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Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
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 tome 1 : L'humelfe-bleue

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cassiopée24

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MessageSujet: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:27

voici les premiers chapitres du livre que j'ai écrit et publier !!!

j'éspère que ça vous plaira si c'est le cas dites le moi je mettrait les autres chapitres !!!!

bonne lecture !!!!!


CHAP : 1

La chambre était noire, obscure, rien ne bougeait tout était si calme quand elle entra dans la pièce, Emily ne la reconnu pas. Emily était une jeune fille assez grande, les cheveux longs noirs, et ses yeux d’un bleu à en faire pâlir n’importe quel fleuve du monde ; son visage lui donnait un air enfantin qu’elle ne niait pas mais qu’à 23 ans on pouvait oublier. Elle revenait d’un voyage qu’elle avait fait avec des amies pendant 3 mois en Espagne et qui leur avait redonné des couleurs. Et qui avait redonné un sens à leur vie. Emily ne se rappelait pas de sa chambre comme cela. Elle la voyait plus grande mais elle se rappela que la vue était belle et que c’était pour cela qu’elle avait pris cet appartement quant elle avait commencé ses études de médecine. Après avoir eu son diplôme elle avait décidé avec ses amies, qui la suivaient partout tant que ça pouvait les exciter, de partir en Espagne sous le soleil de Madrid. Elles avaient fait la connaissance de nombreux garçons qui leur avaient forgé le caractère en les laissant tomber. Mais à présent bien revenues elles comptaient bien se venger de tous ceux qui leur avaient fait du mal par le passé. Elle ouvrit les volets de la chambre et laissa la fenêtre ouverte quelques instants elle sentit une présence elle se retourna donc brusquement pour voir, mais personne. Elle mit ça sur le compte du vent qui soufflait dehors mais pendant qu’elle regardait dehors un rayon de soleil traversa la chambre jusque sur une masse qui finit par se définir c’était un homme dont on voyait peu le visage mais qui semblait heureux de voir Emily et qui ensuite se volatilisa comme par magie au moment où Emily se retourna. Sans le savoir, elle sentit qu’on la regardait ; qu’on l’espionnait. Elle prit alors son sac et sortit faire un tour. Mais elle sentait toujours cette présence qui la suivait partout. Au bout d’un moment elle fut rassurée et se sentit protégée. Elle fit un tour dans le village, vit quelques vieilles connaissances. Elle se savait épier mais pour je ne sais quelle raison elle sentit que la chose en question ne lui voulait que du bien. Quant elle rentra chez elle, il était déjà tard et le décalage horaire l’avait fatiguée à un point qu’à peine mise en pyjama elle se mit dans son lit et s’endormit comme un bébé. Pendant qu’elle dormait la présence prit forme et vint s’asseoir à côté d’Emily qui dormait. Cette forme était celle de l’homme qui était apparu dans le rayon de soleil. Il posa une main tremblante sur le corps d’Emily et lui posa un baiser sur le front. On pouvait voir qu’il l’aimait. Et comme si elle l’avait ressenti Emily sourit, d’un sourire de joie qu’elle n’avait plus eu depuis longtemps.
Le lendemain matin à son réveil Emily trouva sur l’oreiller à côté de sa tête une rose blanche, sa fleur préférée, elle se demanda d’où elle venait mais ne trouva personne dans l’appartement. On sonna tout à coup à la porte. Elle alla ouvrir et vit ses 3 amies sur le palier elle les fit entrer et elles furent très intriguées de voir Emily avec une rose blanche. Emily leur dit qu’elle l’avait trouvée sur son oreiller le matin même. Les 3 jeunes filles expliquèrent à Emily que quand elles furent parties en Espagne toutes les 4, la serre pleine de roses blanches avait brûlé. Et qu’après ça plus une rose blanche n’avait poussé dans tout le département toutes les autres serres à roses blanche avaient elles aussi brûlé et plus personne n’avait réussi à faire pousser de roses blanches et on n’avait réussi à faire pousser que des roses rouges, depuis. Les 3 filles avaient appris ça à leur arrivée chez elles par leurs parents qui vivaient avant des roses blanches et qui devaient à présent cultiver des roses rouges. Emily trouva ça très étrange et mit la rose blanche dans un vase très large qu’elle avait. Les 4 jeunes filles se promirent de ne parler à personne de cette rose blanche arrivée comme par magie. Emily se promit à elle-même de ne pas parler de la présence qu ‘elle sentait auprès d’elle, à personne même pas à ses trois amies. Puis elles allèrent au cinéma. En revenant après la séance Emily était un peu étourdie et glissa sur le bord du trottoir ses amies n’eurent pas le temps de voir quoi que ce soit. Que quelque chose d’invisible attrapa Emily et la posa sur le trottoir. Emily à peine remise de ses émotions réalisa qu’elle avait failli tomber sur la route. Et qu’on l’avait déposée sur le trottoir doucement. Ses amies qui n’avaient rien vu de la chose se baissèrent vers Emily pour voir si tout allait bien. Emily leur dit qu’elle avait eu un étourdissement et qu’elle s’était assise sur le trottoir. Les 3 jeunes filles décidèrent d’accompagner Emily chez elle pour plus de sécurité. Quand elle fut enfin seule Emily alla se prendre une douche. Quand elle fut sortie de sa douche, elle trouva bizarre d’avoir mal à l’avant bras gauche là où quelque chose l’avait agrippée pour ne pas qu’elle tombe. Elle regarda donc son avant bras dans le miroir et vit clairement cinq empreintes de doigt sur son bras. Cela ressemblait à des doigts d’homme. Elle émit une hypothèse, dans sa tête, et si la présence qui la suivait, voulait la protéger et qu’en plus de ça ce soit un homme. Elle trouva d’abord son hypothèse stupide. Puis en réexaminant les traces sur son avant bras. Elle se dit que ça pouvait être plausible et que ça expliquerait la rose blanche sur son oreiller et l’ange gardien qui la suivait partout. Ce serait donc un homme invisible qui la protègerait mais pourquoi ? Pour donner à son énigme un semblant de rire elle dit tout haut :
«J’espère que mon ange gardien est mignon, et en regardant le plafond, sinon je vais demander à me faire rembourser. »
Après qu’elle se soit habillée et qu’elle se soit prise une bonne crise de fou rire. Elle alla se planter devant la télévision. Rien ne l’intéressait, elle l’éteignit donc au bout d’une heure.
Il commençait à faire chaud dehors. Elle ouvrit toutes les fenêtres de l’appartement. Et alla se caler dans un bon fauteuil, dans un rayon de soleil qui passait par la fenêtre du salon. Elle s’endormit paisiblement. C’est la sonnerie de la porte d’entrée qui la réveilla en sursaut. Elle alla ouvrir. C’était le facteur qui lui apportait un paquet. Elle signa la feuille de charge que lui tendit le facteur. Et en fermant la porte elle sentit un doux frisson lui parcourir la colonne vertébrale, des pieds à la tête. Elle alla s’assoire dans le fauteuil où elle dormait quelques minutes plutôt puis elle ouvrit le paquet. Dans le paquet il y avait environ quinze roses blanches magnifiquement déposées. Elle les sentit. Et elle alla les disposer dans le vase où était déjà l’autre rose blanche.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:28

CHAP : 2

Une jeune femme tient en ses bras un bébé. L’enfant n’a pas l’air content. Il pleure. La jeune femme, terrée dans le tronc d’un arbre se cache, elle lui chante une berceuse pour qu’il se calme.
Soudain dans la forêt où elle se cache. Des bruits de pas se font entendre. Ils se rapprochent, on la cherche, elle le sait. A présent le bébé dort, il est paisible. Les vêtements que porte, la femme semblent dire qu’elle est assez riche et qu’elle doit vivre au 18ème siècle. Elle porte une robe qui ressemble à celle du moyen-âge mais en même temps quelque chose de magique. La personne ou la chose que cette femme redoute, s’est à présent arrêtée devant le tronc où elle se cache. Tout à coup la chose se retourne et cherche désespérément la femme. Puis cette chose tombe brusquement en arrière c’est là qu’elle voit la femme et surtout l’enfant. Mais avant même qu’elle puisse bouger une chose invisible griffe jusqu’au sang le visage de ce monstre qui a des poils qui recouvrent tout le visage apparemment la griffure l’a tué car elle s’écroule dans un bruit sourd. C’est alors que la femme sort du tronc et cherche celui qui l’a sauvée. On entend un « clic ! », et voilà qu’un homme apparaît devant elle. Apparemment la femme connaît l’homme en question car elle se jeta à son cou et l’embrassa avant de lui faire voir l’enfant. L’homme essaye ensuite de convaincre la femme que l’enfant est en danger ici il lui dit qu’il est en grave danger en ce royaume et qu’il faut l’envoyer dans un endroit où il sera en sécurité mais il faudra qu’ils lui donnent la ceinture d’invisibilité. La femme se résigna à accepter et elle dit qu’ils attendraient quelques jours pour se préparer.

Emily réalisa soudain que les fenêtres étaient toutes fermées mais elle n’y croyait pas qu’elle puisse avoir un ange gardien ; le temps avait changé dehors et à présent il pleuvait par grandes rafales. Elle regarda l’horloge, elle avait dormi plus de trois heures et à présent elle devait se remettre de ses dernières émotions elle alla admirer le bouquet de roses blanches qu’elle avait disposé sur la table du salon où se trouvait aussi une photo d’un homme. C’était celle de son fiancé qui l’avait laissée plantée devant l’autel le jour de leur mariage. C’est après ça que ses amies l’avaient embarquée dans ce voyage en Espagne qui l’avait endurcie et avait réussi à lui changer les idées. Elles avaient flirté avec des hommes qui, comme elles se plaisaient à le dire, ne les méritaient pas. Maintenant qu’elle était de retour chez elle, elle décida que ça ne valait pas la peine qu’elle garde encore cette photo. Alors elle saisit le cadre et enleva la photo. Elle attrapa le briquet qui se trouvait sur la table à côté du vase de roses blanches. Et fit brûler la photo ; c’était la seule qu’elle avait de lui et quand la photo fut complètement brûlée, elle reposa le cadre vide. Puis elle alla se préparer un sandwich et dans le cadre on vit une photo comme fantôme qui apparu c’était celle de son ange gardien l’image s’imprima sur le verre du cadre comme par magie. Ce qui voulait dire que bientôt une vraie photo s’afficherait dans ce cadre. Et que bientôt « tout »allait changer.

Après les quelques jours de préparation la femme se décida à quitter son enfant. Alors elle alla devant un miroir ; on y voyait une chambre avec une femme qui elle-même avait un bébé c‘était une fille. Les deux enfants étaient nés le même jour, un jour d’orage les cris des mères en train d’accoucher chez elles s’étaient entremêlés et n’avaient formé qu’un cri. Les deux enfants devait se retrouver ensemble à jamais un lien magique les avait unis pour toujours. Le garçon avec la ceinture d’invisibilité avait protégé la fille. Mais quand elle avait quitté le pays pour se changer les idées après que son mariage fut raté. Le garçon avait essayé de la prévenir contre l’homme qu ‘elle allait épouser mais elle n’avait pas pu le voir ni l’entendre. Il avait tant pleuré quand elle était partie mais à présent il ne voulait pas refaire les mêmes erreurs et il ne la laisserait jamais seule, plus jamais s’était-il promit. L’amour qu’il portait à présent à la femme qui était devant lui, ne pouvait être mesuré et rien ne pouvait l’égaler. Elle ne le voyait ni ne l’entendait mais il savait une chose c’est qu’elle sentait sa présence. Il lui avait fait cadeau des roses qu’il cultivait sous une serre d’invisibilité elle les avait aimées. Il le savait.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:28

CHAP :3

Après plus d’une heure de recherche sur son ordinateur Emily n’avait rien trouvé sous les mots clés : « Fantôme ; Ange gardien ; rose disparue ; hématome en forme de main ».Elle était certaine de ressentir quelque chose ou quelqu’un près d’elle. Même si elle ne pouvait l’admettre sentir cette présence lui faisait du bien. Elle se rappela que tout au long de son enfance elle avait ressenti cette présence qui la protégeait. Elle se souvint d’un jour où un garçon plus âgé et plus grand qu’elle avait voulu lui mettre un coup de poing et que le poing en question s’était arrêté dans les airs et que le garçon avait eu après cela le poing cassé. Puis elle se souvint d’un jour où alors qu’elle avait eu une grippe très forte un jeune garçon s’était
couché près d’elle et lui avait tenu chaud. Malgré les dires de ses parents elle n’oublia jamais les yeux de ce garçon. sa mère l’avait envoyé chez un psychiatre qui n’avait pas su dire ce
qu’elle avait.
Emily s’assit et se mit à repenser à ce que lui avait dit l’enfant : « Chut ! , ne t’inquiète pas je suis là pour te protéger, je ne te quitterais jamais chaque fois que tu auras un problème je serais là et ne m’oublie pas, ha oui au fait je m’appelle Thomas et je
t’aime et je t’aimerais toujours ça personne ne pourra me dire que c’est faux. Si tu ne me vois pas ou que tu ne m’entends pas cela ne voudra pas dire que je ne serais pas là ».
Elle se rappela qu’il avait disparu avec un clic! mais que la couverture marquait toujours la forme du garçon. Elle avait alors posé la main là où le visage du garçon se trouvait quelques secondes auparavant. Et elle avait alors touché une chose chaude, alors que sa main restait en suspension dans l’air. Ensuite elle s’était endormie bercée par la mélodie que le garçon avait chanté. Sur son visage se traçait un magnifique sourire. Tous ses souvenirs lui parurent comme une explication ; Mais comme toujours elle ne voulait pas admettre que le garçon existait. Elle avait haï ce garçon après la mort de son père qui en la protégeant avait prit une balle et en était mort. Elle se souvint que pendant plusieurs jours après l’assassinat de son père elle s’était enfermée dans sa chambre et qu’elle avait maudit le jeune garçon nommé Thomas qui avait dit qu’il la protègerait toujours. Elle lui en voulait de ne pas avoir pris la balle à la place de son père. En se remémorant ces souvenirs elle se mit à pleurer c’est alors que sur l’écran de son ordinateur un message s’inscrivit : « Je te demande pardon, et je comprendrais si tu m’en voulais mais sache que même si tu me hais je t’aimerais toujours. ». Le message n’avait pas été envoyé mais il avait été écrit sur son ordinateur pendant qu’elle pleurait. Sur le clavier se trouvait une magnifique rose blanche. Elle l’a prit et huma son parfum délicat et pourtant si tonifiant, comme épicé. Tout en sentant la rose elle se mit à fredonner la chanson que Thomas avait fredonné par le passé. Et comme si la chanson se propageait, elle entendit qu’une autre voix chantait avec elle.
Elle s’arrêta tout à coup et la voix en fit de même. Emily venait de comprendre que ce qu’elle haïssait lui apportait du bonheur. Elle cria : « Jamais je ne te pardonnerais de ne pas avoir été là quand j’avais besoin de toi ! Tu m’entends jamais je ne te pardonnerais d’avoir laissé mon père se faire tuer alors que c’était toi qui devais me protéger pour toujours, tu te rappelles c’est toi-même qui me l’avait dit. ».
Folle de rage elle éteignit son ordinateur et sortit de chez elle. Quand le calme fut revenu dans la maison on vit la rose allant en flottant dans les airs jusque dans le vase où se trouvaient les autres roses. Si la vie est faite pour grandir, aimer et mourir. Rien ne se résume en ces trois mots pour Emily l’avait compris et elle, elle désignait la vie comme une farce perpétuelle. Personne ne l’avait protégée puis trahie aussi bien que l’avait fait Thomas et l’homme qu’elle avait failli épouser. Elle s’était demandé plusieurs fois si son ex-futur époux n’avait pas quitté le mariage en pleine cérémonie, si ce n’avait pas été elle qui serait partie. Et si son père n’avait pas pris la balle mais que ce soit Thomas qui l’avait pris, aurait-elle pleuré autant. Elle n’en savait rien.
Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle en voulait à Thomas et pour une raison qu’elle ignorait, elle l’aimait plus que tout et que s’il n’était pas là. Si elle n’avait pas sentit que quelqu’un l’attendait et la protègerait, elle ne serait peut être pas revenue d’Espagne. A présent, assise sur son banc au milieu de la montagne sans rien autour, elle songeait et rêvait de l’homme dont elle se rappelait à présent le nom : « Thomas ». Un nom si commun pour une personne si hors du commun. Rien ne pouvait décrire cet homme qu’elle-même n’avait jamais vraiment vu mais qu’elle ressentait constamment. Rien ne disait qu’il n’éprouvait aucun sentiment envers elle mais elle pouvait dire que quelque chose, à chaque fois qu’elle sentait sa présence, changeait bougeait en elle, c’était comme si elle se sentait à nouveau vivre. Vivre une nouvelle vie, une vie qu’elle avait toujours désirée mais qu’elle n’avait jamais eue. Il lui donnait le désir de continuer à vivre même si elle ne le voyait pas elle savait qu’il serait toujours près d’elle. Elle su que si un jour elle avait besoin de lui il viendrait pour elle. Elle se décida à retourner chez elle et à lui parler. Elle voulait à présent le voir, le toucher et pour une raison qu’elle ne connaissait pas : de l’embrasser.
Il savait qu’elle lui en voulait et qu’elle voudrait rester seule. Alors il entreprit de partir mais un désir de l’embrasser l’envahit. Alors qu’il allait ouvrir la porte celle-ci s’ouvrit. Toujours invisible il recula, elle ouvrit la porte avec un sourire aux lèvres. Ses lèvres, pendant qu’elle l’appelait, et que lui la contemplait, ses lèvres pulpeuses, charnues et sans rouge à lèvres d’une couleur vraiment unique. Alors qu’elle l’appelait, elle entendit un « clic » derrière elle, comme quand elle était petite. Au moment où elle le vit magnifique, grand, brun, et des lèvres comme elle n’en avait jamais vu. Son désir de l’embrasser grandissait à mesure qu’elle le contemplait. Alors il la toucha se qui produisit chez elle comme chez lui des frissons dans toute la colonne vertébrale. Il la touchait et désirait par-dessus tout l’embrasser alors comme par instinct il se pencha vers elle, comme si elle s’y attendait, elle se rapprocha de lui et ils s’embrassèrent. Elle aurait pu rester à l’embrasser pendant des siècles. Alors il resserra son étreinte et elle lui rendit son baiser plus fort et avec plus de profondeur, ils s’enlacèrent longuement ; le contact de la peau de la jeune fille sous ses doigts ne pouvait être plus doux, tout le long de leur baiser elle fit pareil elle lui caressa les cheveux, le cou, le visage.
Elle ne pouvait pas croire qu’elle ressentirait ça un jour avec un garçon.
Il ne pouvait expliquer ce qu’il ressentait avec ce baiser.
Ils se posèrent la même question : « Si un baiser peut faire ça alors que serait le reste ? »
Ils se séparèrent mais plongèrent leurs regards l’un dans l’autre. Ils se comprenaient.
Ils reprirent leurs baisers mais cette fois ils ne voulaient pas l’interrompre. Malgré leurs espérances quelqu’un les avait regardés pendant leurs baisers et ils ne s’en étaient pas rendu compte. Les amies d’Emily étaient passées pour la voir et avaient trouvé la porte entrouverte et elles étaient entrées. Elles avaient alors trouvé leur amie dans les bras d’un magnifique jeune homme et à en juger par la fougue de leurs baisers, elles en avaient déduit qu’ils devaient se connaître. A présent qu’elle avait vu ses amies, Emily avait du interrompre le baiser qu’elle avait partagé avec Thomas.
Elle était à présent dans les bras de Thomas dans la cuisine en train d’expliquer à ses amies qu’elle connaissait Thomas depuis l’enfance et qu’il venait de lui rendre visite. Ses amies n’arrivaient pas à croire un mot de ce qu’elle leur disait et elle le voyait bien et le savait bien.
Mais Emily ressentit quelque chose venant de Thomas il avait compris qu’elles ne la croyaient pas. Et comme un désir irrésistible de recommencer à enlacer Thomas germait en
elle. Il fallait que ses amies partent !
Thomas avait envie d’Emily et il comprit vite qu’elle aussi avait envie de lui. Mais il ne voulait pas s’immiscer dans l’histoire que leur racontait Emily et à sa grande surprise Emily s’écarta de lui et invita, presque en les poussant, ses amies à partir. Quand elles furent dehors il la vit rester devant la porte lui tournant le dos, alors il avança vers elle et la retourna pour intercepter ses lèvres au passage. Ils reprirent leur baiser de plus belle. Leur désir augmenta.
Emily avait soif de Thomas, elle tremblait de tous ses membres tant elle le voulait. Thomas s’écarta :

- On ne devrait peut être pas…, commença-t-il.

- Tais-toi. (Emily lui caressa la joue.) Ne dis rien et embrasse-moi.

Leurs lèvres se joignirent de nouveau.
Thomas allongea Emily sur son lit. `Elle est si belle, songea-t-il.` Ses cheveux, sa peau…il la respira à pleins poumons. Son odeur de vanille, la douceur satinée de son cou et de ses épaules, de ses mains qui le caressaient.
Pendant qu’ils se fondaient l’un en l’autre, Thomas sentit son cœur se remplir de joie. Le tonnerre rugissait au dehors et leur amour mutuel grandissait intensément. Ils ne pouvaient se retenir, les baisers s’enchaînaient et aucun des deux ne voulait s’arracher à l’autre. Rien ne pouvait les séparer, tout du moins pour le moment. Dans l’appartement d’Emily tout restait d’un calme plat. Dehors rien n’arrêterait l’orage.
Comme si l’orage et l’amour que faisaient Thomas et Emily étaient liés quand l’orage s’arrêta Thomas et Emily dormaient.
Emily le visage engouffré dans les muscles de Thomas d’où elle ne pouvait et ne voulait s’y soustraire.
Thomas avait la main posée sur la tête d’Emily. Il ne voulait pas se séparer d’elle. Jamais. Il ne la quitterait jamais, et elle non plus. Quelque chose était né en elle, le désir de le protéger, lui et son secret, qu’elle apprendrait bientôt à ses risques et périls.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:29

CHAP : 4

L’amour qui peut lier deux êtres est si intense mais peut-être briser si facilement. « Si seulement je pouvais éviter ce qui va arriver. Thomas va devoir se séparer de celle qu’il aime mais il va devoir reprendre le trône de son père et les trolles ne le laisseront pas faire.
- Je le sais mais il faut ouvrir le passage demain pour que Thomas puisse passer dans le 8ème royaume.

L’homme et la femme contemplaient l’homme qu’était devenu Thomas, leur fils.

- L’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est si fort que les éléments des 10 royaumes en ont été chamboulés, déclara l’homme.

- Tu sais qu’il ne pourra pas se séparer d’elle, dit la femme, si les trolles sans prennent à lui, elle ne le supportera pas et elle se tuera pour le rejoindre au paradis mais leur amour est si grand et si pure que si l’un d’eux meurt l’autre ne pourra survivre et cela pourrait avoir des répercutions sur les 10 royaumes provoquant ainsi notre perte.

- Je le sais. Mais il n’y a pas d’autres solutions, le portail doit s’ouvrir ce soir et le faire venir ici pour prendre ma place sur le trône car tu sais bien que je meure. Il oubliera Emily et fera ce qu’il doit faire en tant que nouveau souverain à savoir prendre une épouse ici parmis celle qui l’attendent.

L’homme sortis de la pièce sans ajouter un mot, laissant la femme qui dans un soupir ajouta :

- Je n’en suis pas si sûr.

Elle contempla les 2 jeunes gens qui allaient bientôt devoir commencer à revoir leur priorité dans l’avenir qui les attendait. Les séparer seraient les tuer et provoquer la perte de tous mais le roi ne voulait rien entendre et laisser son fils souffrir pour que son royaume survive.
Quelque part dans le 9ème royaume, les trolles ses êtres de 1,60 mètres d’une grande laideur, s’agitaient. Ils préparaient la capture de l’être que le prince Thomas aimait celle dont le nom résonnait dans leur caverne comme un souffle d’un vent nouveau : Emily. S’ils la capturaient le prince devrait abdiquer pour qu’elle vive. Les trolles pourtant si bête avaient un plan parfait pour que le prince voit la capture et qu’il se rende sans qu’ils aient à combattre. Ils n’avaient plus qu’à attendre le couché du soleil pour enfin avoir une chance de monté en grade dans le mal.

Pendant ce temps, dans l’appartement d’Emily, Thomas préparait un petit déjeuner pour celle qu’il aimait, et qui dormait toujours. Il lui semblait qu’enfin la vie lui souriait et que pour une fois il pourrait être heureux.
En entrant dans la chambre, il s’arrêta pour contempler un spectacle auquel il n’avait jamais assisté dans la situation dans laquel il se trouvait maintenant.
« Ce qu’elle peut-être belle, si fragile et pourtant si forte en même temps. »
Emily se réveilla au moment où Thomas lui posait un baiser sur le front.
« Ses lèvres sont tellement douces, il est celui que j’ai toujours cherché et que j’ai toujours attendu. Je l’aime vraiment. »
Pour tous les deux cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas été heureux, ils pensaient qu’enfin la vie se montrait clémente avec eux mais bientôt cela changerait et leurs amours seraient mis à rude épreuve.
Emily regarda un long moment la rose blanche posée sur le plateau du déjeuner que Thomas avait apporté et qu’elle mangea comme si elle n’avait pas mangé depuis longtemps.
Après avoir déjeuner, Emily alla s’habiller pendant que Thomas faisait la vaisselle. Elle enfila un jean et une bonne paire de basket, tenue qui selon elle était adéquate pour une journée ensoleillé comme celle qui allait ce dérouler. Au dernier moment elle changea d’idée et opta pour une paire de botte en cuir qui la mettait plus en valeur et qui rendait comme elle aimait le dire, toutes les femmes plus belle que jamais.
Pourtant quelque chose la troubla dans son miroir, il lui semblait différent. Elle se sentait épier à travers le miroir, mais elle trouva cette idée idiote et alla rejoindre Thomas dans le salon.
A peine était-elle sorti de la pièce que le miroir devint comme liquide tout à coup puis redevint solide.
Le passage entre les royaumes allait s’ouvrir bientôt et sans le savoir, il n’y aurait pas que Thomas et Emily qui allait souffrir.

La reine avait attiré l’attention d’Emily, elle avait alors ressentit que la jeune fille était bien plus qu’une simple humaine dont son fils était amoureux. La reine savait qu’une prophétie annonçait le retour d’un être ancien qui sauverait les peuples des 10 royaumes du mal qui se réveillerait bientôt, la seule crainte de la reine était que son fils ne doive perdre la vie et celle qu’il aime pour que tous soit sauver d’une mort certaine.

Dans le royaume des trolls, l’effervescence d’avant l’ouverture du portail était à son comble chacun des trolles ne pouvait tenir en place tant ils étaient excité par ce qui allait suivre. Leur roi leurs avait annoncé que la jeune fille une fois chez eux ne serait pas relâché mais qu’elle serait marié à lui pour que le prince Thomas ne puisse jamais changer d’avis et tenter de passer outre leur arrangement.

Loin de tout cela Emily et Thomas profitait de la belle journée qu’ils avaient ensemble pour discuter d’où venait Thomas et de ce qu’ils allaient faire maintenant qu’ils étaient ensemble. Thomas regarda tout à coup Emily et lui demanda s’ils pouvaient rentré il ne voulait plus être au milieu de tous ces gens, il voulait être avec elle au calme.
Une fois à l’appartement d’Emily, Thomas alluma la radio, trouvant le calme soudain trop assourdissant. C’est alors que le rythme entraînant d’un tango se fit entendre dans l’appartement, sans un mot Thomas et Emily se rapprochèrent l'un de l’autre et entamèrent avec grâce et sensualité une danse où le diable s’était glisser. Leurs corps comme à l’unisson dansèrent, se frôlant de plus en plus. Et soudain comme si l’un et l’autre n’était plus maître de leurs corps dans leurs esprits le temps semblait s’arrêté sur chaque pas prolongeant le plaisir de la danse.
Quand la musique s’arrêta, ils réalisèrent tous deux que quelque chose de plus grand qu’un simple amour les unissait, la posture dans laquel ils se trouvaient ne pouvait tromper. Thomas était penché en avant le visage contre celui d’Emily qui se retenait à son cou par un bras laissant l’autre caresser délicatement le bras de Thomas qui maintenait sa jambe à la hauteur de son bassin. La chaleur du souffle de Thomas sur son cou procurait à Emily un sentiment de bonheur et une excitation intense. Provoquant ce qui fut peut-être le baisé le plus fougueux qui leurs est été donné de partagé avec quelqu’un.
Leurs rêves seraient bientôt éparpiller par la séparation comme le prouvait la vibration du miroir dans la chambre d’Emily.

Dans le 8ème royaumes la reine s’inquiétait, elle et son mage avaient un mauvais pressentiment vis-à vis du passage qui devait ramener le prince chez lui. La reine se sentait mal de séparer deux êtres qui ressentaient autant d’amour l’un pour l’autre.

Mais pour tous les trente minutes qui défilait serait peut-être bien plus qu’une séparation et peut-être même une ouverture vers quelques chose de plus grand, un voyage qui les mènerait tous à se poser des questions sur eux même et sur ceux qu’ils aimaient.

Seul deux êtres ne se doutaient pas de ce qui se passait pendant qu’eux vivaient le plus simplement du monde leurs amours partagé.
Thomas proposa à Emily de manger dans la chambre pour être plus à « l’aise » comme il disait. Il alla s’asseoir sur le lit pendant qu’Emily préparait le dîner, mais il trouvait que le miroir en face de lui était bizarre. Comme dans un rêve le miroir se liquéfia à plusieurs reprise avant de se changer totalement et de ne reflété plus du tout la chambre d’Emily mais une femme et un homme qui lui souriait. La femme s'approcha un peu plus de la paroi et dit alors les seul mot que Thomas n’avait pas entendu de sa vie : « Mon fils ». Thomas fut subjugué et s’approcha à son tour du miroir quand il posa la main sur ce qu’il pensait être la paroi celle-ci l’aspira et il se retrouva projeté dans le 8ème royaume.
Emily qui arrivait à ce moment là dans la chambre le sourire au lèvres et le plateau repas en verre dans les bras, fut frapper de peur et en même temps son cœur sembla se briser en elle. Emily lâcha le plateau et se précipita contre un miroir qui bien solide empêchait un quelconque passage.
Thomas de son côté avait entendu le plateau tombé et ne savourant pas ses retrouvailles avec ses parents, il se précipita contre le miroir qui dans le 8ème royaumes avait aussi repris forme solide. Il se retrouva face à une femme désemparé qui avait éclaté en sanglot. Il entendait le chagrin qu’elle ressentait et répéta plusieurs fois « Je t’aime » comme pour la consolé mais cela ne fut pas le cas et elle pleura de plus belle à chaque mot qu’il prononçait.
Derrière elle le petit miroir accroché au mur devint soudain liquide et libéra dans la chambre deux trolles. Emily se retourna vers eux et ne fut pas surprise de les voir, son visage n’exprimait plus que de la haine.
Dans le 8ème royaumes le roi semblait plus que surpris et s’approcha du miroir :

- De quel droit entrez vous dans un royaume qui ne vous appartiennent pas, suivant le traiter que nous avons signé vous ne devez jamais pénétrer dans un royaume sans l’autorisation du conseil des royaumes.

- Ne nous prenez pas de haut nous ne sommes plus vos serviteurs depuis longtemps et nous ne vous obéissons plus depuis peu, cela ne change rien nous faisons ce que nous voulons. Et ce que nous allons faire devrait vous intéresser, nous allons emmener cette jeune femme faire une petite visite guidé de nos cavernes. Si le prince ne nous donne pas son royaume nous tuerons la fille et nous réduiront votre beau royaume en un tas de cendre.

- Je ne céderais jamais à un tel chantage, vous n’aurez jamais mon royaume, dit alors le roi.

- Mais ce n’est pas à vous mais à votre fils que je m’adresse Sir, nous savons de source sûr que le sort de la jeune fille vous est indifférent, répondit le trolls qui des deux était le plus imposant et semblait être le plus civilisé aussi.

Le roi, le regard charger de stupeur se tourna vers sa femme, qui lui fit signe qu’elle n’avait rien à voir dans cela, puis il regarda son fils et ce qu’il vit dans son regard lui glaça le sang ? La haine était si violente qu’elle le fit chanceler et reculer, laissant la place face au trolle à celui qui lui inspirait bien plus de peur que n’importe quel troll des 9 royaumes.
Thomas qui ne comprenait l’attitude de son père, regarda la femme qui pour lui était plus importante qu’un royaume.
Emily avait quant à elle compris ce qui allait lui arriver, dans le regard de Thomas elle ne vit de l’amour et un autre chose qu’elle aurait préféré ne pas voir, « de la tristesse » de celle que l’on ressent à la perte d’un être cher. C’est ce qui motiva ce qu’elle fit après.
Thomas ressentit ce qu’Emily ressentit et s’en voulu de l’avoir regardé.
Emily qui était retenu par un bras par un des deux trolls se tourna vers lui et sans réfléchir elle posa la main, sur l’armure qu’il portait, au niveau du torse. Ce qui lui arriva la surpris autant que tous ceux qui étaient présent.
Sa main produisit une lueur bleu qui projeta le troll qui la tenait à l’autre bout de la pièce, elle se retourna et vit que Thomas n’avait pas l’air de savoir plus qu’elle ce qu’il lui arrivait. Mais pendant qu’elle était tourné vers Thomas, elle ne fit pas attention et ne vit pas le troll qui avait parlé ce rapproché derrière elle et ce n’est que quand la reine lui cria en lui montrant du doigt qu’elle su ce qu’il se passait. Elle n’eu pas le temps de se retourné, il la saisi par les mains et les lui plaqua sur la poitrine. La tenant toujours il attendit en silence que son ami se relève pour lui dire d’attacher les mains paume contre paume puis il poussa Emily au travers du petit miroir. Pendant que son ami passait à son tour au travers du miroir il entendit des martèlements derrière lui, il se retourna et un sourire se dessina sur son visage, faisant plus penser à une grimace.
C’est Thomas qui tapait sur la paroi du miroir du 8ème, les larmes coulant sur son visage. Quand il vit le sourire du troll la rage se mêla à sa peine et c’est avec plus de force qu’il martela le miroir. Le troll s’approcha et regarda Thomas celui-ci s’arrêta, il se jaugère pendant quelques secondes puis c’est le troll qui pris la parole :

- Vous feriez mieux de garder vos forces prince pour supporter la honte de perdre un royaume.

- Je ne vous laisserait jamais ce royaume même si pour cela je doit tous vous tuez je récupèrerait Emily.

- Dois-je comprendre que vous n’abdiquerait pas et que cela est votre réponse ?

- Vous avez très bien compris, je ne vous cèderait rien…

- Tu es fou tous cela pour cette fille je ne te laisserait pas faire une guerre pour rien et encore moins pour détruire mon royaume, intervint le roi.

- Je croit père que vous n’avez rien à me dire sur ma manière d’aimer et sur votre royaume, je pense que vous êtes vous-même bien trop égoïste pour avoir un cœur, Thomas répondit avec la même haine qu’il ressentait pour les trolls ce qui fit se taire son père celui sortit alors de la pièce.

- Je doit dire que pour un nouveau roi vous avez des priorités déjà bien défini, dit le troll.

Puis il se retourna et fit mine de partir mais arriver à niveau du petit miroir il se retourna :
- Mais vous feriez mieux de faire attention à vos sentiments il pourrait vous tuer, le troll se mit alors à rire puis s’arrêtant brutalement, ne vous inquiété pas je ferais passer votre réponse à mon roi à bientôt dans la bataille.

Le petit miroir comme le grand redevinrent de simple miroir ne réfléchissant plus que le silence pesant qui régnait à présent dans l’appartement d’Emily.
Thomas resta quel instant face au miroir qui le reflétait plus empli de haine que jamais, puis c’est sa mère qui rompis le silence s’avançant vers lui elle posa une main rassurante sur son épaule, Thomas regarda cette main et y posa la sienne sans avoir eu auparavant un peu peur que la main de celle qui était sa mère ne disparaisse quand il la toucherait.
Il se retourna pour faire face à une femme qu’il connaissait très peu mais qu’il aimait déjà, la regardant droit dans les yeux il lui dit alors :

- Je suis désolé que nos retrouvailles se passent ainsi, mais je ne peux laisser Emily au main de ces créatures.

- Je te comprends ne t’inquiète pas je serais avec toi maintenant et pour toujours si tu as besoins de moi dans les moment où tu douteras de toi-même regard dans au fond de ton cœur et tu m’y trouveras.

- Cassandra, je te tiens en grande estime, mais pousser notre royaume au combat contre les trolls est je suis sûr une erreur qui nous coûtera la vie à tous, intervint son père.

- Ne sois pas si pessimiste mon roi, et la paix ne pouvait durer entre les peuples des 9 royaumes et les trolls, tu le sais aussi bien que moi. Notre fils est à présent porteur de notre futur et je sais qu’il en sera notre fierté. Je savais ses intentions face aux trolls avant qu’il ne les disent, je l’ai vu dans les yeux de la femme qui l’aime. Bien que je ne comprenne pas bien qui elle peux être je suis sûre qu’elle est celle qu’il faut pour le cœur de mon fils.

- Je sais peut-être qui elle est ?, dit soudain l’homme qui se tenait en retrait derrière la reine.

- J’oubliait de te présenté, fils, mon mage personnel Mavrick. Mais dit nous mon ami qui elle est ?

- Je ne le sais pas vraiment mais j’ai lu une prophétie autrefois qui m’est revenu en mémoire quand j’ai vu la lueur que cette femme avait produite. Je me souviens maintenant du texte exact :

« Du passé elle reviendra. Dans un combat elle se révèlera. De cinq cœurs qu’elle aura aimés, Elle puisera sa force, pour dans la mort terminé. Elle sera l’ultime espoir des races contre le démon caché, Revenu à la vie dans les terres endormis. De son cœur naîtra la paix, qu’elle apportera aux royaumes qui sont aux nombres de dix. »

Le silence s’installa alors dans la pièce, chacun réfléchissant à la véritable signification de ce que venait de dire Mavrick. Et c’est encore une fois la reine qui rompis le silence :

- Je ne comprend pas très bien va-t-elle mourir pour nous sauver tous d’un mal qui va revenir ou est-ce que ce sont les cinq cœur dont elle prendra la force qui mourront.

- Je ne le sais pas vraiment c’est une prophétie assez complexe je doit dire elle ne dit pas qui va mourir mais je craint fort que ce ne soit les cinq cœurs qui périssent.

- Pourquoi craignez vous que les cinq cœurs meurent ?, demanda Thomas visiblement surpris.

- Car comme le disait votre mère tout à l’heure elle est celle que vous aimé le plus au monde et je pense n’ayant vu que son regard face à vous qu’elle ressent la même chose pour vous. J’en déduit donc que vous êtes l’un des cinq cœurs dont elle puiseras sa force. Je suis désolé ma reine de vous faire par d’une chose si triste.

La reine les larmes aux yeux se rapprocha de son fils et pris son visage entre ses mains délicates et dit :

- Si mon fils doit mourir pour que le mal soit anéantis et que la paix revienne en nos royaumes alors c’est à lui de décidé.

- Je suis désolé mère, mais la décision de la fin de ma destinée a été écrite il y a déjà longtemps et à commencer le jour où mon regard d’enfant s’est posé sur le doux visage d’Emily. Pardon de ne pas pouvoir être auprès de toi mère pour ce qui aurait pu être une très belle vie.

- Tu n’as pas à t’excuser de chose qui furent écrites avant ta naissance et d’un amour qui ne pouvait qu’être celui-ci. Je t’aurait au moins vu adulte, grand et fort pour affronter la tête haute ce qui se profile à l’horizon de ta vie.

- Tu sera fière du fils que je suis, Maman.

Thomas pris alors la femme qui l’aimait, autant qu’Emily dans ses bras, ils furent tous deux, pendant quelques minutes qui durèrent pour eux une éternité, comme des âmes perdues qui se retrouvaient enfin.
Le roi restait un peu en retrait ne semblant pas apprécier les réjouissances qui se déroulaient devant lui, il n’avait pas encore accepter que son fils le traite avec une telle violence verbale, il ne comprenait pas pourquoi Thomas tenait autant à cette fille qui maintenant qu’il le savait tous pourrait être celle qui provoquerait la mort du seul héritier qu’il avait. Il ne s’inquiétait en faite pas de ce qui pouvait arriver à la fille mais ce qu’il voyait c’est que si elle tuait son fils, il n’aurait plus de roi pour son royaume et il ne voulait pas qu’un roi de pacotille qui gouvernait l’un des autres royaumes prenne le pouvoir dans ce monde qu’il considérait comme son bien et qu’il se vantait d’avoir conçu lui-même.
L'étreinte se termina et la reine et son fils se séparèrent, elle lui dit alors :

- Avez-vous Mavrick d’autre information sur cette prophétie ?

- Je crois savoir que la créature que votre amie ait devenu, communique avec ceux qu’elle aime par télépathie.

- C’est effectivement le cas, dit Thomas surprenant sa mère.

- Que veux tu dire elle t’a parlée et tu ne nous l’as pas dit !, lui rétorqua la reine.

- Je dois avouer que j’ai d’abord pris cela pour une hallucination. C’est avant que les trolles ne l’attaquent qu’elle a regardé vers moi et qu’elle m’a demandé de l’aide, je lui ai répondu que j’étais désolé de tout cela et au moment où elle allait passer dans le petit miroir elle m’a dit de ne pas m’inquiéter pour elle qu’elle me reverrait après la mission qu’elle avait à accomplir. Mais quand elle a dit ça j’ai sentit qu’une partie d’elle savait de quoi elle parlait et que l’autre était terrifiée comme s’il y avait 2 personnes dans son esprit.

- Si vous acceptez mon aide je peux peut-être vous aider à la sauver et à savoir ce qu’elle est exactement.

- J’accepte votre aide mais il faut que j’organise la guerre que je mènerais contre les trolls.

- Ne t’inquiètes pas mon fils je m’occupe de ton armée. Vas avec Mavrick faire des recherches je te préviendrais quand tout sera près.

- Et pour le couronnement ?, c’est le roi qui venait de parlé, tous se tournèrent vers lui surpris de sa prise de parole.

C’est Thomas qui lui répondit :

- Le couronnement attendra mon retour avec Emily, si jamais vous avez un problème je ferais un décret qui stipulera que la reine prendra le pouvoir en absence de roi ou d’héritier qui reprennent leur rôle. Cela vous convient-il père ?

Thomas lui lança un regard très éloquent. Le roi répondit alors avec un peu plus de crainte vis à vis de son fils :

- Je pense que cela sera bien, même si je n’en suis pas convaincu je n’ai apparemment plus mon mot dire sûr le sujet.

Et avant que quiconque puisse ajouter quelques choses il sortis de la salle le regard bas, de peur, de crainte et surtout de haine envers son propre fils qui l’avait rabaissé au rang de moins que rien lui qui était le plus grand des rois comme il aimait le penser.
Thomas se tourna vers sa mère qui lui dit alors :

- Ne soit pas si dur avec lui, il n’est pas si méchant, il croyait bien faire ne tenant tête aux trolles. Il est bon même si parfois il se considère un peu trop avec importance face aux plus petits que lui. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi autant que toi tu aimes Emily.

- Il est pourtant si bizarre vis à vis de moi j’ai l’impression qu’il voudrait que je sois comme un idéale qu’il a imaginé mais je ne peux et ne pourrait jamais être ce qu’il veut que je sois. J’aurai beau faire, je ne serai jamais ce qu’il recherche, enfin je croit. A présent arrêtons de parlé de cela et ne perdons plus de temps je te laisse mère organisé l’armée, préviens moi si tu as besoins de quelques choses que ce soit.

- Ne t’en fait pas mon fils je sais me débrouillé seul je ne suis pas un reine idiote.

A son tour la reine sortis après avoir posé un doux baisé sur la joue de son fils retrouvé.
Mavrick et Thomas aussi partirent pour chercher ce que pouvait bien leur apprendre d’autre, les ouvrage de la grande bibliothèque du palais, sur Emily et la prophétie.

A peine avaient-ils tous quitter la pièce qu’un homme, si s’en était un car on ne voyait pas son visage sous la capuche de sa longue cape qui le couvrait entièrement, il s’approcha d’une des fenêtres qui donnait sur le vaste parc du palais qui offrait une vue sur la vallée qui abritait tous les royaumes. Sa voie se fit alors entendre profonde et caverneuse comme sortis d’un autre temps :

« Alors c’est bien elle, par le passé elle m’avait beaucoup aidé à provoqué un peu de cahot mais ce nouveau prince va m’aidé aussi cette fois. Enfin avec leurs aides à tous les deux je détiendrait les 9 royaumes au creux de mes mains et alors je répandrait le mal sur ces terres et le cahot reprendra ses droits sur tous ses royaumes et leurs peuples. »

Il éclata ensuite d’un rire qui provenait du plus profond des ténèbres, glaçant le sang des quelques-uns personnes qui l’entendirent.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:30

CHAP : 5

Pendant ce temps dans le 9ème royaume, celui des trolls et autres créatures maléfiques, la noirceur des cavernes de ces terres était troublée par une voie cristalline s’élevant d’une cellule. Dans cet endroit sale et humide, à la fois pétrifiée et bizarrement calme Emily, focalisait ses pensées sur la mélodie de la chanson qu’elle chantait. Elle savait que quelque chose avait changé en elle, cette chanson avait résonné en elle au moment où elle avait posé
le pied dans cet endroit étrange. Une certitude aussi résonnait en elle, celle qu’enfin elle était là où elle devait être, au moment opportun. Comme si pour la première fois depuis longtemps elle était chez elle et que pour une fois elle pouvait faire quelque chose pour beaucoup de monde.
Sa chanson avait attiré une multitude de créatures qui se bousculaient derrière la porte de sa cellule, ces créatures pensaient qu’elle était une elfe dont ils adoraient le goût. Après avoir regardé dans la cellule, ils partaient en courant propager la nouvelle qu’en plus d’être une humaine, la fille qu’ils avaient capturé avait un étrange pouvoir qui là nimbait d’une lueur bleue émanant de ses mains.
On alla quérir le roi qui accouru accompagner des deux trolls qui avaient enlevé Emily, et qui justement lui racontaient l’étrange phénomène qui leur était arrivé chez elle.
Lorsqu’ils arrivèrent tous s’écartèrent, le roi demanda qu’on ouvre la porte et il s’approcha mais sur le pas de la porte il fut stupéfait, en effet la fille était entouré d’une lueur bleue mais elle flottait aussi à un mètre du sol, et sa voie s’insinuait dans le cœur du roi troll. Celui-ci fit un pas dans la cellule, et brutalement la voie s’arrêta, puis doucement la lueur faiblit en même temps qu’Emily regagnait le sol. Quand elle eut posée ses pieds sur le sol alors la lueur disparue et elle ouvrit les yeux, un éclair de détermination emplissant son regard qui fit frissonner le roi.
Il se ressaisit, et dit :

« Je constate qu’en plus de me permettre d’acquérir le 8ème royaume, vous allez me permettre de conquérir la totalité des terres de ce monde. Vous êtes ‘l’humelfe-bleue’, vous êtes l’être le plus maléfique qui ait jamais existé…

- Vous mentez, je ne suis pas maléfique, bien que je ne sache pas vraiment ce que je suis, je sais que je ne ferais pas le mal. Et vous ne m’y forcerez pas. Thomas ne vous laissera pas vivant assez longtemps pour que vous puissiez m’utiliser.

- Vous vous trompez, votre prince va me donner son royaume et vous, vous allez vous plier à ma volonté. La preuve, dit-il en lançant vers Emily une chaîne qui s’enroula autour de son poignet droit. C’est un fil de Ménedoniel, il vous forcera à faire tout ce que je vous ordonnerai de faire.

- Jamais vous m’entendez, jamais je ne me plierai à votre volonté, lui cracha-t-elle au visage.

- ASSISE !, cria-t-il.

Et comme si elle n’était plus dans son corps celui-ci obéit non plus à sa volonté mais à l’ordre que venait de dicter le troll. Elle se retrouva assise sur le sol de cette sombre cellule à la merci d’un monstre qui pouvait la contrôler. Mais avec un sourire plein de détermination, elle leva les yeux vers lui et dit d’une voix remplit de sarcasme :
- Vous contrôlez peut-être mon corps mais ni mes pouvoirs ni mon âme ne seront jamais à votre service. Je suis peut-être votre jouet mais jamais je ne serais votre arme.

- C’est ce que nous allons voir « Chante, je te l’ordonne, utilise ta magie pour détruire ce tas de pierre », dit-il tout en montrant un tas de pierre posé contre le mur à côté de la porte.

Elle ne chanta pas et avec un sourire mesquin agita ses mains comme un marionnettiste sans marionnette.
Furieux, il fit volt face et sortit. Mais, avant de refermer la porte le regard plein de haine, il lui lança comme un couteau dans le cœur une phrase brute :

- Ma chère puisque jouer vous plait tant, nous verrons comment vous rirez quand dans deux jours je vous prendrais pour épouse. Et ensuite vous goûterez à une nuit de noce troll.

La porte se referma sur le rire salace de ce roi hideux et sur la peur qui venait d’envahir le cœur d’Emily.
Elle avait pour habitude de ne jamais faire voir ses émotions de toujours les cacher derrière un masque, pour que nul ne voit la constante tristesse qui l’habitait. Mais à ce moment précis, elle ne pouvait plus maintenir ce masque en place, et s’écroula sous le poids de son chagrin enfin libéré. Elle ne pleurait pas seulement le fait de ne plus pouvoir revenir en arrière ni d’être séparé de Thomas, elle pleurait car elle réalisait soudain qu’elle n’avait jamais été une fille normale. Qu’elle n’existait que pour réaliser une destinée dont elle ne connaissait rien.
Résignée peut-être à mourir avant de savoir ce qu’était cette destinée, elle pleurait une vie qu’elle n’avait jamais contrôlé et qui l’avait mené jusque là.
Soudain, une pierre glissa du tas qui était à côté d’elle et vint s’arrêter devant elle, la regardant sans la voir elle imagina que la pierre explosait entre ses mains. La prenant délicatement, elle sourit en pensant qu’elle pourrait le faire. Et c’est ce qui arriva, la pierre fut d’abord entourer d’une lueur bleue claire puis elle s’éteignit et implosa. Emily recula légèrement tout en regardant le tas de pierre à côté d’elle, c’est alors que du fond de son cœur une force nouvelle s’éleva lui faisant prendre conscience des possibilités auxquelles elle avait accès.
Remplie d’un nouveau souffle de vie, elle commença par s’assurer qu’aucun troll ne la regardait par la porte, puis voyant qu’il n’y avait personne, elle s’agenouilla devant le tas de pierre et commença à apprivoiser ses pouvoirs.



Pendant ce temps dans la bibliothèque du 8ème royaume, Mavrick venait tout juste de trouver un ancien texte évoquant la prophétie qu’il avait mentionné. Thomas l’écouta attentivement pendant qu’il lui faisait un compte rendu de ce texte.
Mavrick lui révéla :

« Il y avait dans les temps anciens un seigneur démon qui mena une guerre sanglante contre les 10 royaumes et qu’au milieu cette bataille un conseil composé des rois de chacun des royaumes, décida qu’ils devaient créer un être capable d’anéantir ce démon. Une femme fut alors choisie, car elle portait en elle le pouvoir ancestrale d’Äzulînémay, un pouvoir que seule une humaine pouvait contrôlé. La jeune femme fut investie de divers pouvoirs que chacun des royaumes possédaient, et le conseil lui donna le nom ‘d’Humelfe-bleue’. Elle partit seule à la bataille et ne revint jamais, le texte dit qu’après son départ le démon disparut. La paix était revenue mais la jeune femme restait introuvable. On oublia son existence jusqu’à ce qu’un jour le démon revint, mais avant que les 10 royaumes aient pu tentés quelque chose, le démon disparut à nouveau. Une rumeur circula alors sur les vastes terres, on disait que la jeune femme était revenue différente mais qu’elle avait à nouveau vaincu le démon. La rumeur devint la légende de ‘l’Humelfe-bleue’ le jour où on découvrit cinq corps allongés dans une clairière près du lieu où la première jeune femme avait disparu laissant elle aussi cinq cadavres derrière elle. ».

Après avoir dit cela Mavrick se tut ne sachant que dire à l’homme qui venait de part cette révélation, apprendre sa mort prochaine.
Thomas l’avait écouté avec attention mais il ne pouvait pas s’enlever de l’esprit les mots qu’ils lui étaient parvenus quelques minutes avant.
Sentant que Mavrick s’inquiétait de son silence il se tourna vers lui et dit :

« Je crois qu’elle vient de me parler, où du moins je crois avoir entendu la conversation qu’elle a eu avec le roi des trolls. Celui-ci la forcée a porté un fil de Ménedoniel, et qu’il a l’intention de l’épouser dans deux jours.

- Pourquoi voudrait-il l’épouser ? cela n’a pas de sens !

- Je pense qu’il ne cherche qu’à me faire du mal pour que je lui cède le 8ème royaume. Il ne se mariera avec elle dans deux jours pour, je pense, me laisser le temps de revenir sur ma position. Il nous faut la libérer avant qu’il ne trouve un moyen de la faire utiliser ses pouvoirs pour détruire les 10 royaumes.

- Vous dites qu’il lui fait porté un fil de Ménedoniel, donc il doit pouvoir contrôler ses pouvoirs ?

- Il ne peut pas, apparemment comme je vous l’ait dit tout à l’heure il n’y a pas qu’Emily dans son corps. Quelqu’un d’autre est en elle et cette personne n’est pas contrôlable par ce fil.

- Alors nous devons faire vite car s’il n’arrive pas à la faire obéir, il va sûrement la tuer le jour de ce soi-disant mariage.

- Vous avez raison il faut que je parle à ma mère, dit Thomas en sortant.

- Prince, l’interpella Mavrick, que faisons nous en ce qui concerne la prophétie et l’annonce de votre mort.

- Si je dois mourir je préfère que ce soit au côté de celle que j’aime en me battant pour une noble cause. Chercher encore des informations sur cette jeune femme dont vous m’avez parlé. Je veux savoir s’il y a eu d’autre cas de ce genre et si l’une d’elle n’a pas laissé des corps derrière elle.

Puis sans plus de cérémonie Thomas sortit laissant Mavrick replonger dans ses livres.

Thomas trouva sa mère dans l’anti-chambre du palais occupée à discuter avec un soldat, en déduisit Thomas puisqu’il portait un uniforme avec attaché sur son torse quelques médailles.
Quand sa mère le vit, elle lui fit signe d’approcher et le présenta au soldat, celui-ci était en fait le capitaine de la garde royale. Sa mère lui dit alors :
« Mon fils, le capitaine a déjà envoyé quérir tous les hommes valides du royaume et j’ai fait parvenir un message aux autres rois pour les mettre au courant de la situation, ils vont nous envoyer des hommes qui rejoindront ceux du capitaine en chemin.

- Mère, je souhaite prendre part au combat.

- Excusez ma franchise Prince, mais je ne pense pas que cela soit très prudent, dit le capitaine.

- Je vous remercie de vouloir prendre soin de moi mais je ne suis pas en sucre et je sais me battre ainsi je viendrai avec vous au combat.

Le capitaine se tourna vers la reine qui acquiesça mais ne fit aucun commentaire :

- Je ne souhaite pas que les soldats se montrent protecteurs envers moi alors je vais me faire passer pour l’un d’eux et vous me considèrerez comme un simple soldat.

- Il en serait fait selon vôtre volonté Prince, dit le capitaine, puis faisant une révérence il sortit.

Thomas se tourna vers sa mère l’embrassa et sortit à son tour, il prit un uniforme qu’on lui remit à l’entrée du camps qui venait d’être aménagé pour les soldats près du palais.
S’approchant d’un groupe qui semblait avoir une discussion animée, il capta quelques phrases :

- Je pense, disait l’un d’eux, que cette fille doit vraiment être très importante pour le prince pour que celui-ci nous envoie au combat aussi vite.

- Moi je pense que cette fille n’est qu’un prétexte pour un caprice de prince, il veut juste qu’on se fasse tuer à sa place. Et puis, qui de vous l’a déjà vu ce prince, ce Thomas.

- Je ne sais pas à quoi il ressemble et je m’en fiche moi ce que je veux savoir c’est pourquoi on se bat, elle doit être vraiment importante cette fille.

- Ce n’est peut-être qu’une humaine et le prince veut prendre cette excuse pour enfin déclarer la guerre aux trolls.

- A ce qu’il paraît ce serait l’Humelfe-bleue, lança Thomas.

Tous les soldats se tournèrent vers lui, l’un d’eux se leva il faisait au moins une tête de plus que lui mais Thomas ne bougea pas.

- Et d’où tiens tu cela, petit homme.

- J’ai vu le Prince s’entretenir avec la reine en passant devant le château et il disait que si les trolls apprenaient que la fille qu’ils détenaient était l’Humelfe-bleue ce serait la fin, dit Thomas en regardant le soldat dans les yeux.

- Alors si tu dis vrai je comprends mieux. Mais alors elle pourrait se défendre seule avec ses pouvoirs, à moins qu’il ne vienne juste de se déclarer. Tu sembles bien curieux pour un humain et un peu frêle aussi.

- Il ne faut jamais se fier aux apparences, je suis bien plus fort que tu ne le penses. Mais avant tout je tiens à me présenter, je m’appelle Thalweg du 10ème royaume et toi ?

- Moi c’est Valomir du peuple des sensoriels du 8ème royaume, je suis enchanté. Tu viens juste d’arriver non ? je ne t’ai jamais vu auparavant.

- C’est exact, je suis arrivé il y a peu de temps. Mais je sais bien me battre.

- T’en mieux si tu veux tuer un maximum de trolls reste près de moi, je suis un expert en combat contre des trolls.

Leur conversation fut interrompue par l’arriver de la reine qui souhaita s’adresser aux soldats :
- Homme brave du 8ème royaumes et vaillant ami des royaumes alentours, je vous remercie au nom de mon fils de vous porter volontaires pour mener ce combat. Le Prince ne peut se présenter devant vous car il doit s’occuper d’organiser les rassemblements d’autres soldats qui vous rejoindront sur la route. Il est fier des hommes que vous êtes et il espère comme nous tous que votre retour sera victorieux pour qu’enfin la paix puisse perdurer dans les 10 royaumes.

Elle fixa son fils puis pris congé des soldats qui l’entouraient.
Quelques heures plus tard après avoir préparé leurs montures tous se mirent en marche et du haut de la tour du château la reine fit un adieu silencieux au fils qu’elle n’avait que peu connu et qui partait à la guerre.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:30

CHAP : 6

Pendant ce temps dans le royaume des trolls, dans sa cellule Emily développait son pouvoir.
Elle se concentrait sur les rochers qui l’entouraient, elle avait déjà fait exploser deux petits cailloux si petits qu’elle aurait pu les écraser avec ses mains mais elle voulait commencer par des
choses petites pour pouvoir mieux contrôler son pouvoir. La porte de sa cellule fut ouverte ce
qui la fit s’arrêter, elle ne fut pas surprise de voir avancer vers elle des femmes trolls à ce
qu’elle put en conclure car rien ne prouvait que c’en était bien il n’y avait que leurs robes
grotesques qui le laissaient entendre. Elles venaient pour faire essayer à Emily les robes qu’elles avaient confectionné sur ordre de leur roi. Emily se laissa faire et les aida même quand elles essayèrent de lui retirer le pantalon qu’elle portait, le choix fut vite fait et c’est avec
enthousiasme que ces femmes trolls remercièrent Emily de ne pas les avoir tuer. Celle-ci leur
dit alors qu’elle n’en avait pas eu l’intention et qu’elles ne craignaient rien en sa présence c’est
sur cet entendement qu’elles quittèrent la cellule plus tard elles revinrent voir Emily et lui
apprirent qu’avec l’accord du roi et la promesse qu’elles la surveilleraient, elles avaient eu la
permission de faire sortir Emily de sa cellule pour lui faire visiter les cavernes où elle vivrait
après son mariage. Les femmes trolls étaient très gentilles avec Emily et c’est pour ça qu’elle ne
s’échappa pas pendant leurs promenades mais elle repéra quand même un passage d’où
provenait de l’air pur et par où elle pourrait s’échapper lors du trajet qui la mènerait à la
pseudo chapelle qui avait été aménagée pour le mariage. Rien ne laissait paraître dans son
attitude qu’elle allait s’échapper et c’est bien ça qui lui permit de développer son pouvoir et
bientôt elle fut capable de briser et même de faire des trous dans la roche de sa cellule. Quand
elle en arriva à ce stade le temps avait beaucoup avancé et le mariage était prévu pour le
lendemain.
Alors que tous les préparatifs étaient prêts Emily ne l’était toujours pas car elle avait exigé de pouvoir garder les vêtements de son monde d’origine et contre toute attente le roi accepta sa requête et il attendit dans la chapelle que sa future reine arrive enfin, mais Emily avait fini par s’habiller et accompagnée de ses gardes elle était partie en direction de la chapelle sauf qu’elle n’y arriva jamais. Comme elle l’avait prévu, ils s’approchèrent de l’endroit par lequel elle devait s’enfuir en utilisant ses pouvoirs elle envoya l’un des gardes percuter le mur de gauche puis le deuxième sur le mur de droite mais pendant ce temps un autre essaya de
s’approcher par derrière et Emily lui envoya une boule d’énergie dans le torse ce qui lui fit
faire au moins 3 mètres dans les airs avant de s’écraser brutalement sur le sol. Emily se
précipita alors dans le passage et tout en enlevant sa robe elle fit tomber des rochers derrière elle
de façon à ce que personne ne puisse la suivre. Bientôt elle gagna la sortie mais tomba nez à
nez avec des gardes postés devant un pont qui se trouvait en face du passage. Le premier réagit
vite et tira une flèche, qu’Emily évita de peu, elle leur envoya des boules d’énergie que le
deuxième évita en se jetant sur le sol aussi loin d’elle qu’il le pu. Emily en profita pour se
lancer sur le pont mais alors qu’elle était au milieu du pont le troll qui était toujours en vie lui
décocha une flèche qui vint se loger dans son épaule droite. Emily malgré la douleur continua
à courir et alla se cacher dans une forêt proche du pont, là elle se laissa tomber de douleur.

Pendant ce temps du coté de Thomas tout se passait relativement bien, il avait été accepté par les soldats comme l’un d’entre eux et ils avaient été rejoint par un bon nombre d’elfes quand ils passèrent dans quelques villages mais à présent ils avaient ralenti le pas pour ne pas attirer l’attention des trolls postés en avant garde. Contre toute attente ils ne tombèrent que sur une petite brigade composée de huit trolls qu’ils tuèrent avant que ceux-ci ne puissent donner l’alerte. Ils furent encore plus étonnés de voir au abord du palais, la totalité des trolls du royaume, ils capturèrent l’un d’eux qui leur révéla que le roi allait épouser la jeune fiancée du prince Thomas dans les minutes qui arrivaient, le roi des trolls n’attendait plus que l’arrivée de sa future épouse pour commencer la cérémonie.
Le capitaine des armées divisa celle-ci en deux et donna l’ordre d’attaquer. Les troupes
chargèrent les trolls qui ne les avaient toujours pas remarqués, le combat à l’extérieur du palais
fut de courte durée mais une fois à l’intérieur les choses se corsèrent et l’armée se retrouva face à une assemblée de monstres armés jusqu’aux dents qui ayant entendu les cris des trolls postés à l’extérieur s’étaient regroupés pour attendre l’entrée des soldats. La bataille la plus sanglante du royaume des trolls commença alors Thomas resta à proximité de son nouvel ami le grand
Valomir ils combattaient tous deux en massacrant tranchant coupant déchirant les membres de
leurs adversaires qui n’avaient pas une seule seconde pour répliquer. Pendant ce temps le
capitaine envoya des hommes à la recherche de la jeune fille, ils ne revinrent qu’a la fin du
combat. Thomas était à côté de son ami et tous deux comme les autres s’étaient regroupés autour de leur chef mais Thomas ne s’attendait pas à ce que celui-ci allait leur dire :

« Soldats, vous avez bien combattu mais la jeune fille que nous étions venus sauver à disparu nous ne savons où elle est et si elle est toujours en vie…

- Elle est toujours en vie, dit tout à coup Thomas en s’avançant vers le capitaine.

Avant que celui-ci ne puisse répondre Valomir saisit Thomas et le fit reculer mais celui-ci se libéra sans mal et se remit à l’endroit où il se tenait quelques minutes plus tôt. Valomir dit alors :

- Ne l’écoutez pas capitaine il est nouveau il ne sait pas ce qu’il dit.

- Si, il le sait car c’est le prince Thomas votre souverain et il est lié par la pensée à sa fiancée, lui répondit alors le capitaine.

Tous les soldats restèrent quelques secondes à regarder bouche bée Thomas puis ils se mirent tous à genoux pour le saluer.

- Relevez-vous nous n’avons pas beaucoup de temps pour retrouver Emily car je sens que son pouls commence à baisser, il faut faire vite.

Tous se relevèrent et suivirent les consignes que leur donna le capitaine, pendant ce temps Valomir s’était rapproché du prince et il lui dit :

- Pourquoi ne pas m’avoir dit qui vous étiez je vous aurais protégé au péril de ma vie. J’avais bien senti que vous me cachiez quelque chose mais je ne suis pas de ceux qui demande ce qui ne vas pas à une personne qui ne veut pas le dire.

- Tu m’as bien compris et je ne voulais pas que ni toi ni les autres ne me preniez pour une poupée de porcelaine qu’on doit protégé pour ne pas qu’elle se casse. Et puis je sais bien mieux me battre que toi c’est quand même moi qui ait tués le plus de trolls.

- Vous vous trompez altesse, dit Valomir en regardant Thomas dans les yeux, c’est moi qui en ait tué plus que vous.

Ils éclatèrent alors tous deux de rire mais ils furent interrompus par l’arrivée de plusieurs soldats qui traînaient derrière eux un troll, Thomas avec le capitaine et son ami procédèrent à un
interrogatoire qui ne dura pas longtemps car le troll leur dit tout ce qu’ils voulaient savoir sans
qu’ils aient à le frapper. Celui-ci leur révéla qu’Emily avait passé le pont en direction du pays
des elfes des forêts et qu’elle avait passé sans difficulté le champ de force de celui-ci, il
leur apprit aussi qu’elle était gravement blessée à l’épaule et qu’elle ne vivrait plus très
longtemps à son avis. Il ne put pas en dire plus car le roi des trolls qui était toujours en vie lui
envoya une flèche en plein cœur, avant de s’enfuire poursuivi par trois soldats qui le
ramenèrent bientôt en le traînant car il avait perdu connaissance.
Thomas décida alors de partir au plus vite pour le royaume des elfes des forêts, mais on lui apprit que ce royaume comme beaucoup possédait un champ de force et qu’il fallait que le roi de ce royaume ait reçu une demande de passage par le miroir postal, comme il aimait l’appeler. Alors Thomas envoya un coursier à sa mère pour que celle-ci puisse lui permettre de passer le portail qui le séparait de sa bien-aimée. Le coursier partit mais le capitaine dit à Thomas qu’il lui faudrait au moins deux jours pour faire l’aller et retour, ce qui fit encore plus peur à Thomas car il savait qu’Emily ne survivrait pas à ces deux jours. Mais il savait qu’il pouvait quand même veiller sur elle depuis l’endroit où il était et il pourrait toujours arriver à la maintenir en vie si cela était nécessaire.

Pendant ce temps Emily souffrait le martyre dans la forêt où elle était, elle savait qu’elle risquait de mourir mais elle gardait espoir malgré tout et elle avait raison car quelqu’un l’avait vue arriver et s’était approché à présent d’elle. Cette personne c’était un jeune homme qui par son apparence physique semblait être un elfe, il regarda Emily et la prit dans ses bras celle-ci s’agrippa à lui avec le peu de force qu’il lui restait il lui dit doucement qu’il allait l’aider et qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, elle lui sourit alors et il continua à avancer s’enfonçant de plus en plus dans la forêt. Ils arrivèrent bientôt à une prairie où se trouvait au milieu un palais fait de feuilles et d’arbres gigantesques. Le jeune homme entra et ordonna qu’on lui apporte un peu d’eau de jasmin bleu et de la mire rouge pour soigner la jeune fille qui était avec lui. Il alla ensuite déposer Emily dans un splendide lit à baldaquins d’un bleu nuit étincelant mais au moment où il allait commencer les soins Emily fut entourée d’une lueur orangée et la blessure se referma rejetant par la même occasion la flèche malgré cette guérison soudaine Emily resta tout de même dans un profond sommeil et pendant qu ‘elle dormait le jeune elfe la veilla tout le temps. A son réveil, Emily découvrit dans quel endroit elle se trouvait et avec qui surtout, le jeune homme qui l’avait porté jusqu’ici se tenait devant la grande fenêtre qui se situait au bout de chambre elle lui dit alors :

« Bonjour.

Il se retourna et lui répondit :

- Bonjour à vous, est-ce que vous vous sentez mieux ?

- Je me sens beaucoup mieux merci de vous inquiéter pour moi, mais dites moi ne serait-ce pas vous qui m’avez amenée jusqu’ici.

- Si c’est bien moi je me présente, je m’appelle Johannsen et je suis le prince de ce royaume, le royaume des elfes des forêts et vous comment vous appelez-vous ?

- Je m’appelle Emily et je suis d’après ce que je sais du 10ème royaume et je suis aussi…

- … l’Humelfe-bleue.

- Comment le savez-vous ?

- Vous avez utilisé votre pouvoir de guérison pour vous guérir et j’étais là.

- Est-ce que je crains quelque chose ici ou suis-je en sécurité ?

- Vous ne craignez rien venant de mon peuple et c’est avec joie que nous vous accueillons ici mais j’aurais une faveur à vous demander.

- Demandez je verrai ce que je peux faire pour vous.

- Ma mère est très malade et aucun des médecins que nous avons fait venir n’a pu la guérir, je vous en prie aidez-la et après je vous ferai raccompagner au palais du prince Thomas car c’est bien avec lui que vous allez vous marier.

- Pour le mariage je n’en sais rien ce que je sais c’est que je suis liée à lui mais pour le moment je suis prête à aider votre mère emmenez-moi auprès d’elle et je verrai ce que je pourrai faire pour elle.

- Je vous remercie d’avance pour ce que vous allez faire, et en se dirigeant vers la porte, veuillez me suivre je vous conduis à elle tout de suite.

Emily se leva alors et se dirigea vers Johannsen en passant à côté de lui elle ressentit un frisson qui la parcourut et à en juger par sa tête Johannsen aussi, mais ils n’en tinrent pas plus compte et se pressèrent vers la chambre où se trouvait la reine. A peine était-elle entrée
qu’Emily sentit un pouvoir l’envahir, elle s’approcha du lit où se trouvait la reine et posa ses
mains sur le corps de celle-ci, la lueur orangée qui l’avait soignée entoura bientôt la reine
qui ouvrit les yeux au bout de quelques minutes Emily lui sourit et tomba à la renverse sous le
coup de cette si grande dépense d’énergie, Johannsen se jeta à ses côtés et lui répondit que sa
mère était soignée quand Emily lui demanda si elle avait réussi puis ayant entendu la réponse
se rendormit dans les bras de Johannsen. La reine se leva alors et ordonna qu’on laisse Emily se
reposer et qu’on la prévienne dès que celle-ci se réveillerait, Johannsen lui dit alors qu’il
resterait auprès d’Emily pour veiller sur elle. Sa mère sortit alors de la chambre elle avait bien
remarqué que son fils tenait beaucoup à cette jeune fille et malgré le mauvais pressentiment
qu’elle avait vis à vis de celle-ci elle avait confiance en son fils donc elle savait qu’il savait ce
qu’il faisait.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:31

CHAP : 7

Emily ne savait pas où elle était, tout ce dont elle se souvenait c’était que Johannsen lui avait dit que sa mère était guérie après cela elle ne se rappelait plus de rien et à présent elle était dans un endroit sombre et froid, elle y apercevait à certains moments, du coin des yeux, des personnes qui parfois la frôlaient. Leurs contacts étaient alors glaciale et violent. Mais soudain elle entendit une voix lui murmurer : « Ton retour en ces lieux est une aubaine pour nous, nous allons enfin avoir notre revanche sur tous les souverains de ces royaumes. Ce que tu viens d’accomplir ne sauvera pas éternellement ce royaume, la reine va mourir et tu ne pourras rien y faire à présent ‘Réveille-toi’, ton voyage pour trouver des réponses ne fait que commencer. »
Emily ouvrit alors les yeux et ne put garder un quelconque souvenir de ce qu’elle venait de vivre car à peine avait-elle ouvert les yeux que tout s’effaça de sa mémoire comme les rêves que l’on fait et dont on ne garde aucun souvenir au réveil, tout ce dont elle put se souvenir ne fut que ce froid qui l’avait envahi et qui ne la quittait plus. Elle fût tout de même rassurée de trouver à son chevet, Johannsen qui lui fit le plus beau des sourires qu’elle ait jamais vu. Elle remarqua alors que l’homme qui se trouvait devant elle, à ce moment précis et qui l’avait sauvée. Même s’il disait qu’il n’avait rien fait, était d’une beauté qui était peut-être liée au fait qu’il soit un elfe. Mais elle le regardait et voyait en lui une autre beauté, une qui ne se voit pas avec les yeux mais avec le cœur. Elle le voyait pourtant pour une des premières fois, mais son cœur lui disait qu’elle le connaissait depuis plus longtemps. Il avait quelque chose dans le regard qui la troublait, elle avait une certitude à présent elle le connaissait bien avant ce jour et pour cette même raison elle lui trouvait quand même un charme nouveau lui qui avait des cheveux couleur blé, et les yeux d’un bleu aussi pur que du cristal, une couleur qui la captivait. Sans s’en rendre compte, elle s’était approchée de lui, et il ne s’était pas reculé, elle passa sa main sur la joue à Johannsen qui frissonna, mais il lui vint à l’esprit que Thomas la cherchait toujours elle le sentait et cela la fit d’abord reculer et ensuite une envie de fuir la prit au cœur et c’est sur cette pensée qu’elle décida de prendre congé de Johannsen et de la reine. Elle voulait à présent partir au plus vite car Thomas serait bientôt là.
Elle dit alors à Johannsen :

« Il faut que je vous quitte j’ai d’importantes choses à faire et ma halte ici a été trop longue, je dois partir excusez-moi auprès de votre mère…

- Je ne pense pas que mon fils doit me le dire, dit la reine qui se tenait dans l’encadrement de la porte.

- Je suis désolée, je n’avais pas l’intention de vous quitter aussi vite mais mes affaires sont pressantes et je ne peux pas les repousser plus longtemps.

- Ne vous inquiétez pas je vous comprends et si vous le souhaitez je vous ferai raccompagner à nos frontières.

- Ce serait très gentil de votre part mais il faudrait que l’on m’accompagne jusqu’à la frontière qui vous sépare du 2ème royaume car c’est là-bas que j’ai à faire.

- Je vous y accompagnerai, dit alors Johannsen qui depuis le début de la conversation n’avait rien dit. Je préfère vous accompagner car je crains pour votre vie et je ne pense pas que cela gênera ma mère si je vous accompagne, n’est-ce pas mère ?

- Cela ne me dérange pas mon fils et je trouve ton idée très judicieuse car personne ne vous attaquera si mon fils vous accompagne, cela ne vous gène pas j’espère ? demanda la reine à Emily.

- Non cela ne me gène pas pourvu que nous partions rapidement car j’ai déjà beaucoup de retard et beaucoup de choses à faire, lui répondit Emily.

Ils furent tout trois d’accord pour que le départ se fasse dans l’heure qui suivit. Ils partirent ensuite pour préparer leurs affaires mais la reine laissa au soin de Johannsen de faire les sacs pendant qu’elle entraînait Emily pour lui trouver de nouveaux vêtements car les siens étaient tous déchirés et sales, la reine fit alors entrer Emily dans une pièce remplie de vêtements de tout genres et de tous royaumes : pantalon en Molinaum ( tissu ressemblant au cuir)… Il y avait aussi une robe qu’Emily repéra depuis l’entrée de la pièce, une robe d’une beauté extraordinaire, elle s’en approcha et la toucha du bout des doigts. La reine lui dit alors : « Je crois que cette robe vous plais, prenez-la et essayez-la, je pense qu’elle vous ira mieux qu’à la personne qui la portait jadis. » Emily ne se fit pas prier et alla essayer la robe, la reine avait raison elle lui allait à merveille. Cette robe était faite en Mitréllia, un métal et non un tissu aussi doux que de la soie et pourtant aussi dur que de l’acier. Emily sortit avec la reine pour rejoindre Johannsen qui les attendait avec son sac. Elle arriva derrière lui et posa son sac près du sien, il se retourna et tout en faisant ce mouvement dit : « Nous pouvons partir à pré…sent… » Il ne termina pas sa phrase ses yeux s’étaient posés sur Emily et il en était resté figé devant la beauté de l’image qu’il voyait devant lui. Emily rit un petit coup et lui dit sur un ton de séductrice pure : « Et c’est tout l’effet que je vous fais, un silence platonique, le compliment me va droit au cœur rassurez-vous. »
Cette phrase le sortit aussitôt de sa stupeur, mais il ne pût rien ajouter car la reine les pria de se mettre en route avant le coucher du soleil pour qu’ils puissent gagner un village pour y passer la nuit. Ils partirent donc et Johannsen, quand ils furent assez loin du palais, put enfin s’excuser de l’affront qu’il avait fait à Emily, celle-ci lui dit alors :

« Vous n’avez commis aucun affront à mon égard ce que j’ai dit tout à l’heure n’était qu’une plaisanterie de ma part, je ne m’attendais pas à une telle réaction de votre part c’est tout.

- Je suis désolé encore une fois, c’est que vous êtes si belle avec cette robe que j’ai été ébloui en vous voyant et je suis désolé de ne pas vous avoir parlé c’est que je ne trouvais aucun mot pour vous décrire à mes yeux, dit-il en rougissant.

- Je vous remercie de me dire que je suis belle avec cette robe mais j’ai quelque chose à vous avouer… je n’ai pas d’affaire à faire dans le 2ème royaume en fait, je souhaitais simplement m’éloigner du palais car le prince Thomas est à ma recherche et que je ne voulais pas le retrouver pour le moment. Je sais que cela peut vous paraître bizarre mais je sens en moi quelque chose qui vient de mon passé et je veux savoir par moi-même ce que c’est. Me comprenez-vous ?

Johannsen s’arrêta alors de marcher et fixa Emily dans les yeux, celle-ci se tenait à quelques mètres de lui, il les parcoura en deux enjambées, il se retrouva alors face à elle et sans prévenir…la saisit par la main et recommença à marcher. Il ne dit rien pendant un long moment, quand il sentit qu’Emily avait resserré son emprise sur sa main et se tourna alors pour la regarder et se décida enfin à lui dire quelque chose :

- Je vous comprends et si ce n’est pas trop gênant pour vous je souhaiterai vous accompagner dans votre quête. Je ne suis pas sûr que votre décision de fuir un homme qui vous aime et qui veut vous retrouver soit très juste mais puisque vous semblez déterminée, je vous accompagnerai et ferai mon possible pour vous aider.

- Cela ne me dérange pas que vous m’accompagniez et cela me rassurera de vous avoir auprès de moi car je ne connais pas du tout votre monde et je crois que je me serai perdue, et puis vous savoir à mes côtés me permettra de ne pas me sentir trop seule.
- Si ma présence peut vous être bénéfique je serai heureux de rester avec vous aussi longtemps que vous me le permettrez, bien sur.

Leurs regards se croisèrent et pendant quelques secondes, ils ressentirent à nouveau le frisson qui les avait parcouru tous deux lorsqu’ils s’étaient effleurés.
C’est sur cette phrase que se termina leur conversation, ils continuèrent à marcher et gagnèrent bientôt un petit village du doux nom de « Belfaneas », village des cultivateurs de fleurs géantes. Le village n’était pas très grand, ils n’eurent aucun mal à trouver des chambres séparées pour se loger. Emily se posait beaucoup de questions sur la vie dans les royaumes qui les entouraient. Elle fut très étonnée quand Johannsen lui dit qu’il n’y avait pratiquement aucun crime de commis et que les seuls qui avaient été notés étaient ceux commis par les trolls.
Johannsen lui raconta tout ce qu’il savait à propos des peuples, des langues et des coutumes qui existaient sur les 9 royaumes, et Emily lui décrivit le 10ème royaume, qui bien que plus vaste que les 9 royaumes, était bien moins accueillant et beau.
Ils parlèrent longtemps de leur monde respectif, de leur vie et bien sur de la destinée qui avait amené Emily en ces lieux.
Ils ne virent pas le temps passer et quand enfin ils terminèrent de parler la nuit avait succédé au jour et elle était déjà bien avancée. Fatigués mais sereins ils allèrent se coucher, une légère tristesse dans les yeux au moment de se dire bonne nuit.
Emily se réveilla avec la sensation bizarre que le rêve qu’elle avait fait était en rapport avec son passé, mais elle ne put s’en souvenir. Sans s’en rendre compte elle ouvrit la porte qui donnait dans la chambre de Johannsen, celui-ci dormait toujours et Emily se dit qu’elle avait eu de la chance car elle n’aurait pas su quoi répondre s’il lui avait demandé ce qu’elle faisait.
Elle allait refermer la porte quand son regard se posa sur lui. Il dormait, d’après ce qu’elle pouvait voir, torse nu le soleil entrait au travers des rideaux et caressait ses muscles. Le regard plein de désir qu’elle promenait sur son corps la fit rougir plus que de raison. Mais il bougea et c’est ce qui la ramena à la réalité, jetant un dernier regard à ce corps désirable, elle ferma la porte et s’y adossa le temps de reprendre ses esprits. Elle prit alors la décision qu’elle n’allait pas encore gâcher la vie d’une personne parce qu’elle devait suivre sa destinée. Elle ressentait avec Johannsen ce qu’elle avait ressentit en présence de Thomas, et bien que cela lui fit du bien elle savait au fond d’elle-même que leurs vies à tous les deux étaient en danger s’il restait avec elle. Elle avait pris conscience depuis peu, que sa destinée allait l’amener à faire du mal aux personnes auxquelles elle tenait.
C’est pour cela qu’après avoir fini de se préparer elle descendit à la réception et y laissa un mot pour Johannsen. Elle acheta une carte des 9 royaumes et partit en direction du 2ème royaume. Elle savait qu’il ne voudrait pas qu’elle parte sans lui alors elle fit un détour puis revint sur ses pas créant ainsi une fausse piste, jetant un dernier regard au village elle reprit la route.

Johannsen se réveilla avec le sentiment qu’on le regardait mais il n’y avait personne dans sa chambre, il s’habilla et descendit pensant Emily toujours endormie. Mais arrivé à la réception, l’hôtesse lui tendit une lettre de son « amie ». La lettre disait :

« Johannsen, je suis désolée de devoir te laisser ici mais ce voyage n’est pas le tien. Il faut que tu comprennes que si tu me suis tu perdras bien plus que tu ne le penses et je ne peux te laisser faire ça pour moi. Tu auras toujours une place dans mon cœur, avec toute mon amitié Emily. »
Il ne pouvait croire qu’elle était partie, il lui avait pourtant dit qu’il l’accompagnerait jusqu’au bout. Il devait lui parler lui expliquer ce qu’il ressentait, il le fallait.
Remontant dans sa chambre il fit son sac et ressortit en courant lançant le montant de la note sur le comptoir. Il courut comme il ne l’avait jamais fait avant, il mit un moment pour retrouver sa trace mais au détour d’un virage, il la vit assise sur un tronc d’arbre pleurant. Il se glissa à côté d’elle, surprise elle se leva et se mit à reculer, n’ayant pas vu le petit trou dans le sol elle trébucha, mais Johannsen la rattrapa. Elle pleurait tout en le regardant, il la prit dans ses bras mais elle s’en dégagea. Il lui dit alors :

« Que t’arrive-t-il pourquoi es tu partis je t’ai dit que je t’accompagnerai !?

- Je le sais mais je ne peux te laisser me suivre bien que je tienne à toi, je ne peux te laisser perdre quoique ce soit avec moi.

- Que perdrais-je en te suivant ? La vie mais ce n’est pas à toi de me dire à quoi doit servir ma vie si je veux la perdre en t’aidant je le ferais. C’est à moi de choisir à qui je veux donner ma vie.

- Je ne pense pas que tu sois prêt à la perdre pour une cause dont tu ne sais rien, dit elle entre deux sanglots. Je tiens à toi et je ne peux pas te permettre de mourir pour moi ça me ferait trop mal de te perdre.

- C’est vrai que je ne sais pas pour quelle cause je te suis mais ce que je sais c’est que je tiens aussi à toi et que je te suivrais où que tu ailles et quoique tu dise.

- Si tu décides de me suivre je serai obligé d’utiliser mes pouvoirs contre toi. Je ne veux pas te perdre, alors arrête de me suivre. Tu as compris arrête de me suivre !

Elle dit cela avec tant de peine qu’elle ne put plus tenir debout et tomba à genou. Johannsen se baissa et tout en lui caressant les cheveux il lui dit :

« Si je suis venu jusqu’ici c’est que je savais ce qui m’attendait avec toi, mais je n’ai pas peur de mourir ce qui doit advenir, adviendra. Je sais aussi que je ne devrais pas ressentir ce que je ressens car tu es avec Thomas mais je n’y peux rien je suis tombé amoureux de toi. Si tu ne dois jamais être avec moi alors je ferais tout ce que je peux pour que tu sois heureuse jusqu’au moment où tu retrouveras Thomas. Alors laisse moi venir avec toi. »

Elle allait lui répondre quand elle ressentit une vive douleur dans la cuisse, baissant la tète, elle constata que c’était une petit flèche rouge. Elle vit que Johannsen en avait une semblable dans l’épaule. Et au moment où elle allait lui demander ce que cela pouvait bien être, elle tomba dans un profond sommeil.

Quand Johannsen ouvrit les yeux il se trouvait dans une clairière inconnu, Emily n’était plus avec lui et cela l’inquiétât. La peur l’envahit quand un groupe de femelles gorgorets se mirent à l’encercler. Il connaissait les gorgorets pour les avoir étudier, et il savait que si les femelles étaient ici autour de lui c’est que les mâles était restés à la caverne pour manger en paix. Ce qui voulait dire que leur repas était Emily, les femelles n’étaient là que pour jouer avec lui avant de le dévorer. Malgré la situation dans laquel il se trouvait toutes ses pensées allaient vers Emily.

Emily était blessée et entourée de créatures qu’elle ne comprenait pas mais elle avait remarqué que son pouvoir de guérisons les tenaient à distance. Elle n’avait compris qu’un mot de ses créatures et ce mot ne la rassurait pas c’était « repas ». Emily ne savait pas où était Johannsen et espérait qu’il allait bien. Elle sentit son pouvoir diminuer du fait qu’elle était guérie mais son utilisation lui avait coûté beaucoup d’énergie et elle perdit connaissance quelques secondes. Quand elle rouvrit les yeux ce fut juste le temps de voir s’approcher d’elle deux paires de longues griffes.
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MessageSujet: Re: tome 1 : L'humelfe-bleue   tome 1 : L'humelfe-bleue EmptyJeu 26 Nov - 20:32

CHAP : 8

Sur les terres puantes des trolls, Thomas restait assis, attendant devant le pont où Emily avait été vu pour la dernière fois. Il pensait à la douleur qu’elle avait dû ressentir en recevant cette flèche. Il se demandait aussi pourquoi elle le fuyait, il savait que si elle avait fuit au moment où il arrivait pour là sauver ce n’était pas une coïncidence.
Il ressentit comme une trahison en lui quand il sentit qu’elle ouvrait son cœur à un autre. Mais les sentiments qu’elle ressentait pour cette nouvelle personne n’était pas vraiment de l’amour c’était plutôt une complicité, une confiance, un lien d’amitié qui s’était établit. Il compris qu’à présent elle savait ce pourquoi elle était là.
Ce qui l’amena à se dire qu’elle le fuyait pour qu’il ne fasse pas partis de la destinée vers lequel elle allait.
Il fit une prière silencieuse, à qui ou à quoi il ne le savait, tout ce qu’il savait c’est qu’il voulait qu’Emily lui revienne un jour prochain en vie. Pour qu’il puisse enfin l’aimer avec toute la force qu’il possédait au fond de lui.
Il prit toute fois la décision de la suivre pour qu’à tout moment elle puisse se reposer sur lui. Il l’aimait et il ne l’abandonnerait pas.
Il se leva et donna de nouvelle directive au capitaine qui l’attendait près de son cheval, il lui ordonna de rentrer avec l’armée après avoir brûler les tout les corps. Il lui dit de transmettre à sa mère son salut et de lui remettre une lettre qu’il écrivit en hâte.
Le capitaine allait lui dire qu’il ne pouvait pas le laisser aller seul sur les routes des 9 royaumes, quand Valomir se posta à côté de Thomas et dit :

« Ne vous inquiétez pas Capitaine, le Prince ne partira pas sans moi, je ne tiens pas à ce que la reine reproche à ses soldats d’avoir laisser son fils partir seul. Je veillerait sur lui au péril de ma vie vous pouvez le dire à sa Majesté.

- Alors je part de ce pas. Je vous le confie Valomir, la vie du futur roi est entre vos mains.

- Je serait être digne de votre confiance mon Capitaine, répondit Valomir en saluant le Capitaine qui s’éloigna après avoir fait une dernière révérence à Thomas.

L’air surpris Thomas se tourna vers Valomir :

- Il te confie ma sécurité sans en référer d’abord à ma mère. Qui est tu pour être aussi bien vu par un capitaine ?

- Je ne suis pas si important que cela mais le capitaine sait ce que je vaux au combat. Il sait aussi que je ne laisserai jamais personne vous faire du mal, et cela au péril de ma propre vie.

Et tout en regardant l’armée entasser les cadavres de trolls, dit :

- Et puis votre mère sait qui je suis. Elle connaît ma famille depuis bien longtemps. La reine saura qu’elle peut me faire confiance.

- Mais de quel famille vient tu ? Il semblerai que tu sache mieux que personne ce que les autres penses.

- Je suis d’une très ancienne lignée de sensoriel, je peux ressentir ce que les gens pensent, veulent, désirent, convoitent, je ne lit pas les pensées j’interprète simplement les sentiments que les gens dégage.

- Alors tu dois savoir que je n’approuve pas du tout ton idée de m’accompagné.

- Je le sais Altesse, c’est pour cela que je suis intervenu quand vous parliez avec le capitaine. J’avais sentit que vous désiriez partir mais seul, voilà pourquoi je me suis proposé pour vous accompagné.

- Je veux bien que tu me suive mais pas que tu me protège, je suis bien assez grand pour le faire moi-même. Et puis arrête de me vouvoyer et de m’appeler « Altesse », ça m’énerve plus que tout.

- Je le sais, répondit Valomir avant d’éclater de rire.

- Ha ouais, c’est comme ça que tu t’amuse je vais te faire rire tu vas voir. Lui cria Thomas avant de se jeter sur Valomir.

Après quelques minutes de bagarre aucun des deux n’avait pris le dessus et ils décidèrent de continuer cette bagarre une autre fois, car ils étaient tout deux trop fatigué pour le moment.
Thomas riait à mourir de rire, quand d’un seul coup dans un hoquet de douleur il se figea. Et tomba, un cri perçant se fit alors entendre et Valomir compris que ce qu’il avait entendu était lier à la réaction de Thomas. Se penchant sur lui pour l’aider Valomir entendit que Thomas essayait de lui parlé, en l’écoutant mieux il réussi à comprendre :

« Emily est en danger…vite…il faut… l’aider… ». puis Thomas poussa un râle de douleur et perdit connaissance.

Valomir se mit alors à réfléchir tout en aidant d’autre soldats à posé Thomas sur civière improvisé. Il se rappela avoir vu à environs deux kilomètres une hutte de guérisseurs.
Il savait par expérience que les guérisseurs qui s’y trouvait était capable de bien des miracles.
Ne sachant pas vraiment ce qui ce passait puisque Thomas n’avait que trois sillons rouge sur le ventre. Valomir se dit que les guérisseurs pourrait peut-être s’occuper de ça.
Expliquant ce qu’il voulait faire au capitaine, il donna en même temps des consignes à quelques soldats qui lui préparèrent un moyen de transport adapté pour transporté Thomas.
Dès que tout fut près et que le capitaine l’en autorisa, Valomir pris le chemin de la hutte des guérisseurs.
Il ne lui fallut que quelques minutes pour arriver à la hutte, mais cela lui sembla des heures tant les plaintes de Thomas se faisait de plus en plus forte.
A peine étaient ils arriver qu’un groupe de guérisseurs pris en charge Thomas, un guérisseur elfique expliqua à Valomir que les chamans qui vivait avec eux leurs avaient appris son arriver proche et leurs avaient dit qu’il amenait un blesser grave.
Valomir entra et fut saisi par la rapidité avec laquelle les guérisseurs s’étaient mis au travails. L’un de ceux qui s’occupait de Thomas s’approcha de Valomir et lui dit :

« Votre ami semble vivre ce que vit une autre personne, enfin nous pensons qu’il est lier à quelqu’un qui est en ce moment en très grave danger. Si nous ne brisons pas le lien psychique qui les unis votre ami mourra.

- Dans ce cas faite ce qu’il faut pour le sauver, lui dit Valomir.

- Nous ferons notre possible mais cela peut prendre du temps, nous allons vous amenez une chaise.

Puis sans laisser le temps à Valomir de répondre le guérisseur s’en retourna auprès de Thomas.


De son côté aussi Johannsen aussi soufrait de la même blessure que lui. Johannsen avait une résistante différente de celle de Thomas c’est pour cela que malgré la douleur il tenait toujours debout, et de plus il ne pouvait se permettre dans la situation dans laquel il était de tombé sous le coup de la douleur.
Les gorgorettes l’encerclaient mais il ne semblait pas inquiète pour lui-même. Ses pensées était toute focalisé sur Emily dont la blessure qu’il portait signifiait qu’elle était en danger.
Se tournant face à ses premiers adversaires, il n’attendit pas que ceux-ci se décident à l’attaqué. Il se précipita sur le premier, le ceinturant il continua sur sa lancer et percuta avec lui un arbre. Lâchant le corps de son bouclier de fortune, il ramassa la petite épée que la gorgorettes portaient à la taille. Il esquiva à tant un coup de griffe qui vint se planté dans le tronc d’arbre juste à l’endroit où se trouvait sa tête quelques secondes plus tôt. Profitant du fait que la créature fut bloqué, il la décapita, il récupéra l’épée de celle-ci et maniant les deux armes comme un guerrier aguerrit qu’il était. Il para toute les attaques des gorgorettes, en décapita deux autres avant que les survivantes ne réalisent qu’elles n’avaient aucune chance contre lui. Elles se regroupèrent et partirent toute dans la même direction. Comprenant qu’elles fuyaient vers leurs repères, il s’engagea à leurs suites, tout en les remerciant mentalement de le guidé vers l’endroit où était retenu Emily.

Pendant ce temps, Valomir tournait en rond devant la cabane, les guérisseurs avaient plus de mal à briser le lien de son ami que prévus. Valomir ne pouvant attendre sans rien faire assis sur une chaise avait préférer sortir, promenant son regard à la ronde, il ne vit pas la créature qui se posa devant lui d’un seul coup. Il fit un bond en arrière, manquant de trébuché.
La créature était un elfe-ange, mais elle ne ressemblait pas à ceux qu’il avait pu rencontrer. La jeune elfe-ange était petite, un peu ronde et avait les cheveux d’un roux éclatant relevant encore plus le vert émeraude de ses yeux.
Elle recula un peu puis après une révérence dit :

« Je m’appel Siloé, je suis envoyer par la reine du 8ème royaume qui m’envoie secondé sa majesté le prince Thomas et vous même soldat Valomir.

- Comment ce fait-il que la reine est été au courant du lieu où nous nous trouvions ?

- La reine vous a localiser grâce à l’un des guérisseurs qui l’a prévenu de la situation. Pour ce qui est du titre que vous porté à présent, je puis vous dire que c’est sa majesté qu a décidé de vous remerciez de bien vouloir protégé son fils durant son voyage.

Valomir n’avait aucune confiance en cette créature, il voyait qu’elle lui cachait quelques choses.
Un cri venant de l’intérieur de la hutte, interrompis ses réflexions.
Se précipitant à l’intérieur suivi par Siloé, il arriva au moment où dans un souffle les guérisseurs furent repoussé contre les murs de la pièce loin de Thomas. Au dessus du corps de celui-ci une boulle se forma puis elle pénétra dans le corps de Thomas.
Valomir vit alors son ami ouvrir péniblement les yeux, tout en s’approchant de Thomas. Il aida un des guérisseurs à se relever, celui-ci lui dit qu’il n’avait pas réussi à briser le lien et que quelqu’un les avait repoussé au moment où ils avaient peut-être trouver un moyen.
Thomas s’assit sur la table où on l’avait posé et regarda son ami :

- C’est Emily, elle ne veut pas que je quitte son cœur.

Se rendant compte qu’il avait quelques chose sur le torse il écarta sa chemise, pour révéler tatoué sur son torse une rose bleu qui saigne.

- C’est sa marque, la prophétie de l’Humelfe-bleue commence à se réaliser.



Johannsen avait vécu le même phénomène et la même rose s’était tatoué sur sa peau. Il avait perdu l’équilibre quand la boulle était apparu puis entré en lui.
Bien que sonné il se remis en route, l avait perdu la trace des gorgorettes quand il vit une vague de feu sortir d’une cavité un peu plus haut en face de lui. Il n’entendit plus de cri d’agonie quand il réussi à s’approché de l’entré de ce qui était en faite une caverne. Les flammes disparurent, et bien que l’odeur de chair brûler lui souleva l’estomac il entra quand même. Il ne tarda pas pour retrouver Emily car elle brillait de la lueur orange qu’il l’avait vu utilisé sur elle-même quand il l’avait découverte blesser quelques temps avant.
Il s’approcha d’elle et compris que cette elle qui avait produit le feu qu’il avait vu du dehors.

Emily avait sentit monté en elle la douleur et la haine, elle n’avait pas pu les retenir elle avait déchaîné sa rage. Voyant ce qu’il se passait d’un endroit au dessus de son corps.
Elle avait vu les gorgorets brûler, et avait sourit en les entendant crier.
A présent , elle voyait Johannsen qui se tenait à côté, il lui parlait. Mais sa voix arrivait à Emily comme si elle était atténué. Loin de son corps Emily sentit que quelqu’un l’appelait du fond de cœur, ce n’était pas Thomas ni Johannsen, c’était une voix qui lui était familière mais qu’elle n’arrivait pourtant pas à identifié.
Puis elle fut projeté en avant et réintégra son corps.
Johannsen la vit ouvrir doucement les yeux, l’aidant à se relevé, il fut surpris quand il sentit qu’elle le prenait dans ses bras, il lui rendit son étreinte.
Emily savait qu’il croyait en elle et qu’il l’aimait, et bien que son cœur aima toujours Thomas, elle y laissa entré Johannsen. Mais pour le moment elle ne voulut pas lui dire ce qu’elle ressentait, il aurait un peu de temps devant eux pour se parlé s’il restait avec elle.


Elle était heureuse maintenant mais pour combien de temps car le destin ne la laisserai pas en paix tant qu’elle ne l’aurait pas accompli.
Johannsen lui expliqua comment il avait eu la marque qu’il portait et Emily lui répondit qu’elle connaissait cette marque mais qu’elle ne se rappelait plus où elle l’avait déjà vu, il luk dit que d’après une légende l’Humelfe-bleue marquait les cinq cœurs qu’elle allait sacrifié avec un symbole qu’elle affectionnait. Ne sachant ce qu’elle devait lui dire Emily se contenta de hausser les épaules, elle se dit qu’il valait mieux pour eux qu’elle ne lui parle pas de ce qu’elle avait ressentit en anéantissant les gorgorets et de ce qu’elle avait entendu alors qu’elle était hors de son corps.
La prenant par la main Johannsen l’entraîna avec lui dans les couloirs de la caverne et gagnèrent l’extérieur sans difficulté. Il constatèrent qu’ils étaient à côté de la frontière du deuxième royaume. Ils y partirent donc sans plus attendre, arriver à la frontière ils découvrirent que les villages qui là longeaient étaient tout décoré de rose et d’ange, ils demandèrent quel événement on fêtait et on leurs répondit que l’on fêtait le deux-centième anniversaires de la rose sacré apporté dans ce royaume par l’humelfe-bleu et que l’ange représentait l’humelfe-bleu car les habitants par le passer l’avait comparé à un ange tellement sa beauté illuminait le royaume.
Emily ne dit rien sur le faite qu’elle était cette humelfe-bleu et fit signe à Johannsen de ne rien dire, mais les villageois la trouvèrent si jolie qu’ils la supplièrent de participer au concourt qui élirait la plus belle de toutes et qui la proclamerait humelfe-bleu du royaume. Emily fut tellement solliciter qu’elle ne put refuser de participer au concours qui aurait lieu deux jours plus tard. Johannsen rigola d’Emily quand celle-ci lui dit qu’elle participerait au concours il lui dit :

«Tu vas participer à un concours qui va élire la plus belle et qui la proclamera humelfe-bleue du royaume, ce serait drôle que tu te face battre, toi qui est la véritable humelfe-bleue. J’ai hâte que le concours commence, pour voir qui seront tes adversaires.

- Rigole bien de moi mais tu vas le regretter car je vais gagner sans dire à personne qui je suis réellement. Et si je perd je ne le dirait pas. Si je gagne je le leur dirais après. Maintenant arrête de rire et viens il faut que l’on trouve un endroit où dormir.

- D’accord je te suis mais je suis sûre que ce concours promet d’être drôle n’empêche.

Ils plaisantaient encore quant-ils entrèrent dans un hôtel. On leur donna la seule chambre qui leur restait c’est à dire une chambre avec un seul lit. Johannsen ne voulait pas qu’Emily dorme par terre, donc il lui laissait le lit. Mais Emily ne voulait pas que Johannsen dorme par terre, alors ils convirent que pour cette nuit ils dormiraient ensemble dans le grand lit. Vint bientôt le soir et l’heure de se coucher, mais tous deux n’avait pas sommeil. Ils sortirent donc et trouvèrent un bar où ils s’assirent pour boire un verre. La fatigue monta de plus en plus au fur et à mesure que les heures passait et bientôt il fallut qu’ils rentrent car le sommeil qu’ils leurs manquaient les avait rattrapé. Ils atteignirent enfin la chambre là Johannsen aida Emily à se mettre au lit. Elle était assez réveillé pour voir que les vêtements qu’ils portaient tous deux étaient tout sale et plein de trou ils leurs faudrait en acheté pour le concours car ils avaient perdus leurs sacs dans le combats qui les avaient opposé aux gorgorets. Johannsen ne teint pas compte de ce que lui disait Emily et se contenta de lui dire qu’il était d’accord et de se couché. Ils dormirent comme deux bébés et aux petit matin quant-ils furent réveillé en sursaut par le chant d’un coq. Ils virent qu’ils étaient couché dans les bras l’un de l’autre. Ils se regardèrent un instant puis se séparèrent. Emily répétât ce qu’elle avait dit la veille et cette fois Johannsen l’écoutât, même s’ils se tournaient le dos car tous deux ne voulaient pas se regarder dans les yeux. Ils descendirent ensuite et demandèrent où se trouvait le magasin de vêtements le plus proche. On le leurs indiqua et ils y allèrent donc mais il régnait à présent une gène entre eux, s’ignorant toujours ils entrèrent dans le magasin où se trouvait de magnifique robe et costume. Quant-ils dirent qu’Emily participaient au concours, les vendeurs ne leurs demandèrent rien pour payer, l’un des vendeurs s’occupa d’Emily et l’autre de Johannsen. Le vendeur qui s’occupait d’elle lui expliqua en quoi consistaient les trois épreuves du concours : la première consistait en un défilé des candidates en robe du soir.
Puis la deuxième consistait à danser avec son cavalier la danse de l’humelfe-bleu mais Johannsen lui assura qu’il la connaissait, et la dernière consistait à chanter comme le ferait l’humelfe-bleu avec une pureté dans la voie incomparable. Emily ne se soucia donc pas de la dernière épreuve et on lui trouva six magnifique robe dont les vendeurs lui firent cadeau. Et à Johannsen aussi ils lui firent cadeau des costumes qu’on lui avait trouvé Johannsen. Toujours mal à l’aise, ils sortirent du magasin avec leurs nouveau vêtements sur le dos. Ils retournèrent à l’hôtel poser les paquets de vêtement qu’ils avaient. Puis ressortirent faire un tour dans la rue, ne pouvant rester tous les deux seuls dans la même pièce. Les gens contemplaient leurs vêtements et leurs allures. Emily portait une robe rouge évaser sur le bout de ses longues manches comme toutes les robes qu’elle avait à présent. Il y avait cousu sur chacune des robes des inscriptions en elfique en noir sur les manches et le bas des robes. Johannsen était accorder à Emily car il portait un smoking pourpre avec une chemise beige avec par-dessus un gilet noir ainsi qu’une cravate noir. Tous deux faisait sensation dans la ville. Et quand vint le moment du concours, ils éblouirent la foule. Emily avait déjà, en défilant, attiré tous les regards dans sa robe violine.
Quand ils durent danser, soudain entre eux toute la gène et tout le malaise s’envolèrent. Leurs corps se complétèrent à la perfection. On ne pouvait remarqué qu’Emily avait appris cette danse quelques heures plus tôt. Quand cette épreuve se termina Johannsen regardait Emily avec une intensité que celle-ci lui sourit avant de poser un baiser sur sa joue.
Johannsen ne put répondre à cela, car on annonça la suite du concours.
Et quelques minutes plus tard, le concours de la chanson se mit en place, toutes les concurrentes étaient déjà épaté par la beauté d’Emily mais elles le furent encore plus quant elle chanta.
Emily se tenait au milieu de la scène la foule était assise et le soleil disparaissait derrière le nuage mais les éclairages ne marchèrent pas ce n’était pas cela qui allait empêcher Emily de chanté. La scène était plongé dans le noir le plus totale mais elle s’éclaira quand Emily utilisa son pouvoir pour se faire luire tout en chantant le publics en était extrêmement émerveillé mais Emily ne faisait pas que leurs faire voir son pouvoir elle leurs faisaient entendre la plus pure des voix qu’ils aient jamais entendu et quant-elle eu fini ils se levèrent tous pour l’applaudirent, on arriva enfin à allumer les lumières, et on l’acclama de plus belle. Johannsen fut lui aussi applaudit et on ne réfléchi pas beaucoup pour savoir à qui on allait remettre le premier pris dans chacune des épreuves. On demanda à Emily si elle était bien la réincarnation de l’humelfe-bleu et si c’était le cas si elle voulait bien faire l’honneur au village de rester un jour de plus pour qu’un artisan très renommer puisse la reproduire en sculpture.
Bien sur Emily accepta avec joie. Johannsen et elle ne rentrèrent à l’hôtel que très tard dans la nuit et là aussi on les accueillit avec des applaudissements et ils purent enfin aller se coucher, on leurs avait préparé une nouvelle chambre où il n’y avait toujours qu’un lit mais ce même lit était deux fois plus grand que leurs anciens. Ils s’endormirent aussi rapidement que la nuit précédente et au petit matin ils ne se réveillèrent pas dans les bras l’un de l’autre mais simplement en se tenant par la main, ils savaient qu’ils étaient lier et tous deux savaient qu’ils ne seraient jamais plus que des amis au désespoir de l’un d’eux ou peut-être même des deux, qui pouvaient le savoir. Ils ne leurs fallu pas longtemps pour avoir leurs petits déjeuners car les dirigeants de l’hôtel attendaient qu’ils descendent avec une impatience qu’ils ne cachèrent, quant ils eurent fini de déjeuner on vint les chercher pour qu’Emily pose pour le sculpteur.
Contre toute attente, ce même sculpteur dit qu’il avait déjà vu Emily dans une des peintures que son maître d’art lui avait fait confié. Elle représentait l’Humelfe-bleue dans une robe de soie bleue et que cette toile avait été peinte par son maître quand l’humelfe-bleue était venue la dernière fois dans ce royaume. Quant-on lui avait dit qu’il allait sculpter une statue de celle-ci, il avait apporté le tableau pour voi,r si la personne qui se trouvait sur celui-ci était celle qui serait son model. Il sortis le tableau et tous purent constater que la femme du tableau était trait pour trait Emily. Ils furent encore plus ébahit quand Emily enleva la longue veste qu’elle portait par-dessus sa robe, car la robe était elle aussi la même. Le sculpteur s’était permis d’amener son maître vieillissant pour qu’il voit une dernière fois la femme dont la beauté l’avait éblouit jadis. Emily l’accompagna jusqu’à sa charrette et quand le vieillard la vit, il ne put dire un seul mot. Puis quant-il fut remis de ses émotions, il descendit de la charrette et se mit à genou devant Emily, qui l’aida à se relevé. L’homme lui dit que s’était bien elle qu’il avait vue dans ce village deux cent ans plus tôt, elle lui dit alors qu’elle ne sent souvenait pas et qu’elle le remerciait pourtant de l’avoir représenter aussi fidèlement. Le vieillard lui dit que sa beauté l’avait si profondément marquer qu’il avait voulut l’immortaliser le plus vite et le mieux possible. Quant-ils eurent fini de discuter du passé Emily pris la pose au milieu du village où toute la population s’était réuni. La sculpture fut réaliser à l’aide d’une formule magique qui reproduisit les moindres courbes du corp de la jeune femme. On mit la statue en place sur une stèle où tous pourraient l’admirer. La sculpture représentait Emily tenant une rose bleue dans ses mains tout en les posant sur son ventre.
Quand tous eurent fini de parler avec Emily, Johannsen fut heureux de la voir enfin arriver dans leur chambre à l’hôtel. Il lui dit qu’il lui avait préparé un bon bain chaud pour qu’elle puisse se reposer. Elle le remercia et alla se plongé dans son bain où elle put enfin avoir un peu de paix et de calme, quand elle en sortit Johannsen lui proposa un massage ce qui lui fit le plus grand bien elle était si contente qu’il soit auprès d’elle qu’elle s’endormit sur lui quant-il se posèrent sur le lit.
Johannsen la contempla sans bouger et passa la nuit à veiller sur elle. Car tel était son rôle dans le cœur d’Emily et il le savait. Il était l’ami sur lequel elle se reposerait toujours l’homme sur qui elle conterait dans les moments difficiles mais pourtant il ne serait jamais que le second a accaparé toutes ses pensées et tout son amour. Cela ne le dérangeait pas tant qu’elle aurait besoin de lui, il serait toujours à ses côtés.
Ce qu’elle pouvait être bien dans les bras de Johannsen, elle se sentait en sécurité auprès de lui mais elle ne savait pas vraiment ce qu’elle ressentait pour lui son cœur c’était ouvert à deux personnes à la fois et il ne savait pas à présent qui était celui qui resterait en lui. Elle réfléchissait à ce qui arriverait si Thomas là retrouvais que ferait-elle comment réagirait-elle que lui dirait-elle, toutes ces questions tourbillonnai dans sa tête sans qu’elle puisse y trouver de réponse. Elle inspira à plein poumon et quand la douce odeur de lilas de Johannsen entra dans ses poumons elle ne chercha plus de réponse, elle ne se posa plus de questions, elle était là avec lui dans ses bras elle l’aimait d’une autre manière que Thomas et elle en était heureuse son cœur lui disait de l’aimé et ne pas tenir compte des conséquences car pour le moment Thomas était loin et elle ne savait pas quand elle le reverrait et elle ne savait pas ce qu’il était en train de faire et avec qui tout ce qui comptait pour elle c’était de ne pas souffrir, de ne plus souffrir car elle en avait assez elle pris une grande décision tant que sa route serait avec Johannsen c’est lui qu’elle aimerait et qu’importe les conséquence car de toute façon elle avait appris qu’à la fin de son voyage elle devait mourir alors elle profiterait de ce qu’elle a tant qu’elle l’avait encore.
Quant-il voulu bouger pour ne pas attraper de crampe, Emily s’agrippa à lui alors il se retourna pour la regarder et constata qu’elle était réveillé. Elle le regardait si intensément qu’il fit ce qu’il lui passât par la tête et rapprocha son visage du sien.
Il constata qu’elle ne reculait pas et continua sur sa lancée, il pris lui le menton entre le pouce et l’index et lui posa un baiser sur les lèvres, puis il s’écarta et il lui dit :

« Je ne sais pas ce qui m’a pris, désolé. Je…… .

Il n’acheva pas sa phrase car elle venait de lui poser une main sur la joue, elle se releva un peu et lui dit alors une chose qu’il n’aurait pas espéré venant d’elle :

- Ne pas tenir compte des conséquences et ce laissez aller à ce que nous voulons voilà ce que j’ai décidé. Alors …… .

Elle non plus n’acheva pas sa phrase car il l’embrassa, pas un baisser fougueux comme ceux de Thomas, mais un baiser tendre plein de respect et de compréhension. Ils s’embrassèrent sans se presser, sans réfléchir, sans rien à redire.
Ils firent ensuite l’amour et comme leurs baisers ils la firent sans se presser avec toute la douceur, le respect et la complicité qui existait entre eux. Ce fut pour tous les deux les plus beaux moments de leurs existences respectives. Ils étaient heureux et ne se souciaient plus de l’avenir car à présent ils étaient ensemble. Au petit matin, ils furent heureux et pas gênés de se réveillé dans les bras l’un de l’autre. Tous deux restèrent sans bouger à se regarder dans les yeux à ne penser à rien d’autre qu’à cette nuit de béatitude qu’ils avaient passé ensemble. Ils ne bougèrent pas pendant de longs moments et ce ne fut qu’au alentour de midi qu’ils décidèrent de bouger.
Ils s’habillèrent et descendirent avec leurs sacs pour partirent, car ils ne devaient pas rester plus longtemps dans cet endroit, ils en avaient décidé ainsi ensemble. Les villageois furent triste quant-ils quittèrent leur village et s’engagèrent sur le sentier qui les mèneraient jusqu’au dans une école où se trouvait un homme connaissant l’histoire de l’humelfe-bleu et qui l’aurait aussi rencontré d’après ce que leurs avait dit le peintre l’homme en question serait un métamorphe et il pourrait alors leur dire ce qu’ils voudraient savoir.
Emily demanda à Johannsen pourquoi étais-ce si important que le vieillard qu’il allait voir soit un métamorphe, celui-ci lui répondit que les métamorphe était des créatures pouvant vivrent jusqu’à plus de trois mille ans et que l’homme qu’ils allaient voir avait bientôt trois milles ans et qu’il serait précieux de le voir avant qu’il ne meure. Emily lui demanda de lui raconter tout ce qu’il savait sur les métamorphes et c’est ce qu’il fit, s’en le remarquer, ils marchaient main dans la main et ne cessaient de se regarder dans les yeux. Ils étaient bien ensemble, mais ils savaient tous deux que le bonheur ne durait jamais longtemps. Mais ils savaient aussi que tant qu’ils seraient ensemble ils ne risquaient rien. Emily gardait tout de même à l’esprit ce qu’elle avait vécu par le passé et elle ne pouvait hotter de sa tête l’idée que quoi qu’il se passe, elle serait celle qui le tuerait et qui souffrirait le plus de son absence. Mais elle ne voulait pas se miner le moral, elle était avec une personne qu’elle aimait et qui l’aimait aussi. Et elle allait à la rencontre de son destin et de son futur.



De son côté Thomas avait ressentit ce qu’avait fait Emily et Johannsen, et cela ne lui avait pas plus il s’était enfermé dans une pièce pour relâcher tout ce qu’il avait sur le cœur. Il injuria Johannsen le traitant de voleur et disant que même s’ils étaient tous deux des princes, il n’avait pas le droit de lui volé la femme qu’il aimait. Quant-il ressorti de sa chambre qui se situait dans un village de l’autre côté du pont, dans le royaume des elfes des forêts. Le royaume de celui qui lui avait pris le cœur d’Emily. Il ne pu s’empêché de penser qu’elle n’était qu’une traîtresse de la pire espèce et qu’il la maudissait. Puis réalisant ce qu’il venait de penser, il s’effondra en larmes. Il ne pouvait croire qu’elle ne l’aimait plus. Il devait savoir ce qui ce passait vraiment avec ce Johannsen, il était le prince de ce royaume, cela tombait bien il pourrait chercher des informations sur lui sur ses propres terres. Il ne savourait pas vaincu avant d’avoir parler de vive voix à Emily.
Avec Valomir, ils avaient pu passer le pont le jour précédent et avait déjà rendez-vous avec la reine de ce royaume, ils devaient patienter pour la rencontrer jusqu’au jour suivant mais maintenant qu’ils étaient là ils ne se souciait plus de comment aborder la situation d’Emily. Thomas se résolu à faire tout ce qu’il pouvait pour qu’Emily lui revient, allant jusqu’à tout révéler sur elle a la reine.
Thomas avait accueilli l’elfe-ange avec plaisir lui stipulant bien que si sa mission était de le protégé. Elle pouvait retourner de là où elle venait car il ne la voulait pas auprès de lui. Elle lui avait alors répondu que sa mission n’était en aucun cas de le protégé, mais de faire avancer leur recherche plus rapidement grâce à ses connaissances. Valomir n’avait pas beaucoup confiance en cette femme, il la trouvait bien trop prévenante vise à vis de Thomas et il la surveillait toujours d’un œil. Ne croyant pas à son histoire d’aide à la recherche, il ne pensait pas non plus qu’elle fut une seule seconde envoyer par la reine du 8ème royaume. Il voyait d’un mauvais œil que Thomas lui accorde sa confiance, mais après tout il n’était là que pour le protégé d’une attaque pas de sa propre bêtise.
Quand il était ressorti de sa chambre Thomas avait trouvé Valomir assis en tailleur devant la fenêtre où pénétrait la lumière du jour, il se posa à côté de son ami et lui demanda ce qu’il faisait car cela faisait déjà une journée qu’il était comme cela. Celui-ci lui répondit que lui n’allait pas s’enfermer dans une pièce pour évacuer ce qu’il avait sur le cœur mais dans un endroit dans sa tête où il pouvait trier toutes les informations et les idées ainsi que les opinions qu’il avait dans la tête pour les ranger à proprement parler, il était alors en paix avec lui-même et avait les idées plus claires sur les personnes qui l’entourait mais il lui dit aussi une chose. Si Emily avait fait ce qu’elle avait fait, elle devait avoir ces raisons et qu’elle lui expliquerait si elle en avait l'occasion car si ce qu’il lui avait dit sur la légende de l’humelfe-bleu se réalisait, elle mourrait de toute façon alors elle ne devait plus croire qu’il se reverrait et elle devait savoir ce que disait la légende depuis un long moment alors elle vivait à……… « Carpe Diem » comme l’ajouta Thomas. Valomir ne comprenait pas ce que cela voulait dire alors Thomas le lui traduisit : « Carpe Diem » veut dire « Vis le jour présent » .
Et Valomir ajouta : « Sans te soucier des conséquences » . Thomas se résolu alors à accepter pour un temps ce qu’avait fait Emily sans pour autant lui pardonner et il se mit alors à méditer avec Valomir, tous deux restèrent ainsi jusqu’au retour de Siloé, l’ange, qui venait de faire les courses. Ils se mirent un peu plus tard à table devant le festin que leurs prépara Thomas. Il était vraiment un cuisinier très doué l’un de ceux que toute femme rêverait d’avoir pour mari. Il était heureux que ce qu’il avait fait plaise à ses amis, car ce n’était pas de la cuisine de leur royaume et les ingrédients avait été durs à trouver lui avait dit Siloé.
Il leur avait préparé des spaghettis bolognaise sa spécialité leur avait-il dit. Valomir lui expliqua qu’ici la cuisine était faite à l’aide de la magie et que bien des ménagères étaient de puissantes magiciennes.
Quand le repas fut terminer, Siloé se proposa pour faire une visite guider du village et des alentours du palais. Valomir les accompagna plus pour surveiller Siloé que pour revoir le village et le palais qu’il connaissait déjà comme son ombre. En prenant le temps de regarder toutes les petites boutiques qui ornaient le village, ils repérèrent quelques objets insolites qui méritèrent des explications sur leurs usages dans la vie courante. Après plusieurs tour du village, ils gagnèrent le palais et Thomas fut émerveillé par sa magnificence, ce qui fit rire Valomir et Siloé car ceux-ci ne comprenait pas que l’on n’ait jamais vu de palais dans ce genre là. Mais Thomas leurs dit que chez lui les palais était fait de pierre et que certains bâtiments était en métal et qu’ils touchaient presque le ciel tellement ils étaient haut. Ces amis lui dirent qu’un jour prochain il faudrait qu’il les emmène dans le 10 royaume pour leur faire voir si ses « buildings », comme il les appelait, étaient bien aussi grand qu’il l’affirmait. Thomas leurs dit qu’il était d’accord, qu’un jour quand toute cette histoire serait terminer, il les emmènerait là-bas. Ils reprirent alors le chemin du retour tout en discutant des palais qu’ils avaient vu et des bâtiments touchant le ciel.
Mais arriver à l’hôtel ils constatèrent avec effroi que leurs chambres avaient été cambriolé.



De son côté Emily et Johannsen continuait à avancer en direction de l’école quant-ils la virent au bout de leur chemin. Ils étaient heureux de ne pas avoir eu d’ennui pour arriver jusque là. Quand soudain comme pour les contredire, ils virent un homme assez jeune sortirent par la porte principale en courant quand il les vient, il leurs cria de se mettre à terre et c’est alors que le bâtiment explosa devant eux. Le souffle les projeta quelques mètres plus loin.
Johannsen se retrouva transpercer par un bout de verre qui avait volé, et s’était planté en travers de son estomac. Il fut empaler sur un arbre, il cracha du sang avant de perdre connaissance. Emily qui était un peu sonné, releva la tête et le vit. Elle hurla alors son nom.
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