ils mirent fin d'un accord tacite à leur baiser, Lynn avait le coeur au bord des lèvres, prête à vasciller à la moindre brise de vent.



Discordia Corporation a écrit:

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Société d'équipement bureautique, spécialisée dans la vente et maintenance de matériel bureautique: systèmes d'impression numériques connectés. Notre société en pleine extension recrute des techniciens supplémentaires. Des connaissances informatiques avec maîtrise des réseaux, ainsi qu'une expérience sur la maintenance de matériel bureautique sont nécessaires pour votre future mission. En effet, vous devrez assurer la mise en service, le suivi de systèmes connectés, ainsi que la formation client. Les postes sont à pourvoir immédiatement

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Petite maison de banlieue, mâtinée froide de novembre.
Le téléphone résonne et perce le silence de la chambre encore endormie. Une chambre où l'air est aussi glacial que l'extérieur. L'homme se redresse et saisit le combiné téléphonique anxieux. La femme se redressa légèrement, tentant d'analyser sa réaction, de deviner la réponse du médecin à la façon dont la nuque de son fiancé se figeait. Finalement, il raccrocha et se leva en silence. Sans un mot, sans d'autre regard que la rancoeur qu'elle perçut du coin de l'oeil, il repoussa la main qu'elle avait posé sur son épaule. Ca lui fit presqu'autant de mal que de le voir si désespéré et si perdu. Il avait mal et elle ne pouvait pas apaiser sa blessure, ne serait-ce que superficiellement. Il le refuserait. Tout comme il refusait en cet instant même sa présence. Elle eut l'impression qu'il ne supporterait même pas de le savoir à côté de lui dans ces moments difficiles. Mais après tout, comment lui en vouloir? C'était elle qui était responsable de la mort d'Helen. Elle l'observa sortir de leur chambre et réprima un frisson en entendant le moteur de leur voiture démarrer.

* S'il t'aimait vraiment, il aurait besoin de ton soutien. Il ne te rejetterait pas. *
« Tais toi! »
Ses démons, longtemps muets, reprenaient visiblement du service depuis quelques temps. Elle parvenait à étouffer leurs voix. Mais elle n'y parviendrait pas toujours. Un jour ou l'autre, elle céderait devant eux...

* Tu pensais vraiment qu'il t'aimait? Personne ne tient à toi. Si tu mourrais, personne n'en aurait une baisse de moral. Tu sais pourquoi il t'a rejeté.*
« Tais toi! »
* Tu sais pourquoi il est si bouleversé : c'était elle la bonne, la femme de sa vie. Toi, tu n'as été rien d'autre qu'une passade, un coup d'un soir qui s'est étiré sur quelques mois. Rien d'autre. Son coeur appartenait à elle.*
Elle se tut finalement, fronçant les sourcils, tandis que la porte d'entrée se claquait à l'infini dans son esprit et que les propos de Paul se gravaient en lettres de feu dans son coeur. Elle releva le regard, se posant sur le bureau juste à côté de la fenêtre où trônait, presque l'appelant de ses voeux, du papier de correspondance.

GENESIS : the discovery

L'orage qui éclata le mercredi 28 septembre 2011 a laissé ses marques. La température atteignait des records pour un mois de septembre, 36,9°C et à peine quelques jours après cet orage qui a secoué la communauté de Phœnix, certains habitants ont manifesté des dons pour le moins particuliers. Même s'ils n'en ont pas encore conscience, ces individus vont changer le monde à jamais. Ce passage de l'ordinaire à l'extraordinaire ne se fera pas du jour au lendemain. Toute histoire a un début, le tome un de leur épopée commence ainsi...


OCTOBRE 2011

Biltmore District, Villa du Gouverneur Holligan
« Il va arriver d’ici quelques minutes Miss Allen. » Allen sursauta et se tourna vers la femme d’entretien qu’elle avait toujours considéré comme une seconde mère.

« Merci Rosa. » La mexicaine lui fit un signe de tête en souriant et quitta le salon privé de Mr Holligan. Le regard d’Allen arpenta la pièce quelques secondes et se fixa sur le magnifique cactus empoté dont elle avait eu l’interdiction de s’approcher durant toute son enfance.

Elle retira ses mains des poches de son trench et s’approcha d’un pas sûr du cactée. Sans la moindre appréhension, elle tendit la main pour toucher la plante, grimaçant au contact des épines. Cependant, la douleur ne fut que de courte durée, elle sentit aussitôt une vague de chaleur l’envahir et ferma les yeux. Au bout de quelques instants la chaleur disparut, Allen ouvrit les yeux pour découvrir la plante asséchée, morte. Elle retira lentement sa main et l’observa, quelques gouttes de sang perlaient là où les épines s’étaient enfoncées dans sa chair. Allen soupira, la porte du salon s’ouvrit à la volée et elle fourra sa main dans sa poche.

« Qu’est-il arrivé à ton cactus Papa ? » demanda t’elle, feignant parfaitement la surprise et l’innocence.

Phoenix Downtown. The Cube.
« Et que je ne te reprenne pas à traîner autour de ma boîte ! » Epoussetant des salissures imaginaires sur sa veste, Drake se redressa pour faire face au colosse qui faisait office de videur.
« Tu vas faire quoi sinon ? » Sa voix fortement alcoolisée contrastait avec la lueur déterminée dans son regard.
« T’exploser la cervelle et me faire un collier avec tes dents. »
« Je doute que ça suffise, vu ton gabarit, je viserais plus un bracelet… un tour de cou, tout au plus. »

Trop occupé à réfléchir à d’autres répliques bien senties, le jeune homme ne vit pas arriver le poing ganté qui vint s’écraser contre sa mâchoire dans un craquement qui ne présageait rien de bon. Il tituba, rendant aussitôt les armes et s’éloignant aussi vite que ses esprits le lui permettaient. Il ne s’arrêta que plusieurs rues plus loin, alors que la douleur atteignait un seuil critique. Drake sentit quelque chose bouger sous sa peau mais ne discerna rien au toucher ; la souffrance était pourtant sans égal. Il prit appui sur le mur le plus proche puis, après de longues minutes, s’autorisa à rouvrir la bouche. Du sang s’écoula entre ses lèvres mais lorsqu’il les effleura, il ne remarqua rien d’anormal, aucune coupure, pas la moindre égratignure. Mieux encore, sa mâchoire semblait s’être ressoudée comme par magie.


Phoenix Downtown. Saint James Hospital.
« Monsieur ! Excusez-moi mais vous n’êtes pas autorisé à pénétrer dans cette pièce ! »

Après avoir passé une très longue demi-heure dans la salle d’attente des urgences, Lawrence avait fini par perdre patience. Son jean – tout neuf de surcroît – était maculé de taches de sang au niveau des cuisses à force d’avoir maintenu trop longtemps sa tête penchée vers l’avant. Les recommandations de l’infirmière ne suffirent pas à interrompre sa course qui le conduisit tout droit dans une réserve de produits stériles, bandages, médicaments et tous autres types d’accessoires nécessaires dans un hôpital. Etant donné que son cas n’intéressait pas l’ombre d’une personne dans ces lieux, autant aller se servir soi-même dans cet immense distributeur.

« Je vais être contrainte de prévenir la sécurité. » Renchérit-elle.

A ces mots Lawrence se retourna doucement vers la jeune femme qui émit un petit cri de surprise lorsqu’elle découvrit le visage ensanglanté de ce patient peu ordinaire. Il semblait s’être écoulé de ses narines une quantité d’hémoglobine tellement importante que cela en était presque humainement impossible. A tous les coups son sweat-shirt avait été assailli de ketchup ou autre sauce de la même couleur.

« Tu n’en feras rien. » Lui affirma-t-il par la suite tout en emprisonnant son menton dans le creux de sa main sanglante. Profitant de l’état de choc de l’infirmière, il se saisit d’une grosse masse de compresses et repartit s’asseoir sur son siège le plus naturellement possible, ne quittant cependant pas du regard la blondinette dont les doigts fins – qui étaient venus se masser instinctivement le menton – tremblaient désormais à la simple vue de ce sang qui n’était pas le sien. Tétanisée, la jeune recrue partit se réfugier en courant dans les locaux du personnel, bousculant au passage une femme enceinte qui lui exprima clairement son mécontentement.


Phoenix midtown. Blackstone Mall

La douleur qu’elle ressentait en valait la peine. Il lui fallait passer par cette étape dans le but de devenir une autre personne et de pouvoir, enfin, se sentir bien dans sa peau. La jeune femme observa son reflet dans la vitrine d’une boutique et se mit à sourire tout en passant la main dans ses cheveux. En effet, elle n’avait plus rien de la petite brune qu’elle était il y a encore quelques minutes, au lieu de cela elle s’était métamorphosée en l’une de ses collègues : une jolie blonde qui attirait tous les regards. Des regards qu’elle n’avait jamais avec son apparence de tous les jours.

Soudain, un homme inconnu s’arrêta devant elle et engagea la conversation comme s’ils étaient de bons amis. « Comment ça va ? » lança-t-il

La réaction de la jeune femme fût de se retourner afin d’être certaine qu’il ne s’adressait pas à une autre puis réalisa qu’il lui parlait à elle. Enfin plutôt à la personne dont elle avait pris l’apparence.
Elle hésita puis se décida à jouer le jeu, que pouvait-il arriver ? « Je vais bien. Mais je dois filer, j’ai du… boulot. »

L’homme fit un signe de tête, compréhensif. Puis sans crier gare il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras en guise d’au revoir. Ce contact avec une autre personne semblait anodin mais pourtant cela signifiait beaucoup pour elle. Et elle fila, le cœur rempli de joie. Malheureusement, dans environ une heure elle ne pourrait plus lutter et redeviendrait la petite infirmière brune que personne ne regardait…


Phoenix Midtown. The Avalon Tower / Phoenix Downtown - St James Hospital

« Thomas ? » Se dégageant des draps encore chaud, la jeune femme secoua le corps de son compagnon avant d’étouffer un juron. « Et merde, pas encore… » Un cadavre. Elle venait de se réveiller aux côtés d’un cadavre pour la troisième fois en même pas dix jours. Si elle avait cru à une coïncidence la première fois, ce n’était plus le cas. C’était un fait, on lui avait souvent répété quel coup mortel elle était au lit. L’expression avait pris son sens le plus littéral depuis cet orage. Elle ne comprenait peut-être pas encore très bien ce qui lui arrivait mais en revanche, elle avait désormais pleinement conscience des conséquences de sa nouvelle condition. Et elle savait aussi ce qui lui restait à faire… Après un coup de téléphone anonyme aux urgences, bien qu’elle sache qu’il était déjà trop tard, elle quitta l’appartement de sa conquête désormais sans vie sans un regard derrière elle.

Le lendemain elle se glissait furtivement dans les couloirs de l’hôpital et trouva rapidement la personne qu’elle était venue voir. Sa main enserra vivement le poignet d’une jeune blonde qu’elle entraîna dans une salle vide pour venir la plaquer contre un mur et se rapprocha d’elle avec détermination. « Thomas Ludlowest décédé de cause naturelle. Sans doute une crise cardiaque... » Ses doigts vinrent doucement caresser la joue de la jeune médecin alors que ses prunelles se teintaient d’un bleu presque surnaturel. Elle n’avait pas besoin d’en dire plus, ce n’était pas la première fois qu’elle utilisait son pouvoir sur la blonde pour éviter une enquête embêtante sur le cadavre qu’elle avait laissé derrière elle. Elle scella l’accord d’un baiser, achevant de plier la jeune femme à ses désirs et s’éclipsa tout aussi rapidement qu’elle était apparue. Elle devait maintenant réfléchir à une utilisation plus lucrative et moins mortelle de son pouvoir…




Partout dans Phœnix de parfaits inconnus se retrouvent face aux mêmes découvertes et tentent de contrôler ce changement drastique. En faites-vous parti?