Bibliofics
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Bibliofics

Une fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle du peuple.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Ep 1 / S1: Une nouvelle ère

Aller en bas 
AuteurMessage
Natasha Romanoff
Tony Stark's Heart
Natasha Romanoff


Féminin
Nombre de messages : 100
Age : 35
Localisation : Dans les bras de Tony Stark...ou pas loin...
Humeur : Débordée, sur tout les fronts à la fois....je profite quand ?

Ep 1 / S1: Une nouvelle ère Empty
MessageSujet: Ep 1 / S1: Une nouvelle ère   Ep 1 / S1: Une nouvelle ère EmptyVen 6 Nov - 16:29

    Une fois de plus Tony venait de passer une mauvaise nuit malgré l’alcool et les somnifères qu’il avait avalés la veille. Toujours marqué par cet incident qui avait coûté la vie à sa précieuse assistante, il lui était de plus en plus dur de trouver le sommeil et surtout de ne pas resonger à ce qui c’était passé ou comment il avait vu cette personne qui lui était si chère, périr dans un accident aussi stupide. Ce matin là, il se leva donc une fois de plus du mauvais pied et se traîna ensuite jusqu’à sa cuisine pour petit déjeuner, ou tout du moins pour avaler un truc qui ne nécessiterait pas une préparation complexe dépassant ses capacités de génie milliardaire à qui on avait toujours tout mâché depuis sa naissance, ou tout du moins jusqu’où ses souvenirs pouvaient le ramener.

    - Bonjour monsieur. Entama Jarvis lorsqu’il franchit le seuil de la pièce.

    L’autre lui répondit d’un vague grognement et continua son laborieux chemin jusqu’à son frigidaire. Il ouvrit la porte et constata sans grand étonnement qu’il était presque vide si on faisait abstraction de la brique de lait qui avait probablement tourné, de la tomate à moitié moisie et du vieux mais néanmoins classique paquet de bicarbonate. Devant ça, il se contenta de soupirer fortement avant de refermer et d’attaquer l’exploration de quelques uns de ses placards. Vieille boîte de gâteaux à moitié consommés, paquet de céréales vide, boîte de conserve au contenu suspect, il n’y avait rien de très attirant là dedans à part peut-être ce truc emballé dans de l’alu qu’il finit par trouver. Il l’attrapa, bien décidé à en faire son repas du matin mais il stoppa net en remarquant qu’il y avait un petit mot scotché dessus et dont il pouvait reconnaitre l’écriture entre mille.

    Sur la face extérieur, il lut : « A l’intention de Mr Stark » , ce qui lui serra le cœur mais ne le découragea pas à poursuivre. Soigneusement, il déplia le petit papier qui avait été ostensiblement arraché d’un carnet de notes et il reprit sa lecture.

    « Tony, ces gâteaux ont été préparés par mes soins au cas où par je ne sais quel moyen, vous auriez omis de faire les courses ou d’envoyer quelqu’un les faire durant mon absence au fin fond de cette ville dont j’ai oublié le nom, pour un séminaire probablement barbant où je n’ai sûrement pas ma place…

    Affectueusement

    Cordialement Miss Potts. »



    Stark avala difficilement sa salive et se sentit presque mal en relisant inlassablement ces quelques mots qui se voulaient pourtant légers et piqués d’une touche d’humour, comme celle qui les avait griffonnés et qui aujourd’hui n’était plus là pour en rire avec lui. Il posa finalement le paquet sur le plan de travail et le regarda longuement, espérant presque qu’il allait lui parler ou même que Pepper allait en sortir comme par magie. Résigné, il soupira de nouveau, posa le petit message juste à côté et prit une direction qu’il ne connaissait que trop bien en ce moment, celle de son bar pour avaler un bon verre qui le ferait se sentir idéalement mieux pour les cinq prochaines minutes. Il déboucha alors lascivement la bouteille de whisky qu’il avait entamé la veille au soir et se servit donc un verre sans pour autant y ajouter des glaçons susceptibles de lui gâcher la puissance de ce délicieux alcool vieux de quinze ans d’âge.

    Pas vraiment décidé à en faire plus de la journée, il emmena la bouteille jusqu’au fauteuil qu’il occupait régulièrement depuis qu’il avait abandonné l’idée de poursuivre la fabrication d’armes et avoué au grand public qu’il était Iron Man, et il s’y installa avec la grâce d’une baleine échouée sur une plage.

    Le silence finit par prendre place jusqu’au moment où son téléphone sonna. Sur l’écran il put voir qu’il s’agissait de son ami le Lieutenant Colonel James Rhodes, mais il ne décrocha pas pour autant. Pas vraiment parce qu’il en avait pas envie mais plutôt parce qu’il avait la flemme de bouger pour entendre au final un tas de reproches ou de conseils qu’il n’était plus à même de supporter. Quelques sonneries plus tard, le répondeur finit par se déclencher et il put ainsi entendre sans effort ce que son interlocuteur avait à lui dire.

    « Tony, c’est James. Je sais que tu t’en doutes, mais je te le précise quand même au cas où tu aurais subitement oublié. Ca fait deux semaines que j’ai plus de tes nouvelles alors si tu pouvais enfin me répondre… Ecoutes, je sais que c’est dur pour toi en ce moment, mais si tu veux mon avis c’est pas en restant cloîtré dans ta grande villa tout seul, que tu vas réussir à franchir ce cap… Laisse au moins ton vieux pote t’aider… »

    Le message s’arrêta là mais Tony ne réagit pas plus que ça. Il se contenta simplement d’avaler un autre verre avant de laisser traîner son regard dans le vide sans but précis. Il n’attendait ni une révélation, ni même une quelconque apparition miraculeuse, en fait il n’attendait plus rien depuis le jour où sa secrétaire était décédée, emportant avec elle toute une partie de lui, toute une partie de sa vie.

    - Si je puis me permettre monsieur, vous devriez peut-être prendre un peu l’air… Le temps est idéal pour une promenade...Tenta Jarvis.

    Comme d’habitude depuis la tragédie, le système intelligent n’obtint qu’un grognement en guise de réponse. Le milliardaire poursuivit alors sur sa lancée et avala quatre nouveaux verres de whisky les uns après les autres, sans même se laisser le moindre répit entre. Il regarda ensuite l’horloge la plus proche et vit qu’il n’était que dix heures et quart et que cette longue journée tout aussi pénible que les précédentes ne faisait que commencer. Il soupira de nouveau et continua sa bouteille jusqu’à finir par en voir le fond, ce qui le contraria quelque peu quand il se rendit également compte que toute sa réserve d’alcools forts avait été totalement liquidé par ses soins.

    - Merde…Souffla-t-il.

    Tony lâcha lourdement sa bouteille par terre et celle-ci encore intacte malgré le choc, roula sur le sol jusqu’à finalement rencontrer un quelconque obstacle qui arrêta son cheminement. Il resta alors planté devant son bar durant un petit bout de temps se demandant ce qui allait bien pouvoir enflammer ses veines et embrumer son esprit à la place et finalement, sur un coup de tête, il décida d’aller lui-même se ravitailler à la première boutique en spiritueux qu’il croiserait sur sa route. Il alla alors enfiler un vieux jean à moitié troué à certains endroits, un tee-shirt noir et sa veste en cuir pour ensuite prendre la direction de son garage, sans même prendre le temps de remettre en ordre sa tignasse noire qui semblait avoir rencontré un bâton de dynamite ou une prise de deux cents vingt volts.

    Sur le tableau où étaient soigneusement rangées toutes les clés de ses multiples bolides de luxe, il décrocha celles de son Audi avant de s’y engouffrer sans plus attendre. Il démarra aussi sec, fit vrombir à plusieurs reprises le puissant moteur qui se trouvait sous le capot et lorsqu’il estima enfin qu’il en avait assez fait pour se distraire, il partit à pleine vitesse.

    Voyant alors qu’il était seul sur la route, il en profita donc pour passer toutes les vitesses les unes après les autres jusqu’à presque se retrouver scotché au fond de son siège tandis qu’il sentait l’adrénaline monter en lui comme jamais ou tout du moins comme à l’époque où il était ce playboy flambeur et propriétaire d’une industrie d’armement mondialement connue. Dans les virages, il ne ralentissait même pas, il faisait parfois des dérapages contrôlés pour rester sur l’asphalte tout en s’amusant aussi à griller les priorités qui se présentaient lors des croisements, rien ne pouvait l’arrêter, pas même un petit feu rouge.

    Soudain, alors qu’il continuait sa course folle vers le premier marchand d’alcool ouvert, le milliardaire remarqua via son rétroviseur qu’il était suivit par une voiture de police, gyrophare allumé et lui faisant signe de se stopper sur le bord de la chaussée à grand renfort de d’appels de phares. Avec tout l’alcool qu’il avait ingéré juste avant, l’excès de vitesse qu’il réalisait depuis un bon moment et toutes ces autres infractions qu’il avait commis depuis son départ, il était vraiment mal barré.


    Plus tard.


    Installé sur une vieille couverture posée à même le sol en béton, Stark ouvrit lentement les yeux, espérant que ce qu’il avait vécu n’était en fait qu’un vulgaire cauchemar. Pourtant, en voyant le plafond fissuré et les barreaux qui se trouvaient à la minuscule fenêtre qui éclairait à peine la pièce où il se trouvait, il comprit immédiatement qu’il était vraiment dans le monde réel et pas dans un de ses délires d’alcoolique quelque peu défoncé par les somnifères qu’il avalait comme des bonbons pour avoir le sommeil tranquille.

    - Miracle…Lâcha une voix féminine qui se trouvait dans un rayon assez proche. Blanche Neige, a enfin émergé.

    L’homme se releva difficilement, les muscles quelque peu endoloris par son séjour par terre et jeta un coup d’œil rapide aux alentours. De l’autre côté des barreaux de sa cellule se tenait une jeune femme brune, les cheveux proprement rassemblés en un chignon et vêtue de noir de la tête aux pieds sans pour autant la faire ressembler à une de ces personnes trop guindées comme il avait pu en croiser par le passé.

    - Putain, vous êtes qui ? Râla-t-il en sentant un mauvais mal de crâne arriver au grand galop.

    - Celle qui peut vous éviter de passer un an ferme à Corcorane pour conduite en état d’ivresse, conduite sous l’emprise de stupéfiants, mise en danger d’autrui, insultes sur agent, conduite sans permis, refus de priorités, non respect des feux de signalisation, multiples récidives, j’en passe et bien d’autres.

    En entendant alors tous les chefs d’inculpations qui l’avaient finalement menés ici et lui avaient permis de cuver tranquillement l’alcool et les psychotropes qu’ils avaient ingérés plus tôt, son interlocuteur ne put s’empêcher d’émettre un rictus de satisfaction.

    - Ca ira, je suis assez grand pour me sortir tout seul d’ici…

    La brune leva les yeux au ciel quelque peu désespérée par un tel comportement.

    - Oh je vous en prie, arrêtez de jouer les mecs blasés capable de n’importe quel exploit, ça fait des mois que vous n’êtes plus à même de le faire. Vous n’êtes plus personne Stark, juste un type comme les autres à qui il faudrait botter le cul de temps en temps pour être remis sur le droit chemin, point barre.

    L’expression du milliardaire se figea brutalement. S’il y avait bien un truc qu’il ne supportait plus en ce moment c’était qu’on le ramène à la réalité en lui disant comment il devait se comporter. Lui, ce qu’il voulait par-dessus tout c’est qu’on lui foutte la paix une bonne fois pour toute.

    - Vous êtes qui bordel ? S’emporta-t-il finalement. Qu’est-ce que ça peut vous faire que je sois ici ou ailleurs ? Qu’est-ce que vous me voulez ?

    Quelque peu ravie de voir son interlocuteur reprendre de la vigueur, la jeune femme esquissa un rapide sourire.

    - Je m’appelle Shana Stone, j’appartiens au SHIELD et si je suis ici, c’est parce que nous avons besoin de vos services Monsieur Stark.

    L’autre soupira fortement.

    - Laissez tomber, votre patron est déjà passé me voir il y a quelque mois et je lui ai dis que j’étais pas intéressé par toute sa clique de fous furieux en capes et collants…

    - Nick Fury n’est plus des nôtres. Il a seulement été un pion parmi tant d’autres, aussi je considère la réponse que vous lui avez faîte comme nulle et non avenue.

    Le regard de Tony qui commençait vraiment à perdre patience, devint assez glacial.

    - Dans ce cas lisez bien sur mes lèvres: JE NE SUIS PAS INTERESSE ! C’est clair ou faut aussi que je vous fasse un dessin ? Tout vos trucs de pseudos super héros c’est pour les gamins qui croient encore au Père Noël…

    - C’est percutant de la part d’un type qui a créé un armure rouge et or et que le monde entier appelle Iron Man. Rétorqua l’agent spécial sur un ton assez ironique.

    - C’est du passé. C’était juste un de mes délires personnels suite à un….comment ils disaient à la télé ? Oh oui, un traumatisme lié à mon enlèvement en Afghanistan…

    - Vous dîtes ça uniquement parce que vous n’avez pas pu sauver votre assistante, une réflexion assez intéressante d’ailleurs. Ce n’est pas l’armure qui fait le héros mais l’homme qui est à l’intérieur aussi comme l’homme n’a pas réussi à venir en aide à cette malheureuse, vous rejetez la faute sur votre invention.

    - Qu’est-ce que vous en savez d’abord, vous n’êtes pas moi à ce que je sache et c’est certainement pas avec de la psychologie de bas étages que vous allez réussir à me faire déballer tout ce que je ressens. Vous n’êtes pas dans ma tête et vous ne le serez jamais ! Répliqua Tony qui s’était à présent mis debout et avançait sûrement vers la brune.

    - Ca c’est vous qui le dîtes Stark…

    Shana affichait un air assez fier et comprenait maintenant pourquoi on lui avait collé cette mission. Avec son don, elle lisait dans l’esprit du milliardaire comme dans un livre ouvert et ça lui était bien utile pour le faire réagir par la suite.

    - Bien, j’en ai assez de perdre mon temps en discours pompeux aussi, je vais aller droit au but. Virginia « Pepper » Potts n’est pas morte à cause de vous et ce n’était certainement pas un accident.

    - Qu’est-ce que vous racontez encore ? Souffla l’homme qui n’aimait pas vraiment qu’on lui reparle de cette tragédie. Elle est morte parce qu’il y avait dans cette foutue baraque une fuite de gaz qui a finit par se transformer en explosion et si j’avais pas eut l’idée tordue d’organiser une fête où tous les invités pouvaient se faire une joie de défoncer tous les murs, elle serait encore de ce monde !

    - Ca c’est la version qu’on vous a donné ou tout du moins celle que vous vous faîtes, mais c’est bidon. Si vous n’aviez pas l’esprit si embrouillé à cause de tout l’alcool que vous ingérez du soir au matin avec ces jolies petites pilules qui vous font dormir, vous vous rappelleriez convenablement de ce qui c’est passé, minutes par minutes, détails par détails. Ca n’avait rien d’un incident et ce n’était pas de votre faute. Cette fuite elle y était, mais vous êtes-vous seulement demandé comment elle s’est subitement transformée en explosion ?

    Son interlocuteur resta muet, essayant de chercher dans ses souvenirs ce qui s’était vraiment passé.

    - Quand il y a une fuite de gaz, on vous dit toujours qu’il faut ouvrir les fenêtres pour aérer mais aussi et surtout ne pas faire la moindre étincelle pour éviter de se retrouver en short quinze pâtés de maisons plus loin. Et qu’est-ce qui peut faire des étincelles ? Interrupteurs, allumettes et tant d’autres, mais le plus important et celui que très peu de gens normaux connaissent, c’est le téléphone. Il suffit d’une seule sonnerie et « big badaboum … ».

    Stark était suspendu à ses lèvres. S’il avait voulu la voir partir sur les champs quelques instants auparavant, maintenant il voulait qu’elle lui dise absolument tout sur cet accident soudainement transformé en meurtre.

    - Ce jour là, son téléphone à sonné. Reprit Stone. Elle a reçu un appel de quelqu’un et ce quelqu’un en question savait parfaitement ce qu’il faisait. Certes sur le coup ça ne devait pas être prémédité mais ça lui a bien arrangé les choses de passer dans cette rue pile au bon moment avec les bonnes personnes.

    - Qui était-ce ? Interrogea vivement le milliardaire.

    - Voilà ce que mon chef vous propose. Vous rentrez à notre service et en échange de ça, on vous donne le nom de cette personne mais aussi l’opportunité de vous en débarrasser définitivement. Nous vous offrons votre liberté et votre vengeance Monsieur Stark, réfléchissez-y bien.

    Il soupira de nouveau et ferma un instant les yeux pour peser le pour et le contre de ce marché. Certes il allait devoir rendre des comptes à des gens mais d’un autre côté, il allait pouvoir régler son compte à cette homme qui s’était permis de lui arracher sa si douce et si précieuse Miss Potts. Quelques secondes s’écoulèrent et il croisa de nouveau le regard de l’agent spécial qui attendait sa réponse.

    - C’est d’accord. J’intègre le SHIELD mais qu’on soit bien d’accords. C’est moi qui choisirait comment faire payer son erreur à ce type et uniquement moi.

    Elle acquiesça d’un petit mouvement de tête.

    - Entendu.

    - Alors qui est-ce ?! S’impatienta-t-il en serrant vivement dans ses mains les barreaux de sa cellule.

    - Obadiah Stane .

    FIN
Revenir en haut Aller en bas
http://shield.fr.nf
 
Ep 1 / S1: Une nouvelle ère
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une nouvelle
» nouvelle
» Nouvelle
» une nouvelle
» Nouvelle

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bibliofics :: Les fanfictions :: WebSéries :: SHIELD-
Sauter vers: