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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 [One-shoot] Amants Interdits

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AuteurMessage
Dalena Salvatore

Dalena Salvatore


Féminin
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Localisation : Dans les bras de Damon :heart:
Humeur : Démoniaque ;P

[One-shoot] Amants Interdits Empty
MessageSujet: [One-shoot] Amants Interdits   [One-shoot] Amants Interdits EmptyVen 24 Déc - 17:52

Coucou, me revoilà avec un nouveau One-shoot, tout beau tout neuf !
Alors lecteurs, attention vos yeux et sortez les boîtes de mouchoirs vos lunettes. Bonne lecture à vous !

C'était par un beau jour d'hiver, dehors, une tempête de neige faisait rage, aucune âme qui vive à au moins dix kilomètres à la ronde. Nous étions seuls dans un chalet, très haut dans les montagnes rocheuses. Les bûches crépitaient dans la cheminée diffusant une chaleur intense dans cette cabane de bois, résistante à ce combat de flocons qui tombaient en silence sur le sol blanc de la montagne. Ce n'était pas dans mes habitudes de partir dans un endroit solitaire avec un homme, enfin plutôt un vampire, qui plus est une créature arrogante et prétentieuse comme il l'était. Son regard d'acier me fixait tel un prédateur avec sa proie, près à bondir dessus à la moindre occasion, au moindre geste qui trahirait que j'avais relâché ma vigilance. Mais qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter de partir dans un endroit comme celui-là, alors que mon petit ami, un loup-garou, m'attendait chez lui, certainement avec les nerfs à fleur de peau.

Comment cela avait-il pu se produire ?
« Le coeur a ses raisons, que la raison elle-même ignore » me souffla ma conscience. C'était impensable, inimaginable...je ne pouvais pas être amoureuse du meilleur ami de mon petit copain ! Le nom de ce vampire méprisable et imbu de lui-même ? Hélios... Le simple fait de penser à son nom me procurait des frissons dans tout mon corps, électrisant la moindre parcelle de mon âme, comme ci mon coeur savait qu'un seul geste de sa part me ferait suivre le chemin de non-retour, que j'étais la sienne, son bien, sa possession, que lui seul avait le droit de vie ou de mort sur moi. Soudain, je sentis un souffle frais sur ma nuque et une odeur de cannelle mélangée à de la vanille me chatouilla les narines. C'est à cet instant précis, que je su qu'il était derrière moi, abordant sans doute son petit sourire de vainqueur, sachant précisément ce que je pensais et que sa seule proximité me faisait perdre la tête.

Je me retournai vers lui, mon regard brun affrontant le gris acier de cet homme que je haïssais, mais que j'aimais en même temps. J'éprouvais de la haine, car tout en lui me poussait à le rejeter ; hautain, il ne perdait jamais une occasion pour regarder les autres de haut, méprisant, car pour lui les humains ne sont que des repas potentiels, imbu de sa personne, il ne jure que par sa beauté et sa popularité. Et pourtant, malgré cela, il arrivait à faire naître un désir de fascination, d'envie et de soumission, comme j'avais un homme m'avait procuré pareille sensation. Je n'avais même pas vu qu'il s'était déplacé, mais une douce musique résonna dans la pièce, une de mes musiques préférées : Forgiven. Il tendit sa main près de moi, comme une invitation pour que l'on danse, un sourire dévoila ses dents blanches et régulières et d'une voix grave, mais mélodieuse, s'approchant de mon oreille il dit :


''Accepteriez-vous cette danse, Mademoiselle Hellenna ? ''

Cette simple phrase me fit sourire, alors que pourtant, je n'aurais pas dû, j'étais avec un autre, mais c'était Lui que je voulais. Je posai ma main dans la sienne, il m'attira à lui si doucement, entourant de son bras ma taille et prenant mon autre main avec son autre bras, que j'en oubliais ma réserve. Nous commençâmes à tournoyer lentement, comme si nous voulions que le temps s'arrête, que plus rien autour de nous n'existait ; seuls au monde. Dans ses yeux, je voyais une passion ardente brûlé, comme s'il avait attendu ce moment toute sa vie, nos yeux s'étaient accrochés pour ne plus jamais se lâcher. Nous tournions avec plus d'ardeur, avec plus de sentiments, il me fit tourné sur moi-même, mais je ne le quittai pas des yeux, aucun de nous n'avait d'yeux pour la neige qui tombait en masse dehors. Et tandis que nos yeux étaient rivés dans ceux de notre partenaire, nos corps se rapprochèrent, tel deux amants interdits, puis nos visages devinrent de plus en plus proches, chacun de nous en avait envie.

D'abord, timidement, nos lèvres se scellèrent, puis notre baiser devint plus fougueux, plus enfiévré, la langue de cette créature à la beauté surnaturelle vint titiller mes lèvres demandant l'autorisation d'entrée, ce que je lui accordai très vite. Nos langues commencèrent alors un doux ballet s'entremêlant l'une dans l'autre, comme si leur vie en dépendait, comme si nous étions condamnés à ne plus jamais nous revoir. Soudain, je me sentis soulevé du sol, ce vampire avec qui j'avais partagé la passion d'un amour interdit, me prit dans ses bras et tout en continuant de nous embrassés, il nous mena à la chambre avec une telle rapidité et une grâce tellement sensuelle, qu'il aurait pu m'emmener faire le tour du monde comme cela.

Il me déposa délicatement sur le lit, puis il me rejoignit, ses lèvres fines et douces glissèrent des miennes pour descendre vers mon menton, puis dans mon cou, il fallait lui reconnaître une chose, avec les femmes il savait s'y prendre, même les plus résistantes, il arrivait à faire céder nos barrières. Un quart d'heure plus tard, nos habits respectifs jonchaient le sol du chalet, malgré le blizzard dehors, nous nous en fichions du froid. Sa langue traça un chemin de mes lèvres jusqu'au niveau de mon nombril, il avait pris soin de contourner ma poitrine, passant au milieu. J'agrippais son visage avec douceur, le remontant jusqu'à hauteur du mien et capturai ses lèvres avec ferveur. Je n'avais aucun doute à présent, il était mon maître et moi son esclave, je l'aimais comme jamais une femme n'avait aimé un homme...
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