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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 Ep 5 / S1: Bons Baisers de Libye (1/2)

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AuteurMessage
Natasha Romanoff
Tony Stark's Heart
Natasha Romanoff


Féminin
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Localisation : Dans les bras de Tony Stark...ou pas loin...
Humeur : Débordée, sur tout les fronts à la fois....je profite quand ?

Ep 5 / S1: Bons Baisers de Libye (1/2) Empty
MessageSujet: Ep 5 / S1: Bons Baisers de Libye (1/2)   Ep 5 / S1: Bons Baisers de Libye (1/2) EmptyMer 26 Mai - 19:26

    Dix heures et demi. Appuyés contre le tout terrain flambant neuf du SHIELD, Shana et le reste de l’équipe attendait patiemment l’arrivée de leur patronne. Elle avait deux heures de retard et visiblement ça n’allait pas en s’améliorant.

    - On fait quoi ? Soupira fortement Rhodes en regardant pour la énième fois sa montre.

    - Rien. Répondit simplement Shana.

    - On va quand même pas poireauter là à attendre que ça se passe les doigts de pieds en éventail ?

    - T’as une meilleure idée peut-être ?

    - On rentre. Si c’était aussi urgent qu’elle le prétend, elle avait qu’à se pointer à l’heure. Nous on a fait l’effort, je vois pas pourquoi ça fonctionnerait pas dans l’autre sens.

    Le militaire qui vivait depuis longtemps avec discipline stricte détestait ce genre d’écart dont sa supérieure faisait preuve aujourd’hui. Il n’aimait pas ça. Pour lui c’était un manque flagrant de respect envers autrui.

    - Oublie ça. On reste ici. T’es pas content c’est pareil. C’est elle la boss, elle fait ce qu’elle veut même si toi ça te plait pas. Rétorqua la télépathe qui en l’absence de son amie usait naturellement de son rôle de bras droit de l’agence.

    L’afro-américain ne répondit rien, il n’insista même pas. Il ne voulait pas être en conflit avec la belle brune qu’il appréciait énormément même si cette dernière l’ignorait. Il se contenta juste de reprendre sa place à côté de Tony qui esquissait un petit sourire ayant bien remarqué ce comportement soudainement docile.

    - Tu t’arrêtes là ? Toi le pourfendeur de la ponctualité…Même pas une petite contre-attaque, rien ? Tu t’écrases simplement devant elle ?

    - C’est elle qui dirige quand Sara est occupée ailleurs. Répliqua aussi sec James en regardant droit devant lui.

    - C’te bonne blague. Dis plutôt qu’elle te tape dans l’œil ouais et que tu voudrais pas réduire tes chances avec elle en la contredisant…

    - La ferme.

    Le milliardaire qui rigolait doucement voulu rajouter quelque chose mais il fut interrompu par le bruit d’un moteur de voiture qui arrivait dans leur secteur. Instinctivement, tous les regards convergèrent dans la même direction. Un tout terrain noir aux vitres teintées fit son apparition. Il roula au pas jusqu’à eux puis finit par se garer dans une manœuvre presque parfaite.

    - Alléluia…Souffla Rhodes.

    La porte côté conducteur s’ouvrit et un homme de taille moyenne vêtu d’un costume noire en descendit. Tout le monde déchanta aussi sec, il ne s’agissait que de l’agent Coulson qui les rejoignit en quelques pas.

    - Vous savez où elle est ? Questionna Brendan en le saluant comme les autres d’une poignée de main.

    - Non. Elle a eu une réunion tout à l’heure, elle avait apparemment ensuite deux ou trois papiers importants à remplir et après plus rien. Elle ne décroche pas.

    - Ca aurait été surprenant. Grogna le militaire entre ses dents.

    - Elle va arriver. Positiva Danica qui était assise en tailleur sur le capot et qui jouait tranquillement avec son cran d’arrêt qu’elle n’abandonnait jamais même si question défense et attaque ses pouvoirs lui suffisaient largement.

    - On pourrait pas au moins monter dans le jet en attendant ? Tenta Stark qui lui n’était pas encore un familier des us et coutumes de la fondatrice du SHIELD.

    - C’est…comment dire ? C’est complexe. Sara est quelqu’un qui n’aime pas vraiment voir ses agents ne rien faire avant un départ en mission. C’est vrai que là on fait rien puisqu’on l’attend, mais crois-moi assis confortablement dans des sièges en cuir à gentiment patienter tout en tapant la causette ou en sifflant un verre de limonade, on aura beaucoup plus l’air de glander que debout appuyés contre une bagnole. Expliqua Pryce qui se souvenait avoir lui-même posé la question quand il avait intégré l’équipe quelques années plus tôt.

    L’autre fronça du sourcil, décidément celle là, il ne la cernerait jamais. Un coup elle prétendait l’aider et la demi heure plus tard elle l’envoyait directement dans les griffes de son adversaire…et il aurait fallu qu’il se tienne à carreaux…la psychologie féminine…

    - Au fait, comment ça c’est passé cette fabuleuse soirée people pleine de strass et de paillettes ? Interrogea le militaire pour faire la conversation…Vu le bordel qu’elle a fait en rentrant, t’as du encore faire des tiennes je suppose…Alors raconte. Qu’est-ce que t’as fais cette fois ? Me dis pas que t’as essayer de te la faire à l’arrière de la limousine ?

    Tony qui était plutôt de bonne humeur depuis qu’il s’était levé, serra les dents. Cet épisode là, il ne voulait pas en parler. Elle lui avait fait un coup bas et il aurait du ne rien dire ou faire, elle avait rêvé.

    - Non. Répondit-t-il simplement.

    - Attends, pour qu’elle ne t’aie pas adressé la parole depuis lors, c’est que t’as du la mettre sacrément en rogne… Commenta la pyrokinésiste derrière lui.

    - Stane était là.

    Un ange passa. Personne ne rajouta quoi que ce soit sur le sujet. Ils avaient compris, ils n’avaient pas besoin de dessin connaissant la personnalité des deux milliardaires. Un nouveau bruit se fit entendre. Il provenait cette fois d’une des pistes de l’aérodrome militaire où ils se trouvaient, un avion de chasse allait prendre son envol. Tous tournèrent la tête pour admirer cette scène qui était toujours aussi belle à regarder même s’ils en avaient une certaine habitude et c’est là qu’ils virent, roulant juste à côté, un bolide décapotable gris métallisé. Les deux engins semblaient avancer à la même vitesse tandis que leur propriétaire respectif regardait l’autre comme s’il s’agissait là d’une simple banalité. Le F-14 s‘arrêta, l’Audi R8 également, ils allaient faire la course.

    - Elle va quand même pas…Souffla Coulson.

    - Vous pariez ? Lui répondit de suite Brendan qui avait les yeux aussi brillant qu’un môme le jour de Noël.

    Et dans la seconde qui suivit les deux véhicules repartirent. Le chasseur avançait à une vitesse légèrement élevée tandis que la sportive se déplaçait à vive allure pour rester au même niveau que celui de son adversaire. Ils accélérèrent. L’engin volant prit la tête durant une minute avant que la voiture ne le rattrape et finisse par le dépasser de quelques mètres à peine. La situation se répéta encore deux fois puis le pilote fit un petit signe à la conductrice. Il tira sur le manche pour prendre enfin son envol et dans un magnifique coup de volant maîtrisé, l’autre passa en dessous comme si c’était parfaitement normal alors que le train avant de l’avion flirtait presque avec le haut du pare brise. Prenant de l’altitude le F-14 finit par disparaitre dans le ciel, tandis que la R8 Spyder vint tranquillement se garer à coté des deux véhicules officiels. Sara, lunettes de soleil sur le nez, veste en cuir sur le dos, descendit. Elle se dirigea vers son coffre d’où elle extirpa un sac de voyage, ferma son jouet à quatre roues par le biais de la fermeture centralisée et s’avança vers son équipe, prête à partir.

    - En route. Souffla-t-elle simplement avant de monter la première à bord du jet.

    Shana, Danica, Phil et Brendan suivirent le mouvement rapidement tandis que Tony et James suivirent de loin.

    - C’est un truc de milliardaire de jamais faire une entrée discrète comme tout le monde ? Demanda le second au premier.

    - Faut croire. Répondit l’autre qui même s’il ne le montrait pas vraiment avait adoré cette façon d’arriver si peu ordinaire et si dangereuse.

    Dans l’avion, chacun se trouva plus ou moins une occupation pour faire passer le temps jusqu’à leur destination qu’était la Libye. Ce qu’ils allaient y faire, personne ne le savait vraiment mais l’heure n’en était pas encore à ce genre de préoccupation, ils verraient bien une fois sur place. Assis l’un en face de l’autre Wright et Pryce discutaient de tout et de rien tout en se lançant un tas de sourires niais, il était évident qu’il se passait quelque chose entre ces deux là. Stone, assise juste derrière s’était aventurée dans la lecture d’un bouquin aussi épais que l’annuaire de Pékin et Rhodes installé non loin, lisait un magazine tout en jetant de temps à autres des coups d’œil furtifs dans sa direction ce qui ne manquait jamais de faire rire Stark qui observait tout ce petit monde à défaut d’avoir une vraie occupation. Il regarda de son côté de l’appareil. Coulson lisait un rapport avec une attention très particulière, ce qui était assez marrant à voir puisqu’il avait subitement l’air d’un intello en plein dans ses cours. Jones quant à elle, pianotait furieusement sur le clavier de son ordinateur portable. Rien de bien surprenant étant donné qu’elle avait la même activité au manoir, pourtant l’homme ne pouvait dévier son regard. Elle avait quelque chose d’hypnotisant et en même temps il lui en voulait tellement pour ce qu’elle avait fait. Elle s’arrêta subitement et leva les yeux dans sa direction, elle l’avait grillé. Elle ferma alors son pc mais n’afficha aucune expression particulière. Pas de colère, pas de sourire, rien. Le duel dura encore quelques secondes avant qu’un steward n’entre en scène. Brun, un mètre quatre vingt, musclé, sentant presque l’auto-bronzage et l’Australie à plein nez. Se penchant légèrement vers elle, il lui parla avec un sourire aux lèvres et à mesure qu’il alignait les mots, la jeune femme sourit. Une minute après, elle se leva toujours la même expression sur le visage et tous deux partirent à l’autre bout du jet, à l’opposé de la cuisine, dans les parties privées. En voyant ça, le playboy serra les dents ne quittant pas une seule seconde cette porte derrière laquelle les deux autres se trouvaient à présent. Par expérience personnelle, il savait très bien qu’ils n’allaient pas faire une partie d’échecs et comme le soir où il l’avait vu s’amuser avec le Président en personne, il n’aimait pas ça. Les femmes qui entraient dans son monde personnel étaient à lui et à personne d’autre.
    Les heures de vol passèrent les unes après les autres et à part quelques secondes où il avait rapidement tourné la tête pour s’adresser à l’un de ses petits camardes, Tony ne vit personne ressortir de la pièce jusqu’à l’atterrissage, ce qui il faut l’avouer l’énerva un peu plus. Non seulement ce con se la tapait mais en plus il avait le droit aux prolongations de la dernière étreinte, du dernier câlin. Franchement, aussi populaire qu’elle était, elle valait mieux qu’un surfeur venu de l’autre bout du monde. Il soupira légèrement et parce qu’ils étaient enfin arrivés, il fut contraint de descendre comme les autres. Dehors, près de l’appareil, attendaient une douzaine de Hummers noirs aux pare-chocs plus que rutilants devant lesquels étaient alignés un tas de type en noir avec des lunettes de soleil et des oreillettes. C’était pourtant pas le Président des Etats-Unis qui débarquait…

    - Je crois que là aussi on va en avoir pour un moment…Souffla-t-il à ses équipiers.

    - Pourquoi ? Demanda Brendan en enfilant lui aussi ses lunettes.

    - Madame est encore occupé avec son ami le steward…probablement les dernières galipettes…

    - C’est son masseur. Rétorqua Shana. Il s’appelle Russell et ça fait plus de trois heures qu’il n’est plus avec elle.

    - Oh…

    A ce moment là, Larson Jones descendit enfin. Cheveux attachés en un chignon parfait, lunettes de soleil de marque sur le nez, tailleur pantalon noir et escarpins hors de prix avaient pris la place du jean, du tee-shirt, de la veste en cuir et des bottes du départ. Le rat de laboratoire s’était transformé en une séduisante femme d’affaires.

    - L’aigle quitte le nid… Mentionna Coulson dans le micro discrètement attaché à la manche de sa veste à l’intention des autres.

    N’en faisait-il pas un peu trop ? Non bien sûr que non, seulement le milliardaire l’ignorait complètement.

    - C’est quoi le programme ? Questionna Shana quand son amie passa près d’elle sans pour autant s’arrêter pour les inciter à suivre.

    - Vous, vous êtes attendus à la base UNIT, vous avez vos évaluations annuelles à faire. Moi j’ai du travail qui m’attend.

    Bon sang, ils avaient complètement oublié ça et en même temps leur supérieure n’avait rien fait pour leur rappeler avant aujourd’hui histoire de leur mettre une certaine pression comme à chaque fois.

    - La base UNIT ? Les évaluations annuelles ? Et moi je me case où dans tout ça ? Questionna Tony qui était le dernier arrivé de la bande.

    Lui, même s’il ne le savait pas, avait de la chance. Il était exempt de tout test classique, c’était Sara qui l’avait décidé ainsi, elle voulait s’en charger en personne avec ses évaluations personnelles.

    - Vous, vous venez avec moi. Vous vous contenterez d’observer et vous ne l’ouvrirez pas le moins d’une monde pour une fois. Vous direz simplement bonjour et au revoir aux autres et entre temps je ne veux entendre sortir de votre bouche que votre souffle et rien d’autre. Et si vous avisez de me refaire un truc du genre de l’autre soir, je vous refroidis d’une balle dans la tête. Compris ?

    Pas de réponse. Il n’avait pas envie de repenser à cette soirée et encore moins de lui dire oui comme un petit toutou qui obéit à son maître. Il n’était avec eux que pour sa vengeance et rien d’autre. Les deux fortes têtes montèrent dans le troisième véhicule en compagnie de Coulson, chargé bien entendu de la sécurité de sa patronne. Les autres quant à eux, grimpèrent dans le neuvième et lorsque les tout terrains démarrèrent, ils se séparèrent en deux colonnes. La première partie à droite et la seconde à gauche.
    Durant le trajet, Stark resta parfaitement silencieux. Il pensait à un tas de choses comme le fait qu’une fois de plus elle le trainait quelque part et qu’elle lui demandait de se tenir à carreaux. Allaient-ils revoir Stane ? D’un côté il espérait que oui pour pouvoir lui régler son compte une bonne fois pour toute et d’un autre il espérait que non. Même s’il était impulsif, il voulait vraiment être prêt avant de lui mettre la branlée de sa vie et au fond de lui il savait qu’il ne l’était pas, il lui manquait quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Par la vitre, il regarda le paysage désertique défiler durant un petit moment et finissant par se lasser de ne rien y voir d’intéressant, il reporta son attention sur Sara qui comme à chaque fois qu’elle allait se montrer en public, se tenait droite comme une reine sur son trône, un expression impassible sur son visage. Ne pouvant s’empêcher, il la détailla de la tête aux pieds. Ses yeux glissèrent doucement sur elle pour s’arrêter sur son décolleté. Elle portait sa veste qui dessinait parfaitement sa fine silhouette et rien en dessous à part ses sous vêtements, ce qui lui donnait un certain côté provoquant et légèrement vénéneux. Le convoi stoppa, le milliardaire détourna discrètement le regard, il ne voulait pas se faire attraper comme tout à l’heure. Vu la distance à laquelle elle se trouvait de lui, elle n’hésiterait certainement pas à lui en coller une et honnêtement avec tout ce qu’il avait prit dans la tronche avec le Réparateur, il n’avait plus de place sur le visage pour un nouveau bleu. Phil descendit le premier suivit par Tony et enfin par Jones. Ils étaient au beau milieu du désert, attendus à une petite réunion qui avait presque des airs de déjà vu pour l’ancien vendeur d’armes. Tous les regards des gens déjà présents se tournèrent dans leur direction. Ils devaient être les derniers, ce qui n’étaient pas étonnant vu le retard que la chef avait eu avant de partir.

    - Qu’est-ce que vous venez faire ici ? Questionna le playboy en enfilant ses lunettes de soleil.

    - Mon job. Répliqua la brune avant de le laisser sur place pour aller saluer tout ce petit monde.

    Etaient présents à la petite sauterie, des militaires hauts gradés, des cheiks, des types en costards haut de gamme mais aucun chauve à l’horizon, une chance…enfin presque. Parmi tous ces visages, le brun en reconnu un qu’il se serait allègrement passé de voir, celui de Justin Hammer, le type qui voulait toujours le détrôner alors qu’en fait il n’était qu’un pauvre abruti plein aux as. Pour éviter de devoir supporter un quelconque sarcasme ou autre, il fit profil bas et alla s’installer sur une chaise au dernier rang entre deux malabars d’origine orientale. Salamalecs terminés, la session commença, orchestrée par un type qui devait sortir du Gouvernement et qui n’avait jamais du mettre les pieds dans un pays étranger avant aujourd’hui. Il appela un à un les personnes aux allures de riches et chacun fit une quelconque démonstration d’une quelconque arme, mais rien de percutant comparé à ce que lui avait pu faire par le passé. Arriva alors le tour de l’autre débile à lunettes qui à peine levé se la raconta comme s’il était le maître du monde en prétendant détenir un nouveau gadget révolutionnaire pour les forces armées. Quel humour…lui qui n’était pas foutu de produire quelque chose qui fonctionne…et effectivement, son « petit bijou de technologie » planta en direct sous son regard incrédule. Il en était presque à pleurer de rire. Bien sûr, il ne perdit pas la face et enchaina avec autre chose qui cette fois-ci fut en état de marche sauf qu’il n’obtint qu’un maximum de cinq applaudissements et encore. Jones fut la dernière à passer, ce qui attira toute l’attention de Stark qui était curieux de voir quel genre de marchandise elle était venue présenter.

    - Messieurs, après cette petite heure de rigolade, je crois qu’il est temps de passer aux choses sérieuses. Commença-t-elle en se tenant face à l’assistance parfaitement droite et sûre d’elle. Je ne vous demanderais pas d’oublier tout ce que vous avez pu voir jusqu’à maintenant puisque c’est totalement inutile vu la qualité des babioles qui nous ont été présentées au cours de ce petit rassemblement. Aussi, je n’irais pas par quatre chemin en vous assommant d’un trop long discours comme Mr Winters ou en vous en montrant un vulgaire pétard mouillé comme Mr Hammer. Je viens donc vous présenter en ce jour, l’avenir du combat, la solution finale à tout nos problèmes terroristes, une perle rare comme vous n’en verrez jamais nulle part ailleurs.

    Elle fit signe à un type qui fit signe à un deuxième qui fit signe à un troisième qui déclencha un dispositif mis en place avant leur arrivée. Une seconde s’écoula à peine. Un missile sortit de nulle part décolla aussi sec et fonça vers un petit pic montagneux loin derrière.

    - Oubliez le Jericho vague gadget pour milliardaires en manque de sensations fortes. Si certains prétendent pouvoir déplacer les montagnes…

    Une immense explosion retentit soulevant un énorme nuage de sable qui vint jusqu’à eux tandis que la déflagration fit trembler le sol au point de faire tomber quelques invités présents.

    - Moi je les fais disparaitre. Termina la jeune femme alors que la vue redevint tellement claire que tout le monde en fut surprit, la montagne avait effectivement disparue, il n’y avait plus rien du tout à voir hormis un cratère de taille renversante. J’ai l’honneur de vous présenter l’Apocalypse.

    Aussitôt, tous se levèrent et applaudirent à l’exception d’Hammer qui avait la rage de ne pas faire aussi bien et de Tony qui n’en revenait pas d’un tel engin capable de faire les dégâts d’une tête nucléaire mais sans les radiations et tout le reste. Sara reprit la direction de son tout terrain sans se soucier des autres, faisant déjà mumuse avec son téléphone portable. Le milliardaire la rejoignit de même que l’agent du SHIELD.

    - C’était parfait, comme toujours. Lança ce dernier.

    - Non. Ca l’aurait été si la charge explosive n’avait pas été divisée par deux… Là c’était à peine acceptable…

    Jamais Stark n’aurait imaginé un truc comme ça venant d’elle. Lui qui la voyait comme une femme coincée sur les bords avec une discipline stricte, en une journée elle avait noyé tout ses préjugés. Le téléphone de la jeune femme sonna, il s’agissait de Shana comme l’indiquait l’écran.

    - Jones ?

    - On a un gros problème.
    - On arrive…


TO BE CONTINUED…
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Ep 5 / S1: Bons Baisers de Libye (1/2)
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