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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 Ep 4 / S1: Rencontre du 3ème Type...

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AuteurMessage
Natasha Romanoff
Tony Stark's Heart
Natasha Romanoff


Féminin
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Localisation : Dans les bras de Tony Stark...ou pas loin...
Humeur : Débordée, sur tout les fronts à la fois....je profite quand ?

Ep 4 / S1: Rencontre du 3ème Type... Empty
MessageSujet: Ep 4 / S1: Rencontre du 3ème Type...   Ep 4 / S1: Rencontre du 3ème Type... EmptyLun 29 Mar - 3:17

    Tony se regarda une dernière fois dans le miroir qui lui faisait face. Il avait vraiment une tête à faire peur. S’il avait pu récupérer ne serait-ce que quelques heures de sommeil afin de faire disparaitre au mieux son air de déterré, les plaies et égratignures qu’il avait sur le visage, elles, étaient encore très présentes et ce pour un bon bout de temps. Il grimaça légèrement. Comment pouvait-on se permettre d’aller à une soirée mondaine avec une tronche pareille ? Certes, il lui était déjà arrivé de se pointer à une conférence de presse avec une ou deux entailles comme la fois où il était revenu de son périple Afghan ou après son combat contre Stane, mais là ce n’était vraiment pas la même chose, il ne pouvait pas se tartiner de fond de teint pour dissimuler le résultat de sa rencontre face à ce type qui avait prit sa tête pour un punching-ball pendant une bonne dizaine d’heures d’affilé. Il y avait trop de travail à faire pour espérer obtenir un résultat légèrement probant et puis lui était un mec, alors question maquillage il n’y connaissait pas grand-chose, à peine ce que ses conquêtes d’un soir pouvaient bien lui raconter de temps à autres et encore, il ne les avait jamais vraiment écoutées trop occupé à les draguer ou à leur montrer à quel point il pouvait être doué à l’horizontale. Il soupira de résignation avant d’arranger pour la énième fois son nœud papillon. Ce qu’il pouvait détester ce costard qui le faisait tant ressembler à un pingouin endimanché et qui le restreignait terriblement dans ses mouvements au point qu’il s’en sentait prisonnier comme dans une camisole de force. Franchement, Jones et ses plans à la con commençaient sérieusement à lui taper sur le système. Pourquoi est-ce que c’était toujours sur lui que ça tombait ? Parce qu’il était le petit nouveau de la bande ? Parce qu’il devait passer une sorte de rite initiatique pour prouver qu’il pouvait entrer dans les rangs comme son pote Rhodes et les autres ? A moins qu’elle lui en veuille personnellement au point d’être déterminée à lui pourrir l’existence jusqu’à ce qu’elle trouve entière satisfaction…Tout ce qu’elle lui avait dit, c’était de se mettre sur son trente et un et d’être impérativement prêt pour vingt heures car on les attendait à une importante réception. Et puis d’abord c’était qui ce « on » ? Son regard se porta instinctivement sur le reflet de son réveil qui affichait dix-neuf heures cinquante six. Merde, plus le temps de réfléchir ou de ronchonner… Il se passa rapidement une main dans les cheveux histoire de faire croire qu’il s’était peigné puis sortit de sa chambre pour rejoindre les autres qui devaient l’attendre dans le hall d’entrée. Avec la chance qu’il avait en ce moment, il devait évidemment être bon dernier. Il descendit les marches de l’escalier principal mais à sa grande surprise, il ne trouva personne devant la porte. Se pouvait-il qu’ils se soient décidés à ne pas l’attendre ? L’avait-on subitement dispensé de soirée guindée parce qu’il s’était montré trop lent à la préparation ? Il jubila intérieurement. Il allait avoir la baraque pour lui tout seul…

    - Mais c’est que t’as fière allure comme ça…Plaisanta alors une voix qui lui était plus que familière.

    ...ou pas. Stark se retourna et vit son ami qui sortait tranquillement du salon, un sourire qui se voulait légèrement moqueur sur les lèvres.

    - T’es pas habillé ? Lui demanda-t-il en constatant qu’effectivement il ne portait pas comme lui un de ces stupides smokings.

    - Ah mais nous on a pas été invités à la petite fiesta, y a que toi et la patronne qui allez vous amuser avec la haute société…

    - Tu déconnes ? Souffla le milliardaire aussi sec. Me dit pas que je vais devoir me la farcir pendant des heures et des heures au cours d’une réception à la con ?

    - Oh je t’en prie, me dit pas que passer toute un soirée en compagnie d’une belle femme répugne subitement le grand Tony Stark…S’amusa James qui s’était avancé vers lui et qui ne cessait d’afficher un sourire narquois.

    - Une belle femme ? Tu rigoles ? Cette fille est vicieuse ! Elle prend son pied à me faire tabasser par un gorille soit disant pour m’aider… Elle est….elle est…

    Sur le coup, il ne trouva même pas de mot assez fort pour la qualifier comme il l’aurait souhaité et ce qu’il vit par la suite lui en fit finalement perdre tout son latin. Sara venait justement d’arriver. Descendant les dernières marches comme si de rien n’était, portant une robe de soirée qui lui donnait une allure de déesse, elle était tout bonnement à couper le souffle et il ne put en être que bouche bée. Tranquillement elle rejoignit alors les deux hommes et tandis qu’elle était encore à bonne distance, James, qui avait remarqué le changement soudain de comportement de son ami, en profita pour lui glisser un mot à l’oreille.

    - Tu disais quoi déjà à son sujet ?

    - Euh…je… Balbutia-t-il complètement subjugué par cette femme qui arrivait vers lui.

    - C’est bien ce que je pensais… Dans ce cas, amuse-toi bien…

    Le militaire lui mit une petite tape d’encouragement sur l’épaule et repartit comme il était venu, le laissant seul avec la patronne qui l’observa un instant de la tête aux pieds. Rien qu’en sentant son regard glisser sur lui, il ne put s’empêcher d’afficher un petit air satisfait.

    - Allons-y. Lança-t-elle simplement avant de se diriger vers la porte d’un pas assez décidé.

    C’est à cet instant précis que le milliardaire remarqua un détail qui lui avait apparemment échappé la dernière fois qu’il s’était permis de la reluquer pendant qu’elle le conduisait tranquillement dans les griffes de celui qu’on nommait le Réparateur. Là dans son dos, dans le creux de ses omoplates, il y avait un tatouage représentant une fleur de lotus. Ni trop grand ni trop petit, on pouvait distinguer sans difficulté chacun des traits de ce dessin zen qui jurait presque avec la personnalité de celle qui le portait mais qui à ses yeux d’homme la rendait encore un peu plus séduisante. Sortant finalement de sa rêverie, il se décida à la suivre dehors où il vit qu’une somptueuse limousine les attendait de même que quatre tout-terrain aux vitres teintées dans lesquels montèrent une bonne quinzaine de gorilles si ce n’est plus. Par galanterie, il la laissa donc monter en première, vérifiant au passage que sa longue robe ne s’accrochait nulle part puis s’engouffra à son tour dans le véhicule qui démarra aussitôt qu’il eut fermé la portière.

    - Alors, c’est quoi le programme au juste ? Qu’est-ce qui nécessite ma présence et pas celle des autres ? Demanda-t-il en se calant à son aise sur la banquette arrière et observant attentivement la jeune femme assise à quelques centimètres de lui.

    - C’est un dîner organisé à l’occasion de la venue du Président Marshall à Los Angeles. Tout le gratin du pays sera présent ainsi que la presse et quelques people en manque de célébrité… je me suis dis que ça vous ferait pas de mal de sortir un peu… Répondit Sara d’une voix presque lointaine alors qu’elle regardait la route défiler à travers la vitre.

    - Quoi, c’est tout ? Vous voulez dire que vous m’avez fait mettre ce costume de pingouin juste pour « m’aérer » ? Franchement, vous auriez pu vous abstenir… je me portais très bien comme ça sans avoir besoin d’aller me traîner à une soirée à la con…Souffla-t-il avec une légère note de colère dans la voix.

    Elle tourna finalement la tête dans sa direction et afficha un léger sourire.

    - Croyez-moi, cette soirée à la con comme vous dîtes, vous sera extrêmement bénéfique tant sur le plan mental que sur le plan culturel et puis ça vous changera du plafond de votre chambre que vous devez maintenant connaître dans le moindre de ses recoins…

    Tony ne put s’empêcher d’afficher un air légèrement surpris. Comment savait-elle qu’il passait son temps à regarder le plafond de sa « suite résidentielle » alors qu’elle restait cloitrée les trois quarts de ses journées cinquante mètres plus bas, dans ce que tout le monde appelait son antre et qu’il n’y avait aux dernières nouvelles, aucune caméra de surveillance dans les parties privées du manoir ?

    - Nous sommes arrivés. Reprit-elle pour boucler le sujet alors qu’il avait clairement l’intention de lui poser une question.

    La voiture roula encore quelques secondes à une vitesse plus que réduite puis finit par s’arrêter complètement. Résigné, le milliardaire ouvrit donc la portière et descendit en premier pour tomber nez à nez avec une cinquantaine de paparazzis qui photographiaient ardemment chaque nouvel arrivant tandis que plus loin patientait le groupe des journalistes en tout genre venus décrocher le moindre petit scoop et que derrière encore, se trouvaient tous les habitants de Los Angeles qui n’avaient rien d’autre à faire à cette heure là que d’être ici à jouer les groupies. N’oubliant toujours pas d’être galant, il se tourna ensuite vers l’intérieur de la limousine et tendit la main à sa patronne afin de l’aider à descendre.

    - Oh, une dernière chose. Souffla Sara en accordant plus d’importance à ce qui se passait autour qu’à son cavalier par intérim. Quoi qu’il arrive, tenez-vous à carreaux.

    Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la jeune femme disparut dans la foule qui semblait s’être brutalement réveillée en la voyant arriver, le laissant planté là à essayer de comprendre pourquoi elle avait dit ça. Il la regarda alors monter les marches comme une reine devant son peuple et vit avec stupeur qu’avec sa venue, la liesse s’était presque transformée en émeute et que tout le monde hurlait son nom. Les photographes la mitraillaient plus que de raison, les journalistes se bousculaient pour essayer de lui soutirer ne serait-ce qu’un mot ou un sourire et le public se déchainait pour obtenir au minimum un petit regard et au maximum un autographe. Il n’y avait pas à dire, elle avait beaucoup de classe même s’il ignorait complètement pourquoi toutes ces personnes se mettaient dans un état pareil pour elle. A ce qu’il sache, ni le directeur du FBI ni celui de la CIA étaient accueillis comme ça quand ils allaient quelque part.

    - Et bien, je vais finir par croire que je t’ai rendu service en la tuant… Lança une voix d’homme non loin de lui pour le sortir violemment de ses pensées actuelles. A peine enterrée que te voilà déjà en compagnie d’une nouvelle conquête…et pas n’importe laquelle en prime…

    Le rythme cardiaque du milliardaire s’accéléra brutalement. Cette voix, il ne la connaissait que trop bien. Il tourna aussi sec la tête dans la direction d’où elle provenait afin de croiser le regard de ce chien de Stane, mais il ne vit personne à part une poignée des gorilles de Jones en pleine surveillance de leur bien aimée supérieure. Mais comment…? Son regard se porta alors par réflexe sur la foule et il se mit à la recherche d’un chauve de grande taille, chose qui ne devait pas courir les rues, mais ce fut sans résultat. Avait-il rêvé ? Non, impossible. Maintenant qu’il savait qu’il n’était pas mort, ce qu’il avait entendu ne pouvait être une hallucination de la part de son cerveau quelque peu fatigué. Dans ce cas où était-il passé ? Pas la moindre idée. Tony se résigna une nouvelle fois. D’un mouvement souple, il défroissa sa veste de smoking puis rejoignit tranquillement sa belle cavalière qui n’en finissait pas de faire le spectacle rien que par sa simple présence, en haut des marches qui menaient au Disney Concert Hall, où avait lieu ladite soirée.

    A l’intérieur, l’ambiance était nettement moins mouvementée. Les invités discutaient tranquillement entre eux tandis que le petit personnel s’employait à satisfaire le moindre caprice, n’omettant jamais d’afficher ce sourire crispé qui les rendait si peu sympathiques, mais qu’on finissait par vite oublier dès les premiers verres d’alcool ingurgités. Suivant d’assez près sa patronne qui ne cessait de donner des poignées de main à droite et à gauche comme un politicien en pleine campagne électorale, Stark rencontra en chemin quelques vieilles connaissances qu’il préféra saluer sans trop s’attarder. Ce qu’il voulait avant tout, c’était en finir au plus vite avec cette soirée qui s’annonçait ennuyeuse à souhait pour pouvoir ensuite rentrer et aller se glisser au fond de son lit, le seul endroit où il était sûr d’avoir la paix, enfin presque…

    Les salamalecs terminés, ils allèrent donc prendre place à leur table située au centre de la salle, à la vue de tous. Quelques minutes plus tard, ils furent alors rejoint par d’autres convives qui s’avéraient en fait être les plus prestigieux de la réception. Le Secrétaire d’Etat Vance, le Vice Président Howards et bien entendu le Président des Etats Unis, Chris Marshall en personne. Arrivant le dernier, celui-ci prit élégamment place aux côtés de Jones. Affichant ostensiblement un sourire de tombeur, il eut immédiatement le don d’énerver le milliardaire qui remarqua aussi sec qu’elle lui prêtait bien plus d’attention qu’à lui, qui était son cavalier pour la soirée. C’était le comble. Non seulement il allait s’agacer ici pendant des heures et des heures, mais en plus il allait devoir supporter ce type qui roucoulait dangereusement auprès de sa patronne. Jaloux ? Lui ? Oui c’est vrai, cependant quel homme saint d’esprit pourrait supporter qu’un autre vienne faire du gringue à celle qui l’accompagne ? Il avait beau diriger tout un pays, ça ne l’autorisait pas à venir jouer sur ses plates-bandes. Un barman passa avec un plateau entier de verres d’alcool, il en saisit un au passage et l’avala d’un trait. Courage, il fallait se tenir à carreaux.

    Une heure et demi passa. Le repas avançait de manière régulière et l’ambiance était toujours la même. Discussions de tout côtés, rires, serveurs qui accourent dans tous les sens et là, juste sous le nez de Tony, pendant que ça parlait politique sur sa gauche, Jones qui se faisait charmer dangereusement par Marshall dont la mâchoire semblait s’être définitivement sur ce sourire qui lui donnait un air de gros crétin. Seigneur tout puissant, combien de temps encore allait-il devoir endurer ce spectacle ? Cette fois-ci, c’est son verre de vin rouge qui y passa dans son intégralité. Il soupira fortement, avec un peu chance, la brune verrait qu’il était là, elle percuterait que c’était avec lui qu’elle était venue pas avec l’autre…Sans résultat. Il posa alors son bras sur la chaise libre près de lui et fixa le « couple avec attention, essayant d’entendre ce qu’ils pouvaient bien se raconter. S’il s’y prenait bien, il s’incrusterait royalement dans le sujet et arriverait même à casser cette atmosphère si joyeuse entre eux. Il se concentra alors, plissant même légèrement les yeux comme pour essayer de lire sur leurs lèvres alors qu’il en était parfaitement incapable à l’origine mais soudain, il fut brusquement tiré de son exercice par la fuite brutale du siège sur lequel il s’appuyait.

    - Bonsoir…Lança avec une certaine fierté une voix tout près de lui.

    Stark, encore un peu imprégné de ce qu’il regardait juste avant, leva lentement la tête pour voir qui pouvait bien venir le déranger et là, il vit un homme, grand, assez costaud, chauve, affichant un sourire carnassier, Obadiah Stane. Sur le coup, il resta muet, se demandant s’il n’était tout bonnement pas en train de rêver après s’être, sans s’en apercevoir , endormi à table mais le regard que l’autre lui envoya fit office de détonateur, l’extirpant définitivement de sa torpeur. Une décharge électrique le parcourut, tandis que son rythme cardiaque passa du simple au triple en très peu de temps. D’un bond violent il se leva et sauta sur son adversaire pour enfin lui faire payer son erreur. A cet instant, l’agitation fut totale. Les regards se braquèrent aussi sec sur eux et des cris de stupeurs s’échappèrent même lorsque le n’importe quoi qui était censé ressembler à une bagarre entre deux hommes s’écrasa lourdement sur la table la plus proche, celle des hauts personnages de la soirée. Bien sûr, sous le choc, elle ne résista pas plus de trois secondes et s’effondra à même le sol sans trop perturber les deux combattants.

    - Ca suffit Stark ! Cria Sara qui comme les autres s’était éloignée de quelques mètres à peine.

    - Et en plus, elle te donne des ordres comme à un gentil toutou…Souffla le chauve alors que le milliardaire essayait de l’étrangler.

    Aucun doute, il se payait ouvertement sa tête ce qui l’énerva un peu plus. Il relâcha son emprise sur sa gorge et lui colla une puissante droite.

    - La ferme !

    Mais voilà que soudain, il sentit des mains venir le tirer en arrière pour l’éloigner de ce monstre et l’empêcher de le tuer d’une quelconque manière que ce soit. Elles étaient fermes et la force employée assez développée bien qu’il se débattit pour qu’on le laisse finir ce qu’il avait entamé. Marshall, car c’était lui qui avait décidé de s’aventurer dans la séparation du s’y reprendre à trois fois avant d’obtenir un faible résultat qui devint un peu plus probant lorsque que six des gorilles de Jones rappliquèrent à leur tour. L’espace entre les deux se fit de plus en plus grand. Tony essaya de se libérer par tous les moyens mais la seule chose qu’il réussi à faire, fut de mettre un violent coup de coude dans la figure du Président qui lâcha prise aussitôt sous la douleur. Sara qui se trouvait à côté l’examina rapidement et lui remit le nez en place tandis qu’une dizaine d’hommes en noir, embarquèrent Stark pour l’évacuer jusqu’au hall d’entrée sous le regard insolent de son ennemi qui se relevait doucement. Excuses présentées à l’homme politique couronnées d’un rapide sourire, Jones sortit à son tour de la salle, d’un pas bien décidé. Descendant, l’escalier d’une vitesse presque déconcertante, elle rejoignit son cavalier qui attendait là, tournant comme un lion en cage, mourant d’envie d’y retourner, mais elle ne lui en laissa certainement pas l’occasion, le saisissant par la manche de son costume et le tirant avec détermination dehors.

    Cette fois-ci, le temps n’était plus à la galanterie. Jones le fit monter rapidement dans la limousine et s’y engouffra à son tour avec une certaine colère qui se retrouva bien évidemment dans le mouvement qu’elle fit pour fermer la portière derrière elle. Le véhicule démarra aussi sec alors que les quelques photographes restants devant le Disney Concert Hall se demandaient bien pourquoi ces deux là partaient dans la précipitation. Il y avait de grandes chances pour qu’ils fussent totalement à côté de la plaque. Dans la voiture l’ambiance était incontestablement tendue. Tony serrait les dents pour contenir au maximum sa colère tandis que sa supérieure fulminait intérieurement de ce comportement qu’elle avait trouvé plus que stupide. Les minutes silencieuses s’écoulèrent, s’étirèrent, jusqu’à ce qu’il tente de l‘accuser de ce qu‘il s‘était passé là bas. Après tout, sachant pertinemment que l‘autre y serait, elle aurait du songer un instant que les retrouvailles entre eux seraient loin d‘être amicales, surtout qu‘elle avait déjà commencé à le préparer au sujet, alors il fallait savoir ce qu‘elle voulait… Pourtant, à peine eut-il ouvert la bouche qu’elle lui fit signe de se taire.

    - Je suis très désappointée ! Lança-t-elle sans à peine retenir sa colère. Mais qu’est-ce que vous avez dans le crâne Stark ? De la semoule ? Je croyais pourtant vous avoir demandé de vous tenir à carreaux, c’est pourtant pas compliqué ? Vous croyez quoi ? Que je vous ai sorti dehors uniquement pour le plaisir ? J’essaie de vous apprendre des choses, mais il semblerait que vous ne soyez pas très réactif…Et on vous dit génie…la belle affaire…à ce niveau là même une huitre vous surpasserait…

    Elle ne le regardait même pas, elle n’en avait pas la moindre envie. Il avait été idiot de croire qu’il aurait pu avoir sa vengeance ce soir et en plus sous les yeux des personnes les plus influentes du monde.

    - Vous ne retenez rien, vous ne comprenez rien. Il y a un temps pour tout. On ne fonce pas dans le tas comme ça. « La vengeance est un plat qui se mange froid » Proverbe Klingon…ça vous parle ? Il faut évaluer la situation avant de passer à l’action ! C’est ce qu’il a fait et résultat des courses, votre assistante est six pieds sous terre à bouffer les pissenlits par la racine pendant qu’il continue à courir et prépare un autre plan pour que vous la rejoignez ! Et vous savez quoi ? Vu votre entêtement à ne rien écouter de ce qu’on vous dit, j’espère franchement que le jour venu il vous mettra la plus belle rouste de votre vie ! Parce que peut-être qu’à ce moment là vous comprendrez où je voulais en venir !

    Sermon terminé, la limousine s’arrêta. La brune ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit. Tout ce qu’il pourrait dire serait inutile, elle s’en balançait. Elle était dans une colère noire. Elle aurait voulu, elle ne se serait pas privée de lui en coller une pour le faire redescendre sur Terre, mais il fallait qu’elle se maîtrise, il en allait de sa santé personnelle. Elle descendit en coup de vent et rentra sans attendre au manoir, faisant claquer si fort la porte que les vitres à proximité en tremblèrent et que certaines pièces s’illuminèrent sur des occupants sortis brutalement de leur sommeil.
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