bonsoir !!!
je poste ici mon histoire que j'ai fait pour le concour d'ecriture de mon college
dite moi ce que vous en penser !! ( desoler de t'avoir fait pleurai ma tite Nicki, c'etait pas le but recherché
)
Pour des éternités
Doucement, ne faites pas de bruit, entrez légèrement, sur la pointe des pieds. Venez à moi ! N’ayez crainte, asseyez vous, et pendant l’espace d’un instant oubliez votre misérable existence, oubliez tous ce qui vous concerne, tous ce en quoi vous croyez, oubliez tous ce que vous avez fait…
Et maintenant, pour la première fois de votre vie, ouvrez les yeux.
Que voyez vous mes chers amis ?
Voyez vous la beauté de cette fleur ? La traîtrise de la mer déchaînée. La clarté de ce ciel ?
Bien sur que vous les voyez.
Mais regardez là-bas, là où les fleurs meurent, ou le ciel n’est plus aussi clair. Regardez au milieu de tout ça mes amis.
Ne la voyez-vous pas ?
Elle pleure au milieu de sa souffrance…
Refusez vous de la voir ? De l’entendre ? De l’écouter ?
Mais elle est bien la…
Même si vous déniez la regarder, laissez moi toutefois vous conter son histoire…
C’est dans un monde bien triste mais bien réel que je vous emmène. Dans un monde sans lumières, sans couleurs, sans âmes…
Et c’est dans ce monde qu’elle a grandit. Belle enfant torturée.
Elle est prisonnière de sa vie. Prisonnière d’une vie qu’elle hait, d’une vie qui ne veut pas d’elle, d’une vie qui la fait souffrir.
Cela fait des années, des années qu’elle a cessé de se battre, qu’elle a cessé de croire, d’espérer.
Alors elle danse. Elle danse pour oublier, pour s’effacer de sa réalité.
Regardez la mes amis, regardez la danser au son des murmures qui hantent ses pensées. Tellement belle, tellement gracieuse, tellement seule et suppliciée.
Elle valse au milieu de sa peine et de sa douleur. Des larmes emplissent ses yeux sombres, ses pieds saignent, écorchés pas les épines des roses mortes. Regardez-la, regardez son corps meurtri qui s’abîme un peu plus à chaque pas. Malgré cela elle continue de danser, danser pour se libérer, danser avec les dernières résistances qui lui restent, danser pour exister…
Puis elle s’arrête, et tombe à genoux. Elle n’a pas été asse forte, elle n’a pas su briser ses chaînes. Elle n’a même plus le courage de se lever.
Ses sanglots la font trembler, son sang se mélange à ses larmes et à celles qui tombent du ciel noir.
Elle sent la mort grandir au fond de son cœur.
Mais l’heure n’est pas encore arrivée de trouver la paix qu’elle a tant méritée.
Une lumière l’aveugla l’espace d’un instant. Elle releva la tête et le vit. Il était là, devant elle. Voltant, virevoltant, sautillant ! La pluie s’arrêta, le ciel obscur redevint bleu. Puis leurs regards se trouvèrent et s’égarèrent l’un dans l’autre.
Les yeux tristes de la belle princesse tourmentée s’oublièrent dans ceux plaisant du beau chevalier troublé.
Elle sentit son cœur recommencer à battre, tous ses espoirs et ses espérances se rallumèrent en le voyant. Alors tout au fond d’elle, elle sait. Elle sait que c’est celui que son cœur brisé appelle en criant depuis tant d’années.
Tout en continuant de danser il s’élança vers elle, combattant les ombres qui l’encerclait, essayant de les éloigné de sa bien aimé enténébrée.
Il y est presque. Leurs doigts se frôlèrent, leurs peaux se caressèrent…
Mais tout chavira.
Car dans leurs ivresses ils n’avaient pas vu que du haut de la grande tour, le bourreau de la vénus les observait.
Leurs mains se délièrent et le semblant de bonheur qui l’avait effleuré s’évapora.
Le tourmenteur sépara les deux amants maudits. Elle sentit à nouveau le grand vide qui prenait place dans son cœur. Et le gracieux prince qui, quelques instants plus tôt rayonnait d’assurance et de confiance, fut submergé par ce désastre …
Ô mais quel tragédie mes chers amis, quel tragédie!
Que va-t-il se passer maintenant ? Ces deux passionnés vont-ils réussir à s’aimer ? Vont-il, comme dans vos contes de fée, se lier et mourir dans la félicité de leur âme autrefois
égarés ? La jolie princesse va-t-elle simplement apprendre à rêver ?
Non, bien sur que non…
Rien de tout cela ne va se passer, il n’y aura pas de fin heureuse, il n’y aura plus de larmes de joies, il n’y en a jamais eu, il n’y en aura jamais. Il restera juste les larmes de souffrance, de peine, de douleur… Il restera des cœurs vides, emprisonnés par l’absence de sentiments…
Et savez vous pourquoi ils ne pourront jamais danser ensemble ?
Non vous ne le savez pas ? Mais je vais vous le dire…
C’est parce que c’est votre monde chers amis, peu ne pas être votre réalité mais n’être que votre monde.
Je vous vois pleurer, seriez-vous tristes ? Oui ? Mais il ne faut pas voyons !
Vous aimeriez oublier tout ce que je vous ai dévoilé. Vous voulez effacer de vôtre mémoire cette ange aux ailes brisées, ce beau prince qui a voulu la sauvée ainsi que cet être odieux qui les a tué, ne garder que la beauté de cette fleur, la clarté de ce ciel et la traîtrise de cette mer déchaînée.
Bien, alors oubliez cette partit de votre monde qui vous effraye. Replonger dans l’ivresse de votre inconscience. Reprenez le cour de votre misérable existence.
Et à présent, si tel est vraiment votre désir, refermez vos yeux.
Repartez aussi doucement que vous êtes venu, ne les déranger plus dans la solitude de leur tristesse.
Mais sachez que quoi que vous fassiez, quelque soit votre choix, celle qui dansait pour sa liberté continuera de danser, encore, encore, encore dans votre cœur…
…pour des éternités…
Fin