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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 Ep 2 / S1: Enquête & Révélations

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AuteurMessage
Natasha Romanoff
Tony Stark's Heart
Natasha Romanoff


Féminin
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Age : 35
Localisation : Dans les bras de Tony Stark...ou pas loin...
Humeur : Débordée, sur tout les fronts à la fois....je profite quand ?

Ep 2 / S1: Enquête & Révélations Empty
MessageSujet: Ep 2 / S1: Enquête & Révélations   Ep 2 / S1: Enquête & Révélations EmptyMer 30 Déc - 23:12

    Tony leva la tête en l’air et observa une nouvelle fois l’immeuble vide. Il ne pouvait vraiment pas se permettre de rester là à attendre sans rien faire tandis que les pompiers n’avaient pas l’air de s’agiter plus que ça. Il regarda alors aux alentours et, profitant d’un moment d’inattention de ceux qui le croyaient enfin résolu à les laisser faire leur travail, il fonça à l’intérieur en courant. Il gravit sans relâche les quatre étages et se précipita dans l’immense appartement à moitié dévasté par la petite démolition party qui y avait eut lieu le week-end dernier.

    - Pepper ? Appela-t-il en entrant dans le salon.

    Malheureusement, il ne vit personne et n’obtint aucune réponse. Avec le gaz qui s’échappait depuis pas mal de temps maintenant, son assistante devait être inconsciente. Le milliardaire continua donc sa recherche dans la pièce suivante et ainsi de suite, traversant ainsi tout l’étage. Il arriva finalement dans l’ultime pièce, cligna plusieurs fois des yeux quelque peu étourdi par les vapeurs qui se répandaient toujours et il y trouva enfin la jeune femme, allongée sur le sol, inerte.

    - Pepper ! Souffla-t-il un peu inquiet.

    Il franchit du mieux qu’il put les différents obstacles qui se trouvaient sur sa route et au moment où il crut enfin l’atteindre, une puissante déflagration se produisit, le projetant en arrière contre le mur le plus proche.

    - Pepper ! Hurla-t-il de toutes ses forces avant de soudainement se réveiller en sursaut.

    Essoufflé et couvert de sueur, Tony se redressa tant bien que mal dans son lit et prit une profonde inspiration afin de se calmer. Son cœur battait à une allure folle, comme s’il venait de fournir un gros effort et malgré la détermination de son propriétaire, l’organe ne semblait pas décidé à reprendre un rythme normal dans l‘immédiat. Le milliardaire jeta alors un rapide coup d’œil à son générateur qui renvoyait toujours une lumière bleutée puis cala lourdement sa tête contre le mur à quelques centimètres derrière lui avant de fermer les yeux un instant histoire de faire le point.

    Ce qu’il voyait, c’était toujours la même chose. L’hôtel particulier qu’il avait acquis récemment, la foule agglutinée à chaque extrémité de la rue immanquablement curieuse de savoir ce qui se passait juste sous leurs yeux et tous ces types en uniformes qui semblaient être à la pause café alors que sa secrétaire était en train de mourir à petit feu quatre étages au dessus de leurs misérables têtes. Bien sûr, à chaque fois il fonçait là-haut, criait le nom de la jeune femme en la cherchant, finissait par la retrouver avant que tout ne se termine par une explosion qui l’envoyait valdinguer plus loin, juste derrière cette vieille baignoire en fonte qui lui avait sauvé la vie alors que deux ou trois mètres devant, le corps de Virginia Potts se consumait lentement. Là dessus, il se réveillait en hurlant à pleins poumons le nom de Pepper puis revenait à la réalité et réalisait qu’il n’était pas sur place mais dans sa chambre, dans son lit et que ce qu’il avait vu n’était que le reflet d’un traumatisme qu’il essayait de faire disparaitre avec de l’alcool et des somnifères mais sans le moindre résultat probant.

    Le milliardaire rouvrit les yeux et toujours plongé dans l’obscurité de ses nouveaux quartiers au sein du SHIELD, il essaya de se rappeler les fameux détails qui lui avaient échappés comme le téléphone de son assistante qui sonne ou encore la présence de Stane dans la foule. Il cherchait, creusait, retournait tout ce qui traînait dans sa tête mais rien n’y faisait, c’était le trou noir. Franchement s’il avait pu choisir ce que son cerveau de génie aurait du occulter des événements, il aurait largement préféré oublier toute la scène de fin où il avait vu sa précieuse confidente brûler comme un vulgaire rôti tandis que dans l’air se répandait une odeur de mort qui lui avait plus d’une fois retourné l’estomac au point de lui couper l’appétit ou même de lui faire recracher le peu de nourriture qu’il avalait entre deux verres de whisky.

    Il soupira une nouvelle fois, frustré de n’avoir rien trouvé puis tourna son regard vers le radio réveil qui trônait sur sa table de chevet et qui indiquait deux heures vingt sept précisément. Il était épuisé, avait toujours un peu mal au crâne à cause de ce qu’il avait avalé avant de se retrouver au trou et savait pertinemment que s’il essayait de se rendormir maintenant, il referait le même bordel dans une heure ou deux et ainsi de suite pour au final devoir se lever à une heure qu’il ignorait pour le moment et censé être frais et dispo comme le vrai Tony Stark qu’il avait été à une époque qu’il considérait maintenant comme révolue. Ce qu’il lui fallait, c’était quelque chose pour le faire dormir d’un sommeil sans rêve et rapidement efficace, seulement voilà, la donne avait changée et il n’était plus vraiment libre de faire ce que bon lui semblait quand ça lui chantait. Rien que pour ça, il se maudissait intérieurement d’avoir accepté de vendre son âme à ces personnes qu’il ne connaissait quasiment pas à l’exception de Rhodes qu’il avait miraculeusement retrouvé ici dès son arrivée.

    Il réfléchit un quart de seconde et abandonna définitivement l’idée de se recoucher. Il fallait qu’il trouve une occupation qui lui ferait perdre ses hypothétiques dernières heures de sommeil mais le souci, c’était de savoir quoi et où, de préférence dans un endroit isolé où il était certain de ne réveiller personne ni même d’attirer une quelconque curiosité chez ceux qui ne dormaient plus pour telle ou telle raison. D’un geste hésitant car il n’était pas encore habitué au nouvel emplacement des objets, il alluma la lampe de chevet, descendit lentement de son lit, enfila un de ses nombreux tee-shirts sur lesquels il avait eut la surprise de tomber en visitant cette pièce la première fois et sortit discrètement de sa chambre en prenant grand soin de ne pas faire craquer les lattes du parquet de ce couloir qu’il trouvait abominablement long à une vitesse de croisière aussi lente. Arrivé au bout, il descendit l’escalier principal tout en jetant des regards furtifs aux alentours puis entama tranquillement sa recherche de « divertissement » et de « sanctuaire » pour pratiquer librement.

    Sous ses yeux défilèrent alors un grand nombre de portes sur lesquelles étaient fixées des petites plaques en cuivre où était gravé ce qui se trouvait derrière chacune à quelques exceptions près. Il passa donc devant la cuisine, le salon, la salle de réunion, les chambres de Shana Stone la télépathe et de Danica Wright la flamme instable avant d’arriver au petit ascenseur qui menait aux sous-sols, terrain qu’il n’avait pas encore exploré et dont on ne lui avait pas dit grand chose hormis le fait que c’était incontestablement le territoire privé de Sara Larson Jones, la tête pensante du SHIELD. D’ailleurs, il ne la connaissait pas non plus puisqu’elle n’avait pas daigné montrer son nez lorsqu’il avait franchit la porte d’entrée, en fin de soirée. On avait juste prononcé son nom une ou deux fois dans la conversation mais personne ni même son pote Rhodes ne s’était attardé sur le sujet histoire de le mettre au courant. Aussi, poussé par une curiosité grandissante, il s’engouffra sans attendre dans l’ascenseur et appuya sur le bouton donnant accès aux sous-sols. Au bout de quelques secondes à peine, il se retrouva alors dans une partie de l’immense manoir que personne à part les initiés n’aurait pu soupçonner rien qu’en observant les lieux depuis l’extérieur. Ici, les portes s’ouvraient avec des pass ou même par reconnaissance particulière et l’ambiance ainsi que la décoration étaient à son avis bien moins pompeuses qu’aux étages supérieurs. Se lançant donc dans une nouvelle exploration, il se sentit progressivement comme chez lui. Plus il avançait, voyait ces doubles portes à serrures magnétiques, ces digicodes qui n’attendaient que la combinaison gagnante pour révéler un tas de secrets bien planqués, plus il retrouvait cet univers de technologies de pointe qu’il fréquentait depuis son plus jeune âge et qui, il faut l’avouer, lui avait cruellement manqué ces derniers temps malgré ses soucis bien plus importants. Il n’aurait eu pourtant qu’à descendre dans son garage pour retrouver tout ça, mais voilà il ne l’avait pas fait et maintenant une partie de lui regrettait cette décision parce qu’au fond de lui, il savait très bien que ceci l’aurait sûrement bien plus aidé à guérir ses plaies que l’alcool et les psychotropes, mais voilà personne n’est parfait, lui le premier.

    Il se promena donc pendant un long moment sans jamais parvenir à rassasier cette curiosité qu’il trainait depuis les étages supérieurs jusqu’à ce qu’il arrive finalement tout au bout de ce dédale de couloirs, à l’entrée d’une pièce aussi grande qu’un hangar, peut-être plus peut-être moins et aux étranges airs de caverne d’Ali Baba. Là, sous ses yeux, se trouvait tout ce qui faisait que Tony Stark était Tony Stark. Une quantité de voitures de luxe capable de faire pâlir n’importe quel cheikh arabe digne de ce nom, des bureaux disposés en forme de U sur lesquels trônaient des écrans d’ordinateurs derniers cri à ne plus savoir qu’en faire, un tas d’outils tellement clinquants que devant tant de brillance même une pie en perdrait la raison et à l’autre bout, mais non il ne rêvait pas, toutes les armures qu’il avait plus ou moins créées depuis les restes de Mark I jusqu’à celle qu’il avait portée et qui lui avait valu le surnom d’Iron Man, en passant par celle que Stane avait construite en suivant ses plans qu’il avait dessiné au fond de sa grotte lorsqu’il avait été captif en Afghanistan et même deux ou trois autres créations inédites qu’il avait préféré garder sur le papier pour plus tard.

    Bien sûr, il aurait voulu exprimer quelque chose, se demandant comment ses affaires étaient arrivées ici sans qu’on lui en parle ou qu’il donne une quelconque autorisation, mais il fut incapable de dire quoi que ce soit sur le coup, tellement il trouvait ça énorme. Son regard était celui d’un gosse émerveillé devant une boutique pleine à craquer de jouets et même s’il était habitué à tout ça, il n’en revenait pas qu’en si peu de temps tout ce qui se trouvait dans sa villa de Malibu avait été transféré ici, dans cette pièce incroyable, malgré un système de sécurité digne de celui des banques où reposaient les fonds financiers des grands pays capitalistes de ce monde. Il laissa alors ses yeux errer un peu partout afin de bien réaliser qu’il n’hallucinait pas puis s’arrêta définitivement sur la « zone informatique » où se trouvait une jeune femme apparemment en plein travail. Elle était brune, les cheveux attachés en un chignon assez grossier, portait des lunettes qui lui donnait un air particulier, un pull noir à moitié déformé laissant apparaitre une de ses épaules et était assise d’une manière un peu étrange, une jambe ramenée contre elle tandis que l’autre pendait dans le vide révélant ainsi qu’elle était pieds nus.

    - On ne dort pas encore ? Lança-t-il alors avec un brin d’humour pour entamer la conversation tout en se dirigeant tranquillement vers elle.

    - Je vous retourne la question Monsieur Stark car de nous deux, c’est vous qui devez me rendre des comptes et non l’inverse…Répondit-elle sans pour autant lever les yeux des écrans d’ordinateurs tous en fonction et affichant tout un tas d’informations complexes.

    Tony qui affichait un petit sourire amusé voulu alors répondre, mais il fut coupé dans son entrain par une voix familière à ses oreilles.

    - Sara, les calculs des paramètres de défense sont terminés. Dois-je à présent poursuivre la simulation initialement prévue où dois-je prendre en compte les modifications que vous venez d’apporter ?

    - Oh, je sais pas Jarv’ fais comme tu le sens, du moment que le boulot est fait…

    - Entendu…

    - Jarvis ? S’étonna le milliardaire en jetant par réflexe, un coup d’œil partout dans la pièce.

    - Bonsoir Monsieur, ravi de voir que vous êtes de nouveau vous-même… Répondit le système de sécurité.

    - Mais comment…? Demanda-t-il à l’intention de la brunette qui travaillait toujours comme une forcenée en tapant à une vitesse hallucinante sur les touches de son unique clavier.

    - De la même manière qu’avec votre ami Rhodes Monsieur Stark. Je me suis montrée…convaincante… mais trêve de bavardages inutiles. Je sais pourquoi vous êtes ici, alors venons-en directement aux faits voulez-vous ?

    - Pardon ? Souffla-t-il en fronçant légèrement le sourcil, se demandant de quoi elle voulait parler et espérant qu’elle ne croyait pas qu’il essayait de la draguer, parce que si c’était ça, elle faisait fausse route, elle ne le branchait vraiment pas avec ses airs d’institutrice coincée…

    Avant, il aurait été parfaitement capable d’interpréter toutes les phrases sortant de la bouche d’une femme ou même le plus petit détail de son comportement mais avec tout ce qu’il avalait en une journée pour oublier son chagrin, il avait brutalement régressé et son cerveau semblait perpétuellement en train de ramer à la recherche d’un traducteur de langage.

    Sara arrêta toute activité, posa ses lunettes près de son clavier, se servit un verre de ce whisky qu’elle avait déjà bien entamé depuis deux jours et fit lentement pivoter son fauteuil pour faire face à Tony qui se trouvait juste derrière à un ou deux mètres environ.

    - Si vous n’êtes pas en train de dormir comme tous les autres dans cette baraque c’est parce que vous souffrez d’insomnies Monsieur Stark. Vous passez vos nuits à revivre ce drame qui a coûté la vie à cette fille….comment s’appelle-t-elle déjà…? Ah oui, Miss Potts…et à ce que je sache, ma collègue Miss Stone, a du vous raconter la véritable version des faits condition unique de votre intégration dans nos rangs, aussi j’aime à croire que vous avez des questions à ce sujet, sauf si je me suis corrompue en pensant que vous teniez particulièrement à votre assistante.
    - Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? Questionna sèchement son interlocuteur.

    - Ce que je veux dire ? C’est que n’importe quel homme éprit d’une femme et souhaitant un tantinet se venger d’une telle disparition aurait immédiatement cherché à avoir les réponses à ses questions. Oh bien sûr, vous savez déjà ce qui s’est passé, mais vous ne savez pas comment IL en est arrivé là…Si je ne m’abuse, la dernière fois que vous l’avez croisé, il était en train de rôtir comme un vulgaire méchoui au fond du réacteur de votre usine….alors si j’avais été un instant à votre place, j’aurais demandé des précisions sans attendre…je ne me serais pas posée là comme une loque sur mon lit à regarder les mouches voler et espérer que toutes les solutions à mes problèmes me tombent du ciel comme par enchantement….Alors quoi Monsieur Stark ? Ceci vous suffit-il ? Vous allez jouer les gentils toutous et rentrer à la niche la queue entre les jambes pendant qu’il triomphe dans son coin de vous avoir blessé au plus haut point ? Seriez-vous lâche ou alors était-elle finalement sans la moindre importance à vos yeux ?

    - La ferme ! Cria-t-il en sentant la colère l’envahir. Vous ne savez pas de quoi vous parlez !

    Sara qui possédait une extrême maitrise de soi et qui s’amusait à faire tourner d’un mouvement souple le liquide brun qui se trouvait dans son verre, ne pu s’empêcher de rire.

    - Oh que si, je sais de quoi je parle. Je parle de quelqu’un qui s’est perdu en route alors que son objectif est clair. J’ai quand même le droit de me demander comment ce quelqu’un a pu en arriver là alors qu’on l’a toujours considéré comme quelqu’un de déterminé qui ne baisse jamais les bras ? Peut-être que j’ai tout simplement loupé un épisode…

    - Vous n’êtes qu’une…

    - Quoi ? Interrogea la brune en se levant et en se dirigeant tranquillement vers lui. Une fille qui a terriblement raison ? Non vraiment, c’est pas la peine de me le préciser je le savais déjà…mais là encore vous vous perdez en banalités…prenez donc une bonne inspiration, allez poser votre derrière sur ce fauteuil et commençons donc une conversation d’adultes, parce que si vous, vous avez tout votre temps, ce n’est absolument pas mon cas.

    A cet instant, Stark ne trouva rien à répondre. Même s’il était en rogne d’entendre cette fille parler si négativement de sa relation avec son assistante et de troubler ce repos qu’elle avait trouvé, il savait très bien en creusant un peu plus loin au fond de lui qu’elle n’avait pas tout à fait tord et qu’il s’était un peu vite contenté de la facilité sans pour autant chercher la vérité que Pepper méritait au risque de déjà la connaître. Alors, résolu, il alla s’installer dans le fauteuil qu’elle venait de libérer et observa son interlocutrice qui lui tournait le dos, occupée à admirer les belles sportives alignées les unes à côté des autres. Comme à son habitude, il fit lentement glisser son regard sur elle, profitant du fait qu’elle était debout pour la reluquer entièrement, et finalement, il en arriva à penser qu’il s’était peut-être planté en la trouvant légèrement ringarde et qu’éventuellement elle pourrait lui plaire si elle décidait d‘arrêter un tant soit peu de se la péter et d‘être aussi froide que le Pôle Nord…à côté d’elle, même la russe qu’il avait fréquentée à une certaine période, passait pour une chaudière…

    - Bien. Reprit Sara sans même se tourner. Je vous écoute, posez moi toutes les questions qui vous trottent dans la tête.

    - Qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé ce jour là ? Commença-t-il simplement.

    - D’une vision extérieure, il y a eu une grosse explosion, un mort, un blessé léger et un pâté de maisons en moins sur la carte. D’une vision intérieure, je ne pourrais pas vous donner énormément de détails, je n’y étais pas, mais je peux combler certains trous si vous me précisez les endroits où vous calez…

    Il acquiesça d’un léger mouvement de tête.

    - Votre collègue m’a dit que l’explosion était due au fait que son téléphone avait sonné, mais j’ai beau cherché, je ne me rappelle pas avoir entendu la moindre sonnerie…

    - C’est normal, il n’y avait rien à entendre. Quand mon équipe à examiné les décombres, nous avons retrouvé son portable ou tout du moins des restes et après une analyse poussée, il s’est avéré qu’il était en mode silencieux. Je sais c’est bête, mais c’est comme ça, parfois il ne faut pas chercher compliqué quand on peut faire simple. Rétorqua la brune en se tournant finalement vers lui afin de l’observer dans ses réactions et ses réflexions.

    - Comment Stane savait que j’étais là haut ?

    - Coup de chance et recherches poussées… Avec son envie de vengeance, il a du potasser son sujet comme jamais afin de rattraper tout ce qu’il avait pu louper durant sa petite absence. De nos jours, avec un bon moteur de recherche et un bon niveau en informatique on trouve tout ce qu’on désire et parfois même plus. Je pense qu’il a du faire un peu de repérage sur vos nouvelles acquisitions immobilières et que le hasard à voulu qu’il y ait cette fuite de gaz…Il n’avait qu’à se renseigner auprès de la police sur place….dans un instant comme celui-ci personne ne fait vraiment attention à personne…alors il a voulu saisir sa chance, il a du vous voir monter là haut, sachant très bien que vous ne résisteriez pas à l’idée de jouer les héros et ensuite, il n’avait qu’à passer un simple coup de fil…

    - Pourquoi sur son téléphone et pas le mien ? Questionna-t-il de plus en plus intéressé par ce qu’elle lui racontait.

    - Probablement parce qu’il voulait faire d’une pierre deux coups. Avant de finir en grillade, il voulait la tuer, il n’a pas réussi alors il réessaie. La logique veut qu’en la trouvant inanimée vous vous penchiez auprès d’elle, là le téléphone sonne et extinction des feux, mais ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. Il n’a pas songé une seule seconde que le gaz pourrait aussi vous sonner légèrement et vous ralentir dans vos recherches, il a joué au quitte ou double et finalement il n’en a eu que pour la moitié de son argent…Déclara Sara après avoir bu une gorgée de son whisky qui n’attendait qu’elle.

    - Et comment est-ce que ça se fait qu’il n’est pas mort ? Finit-il par lancer en espérant une réponse très précise à ce petit bout qui lui échappait encore plus que le reste.

    - Je ne sais pas Monsieur Stark, mais soyez sûr que je ne manquerais pas de lui poser la question quand je le verrais, ce qui je pense ne devrais plus tarder….
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