Pour que tu reviennes ... (fanfiction terminée)

alors la moi aussi je pleure c'est pas zuste

bouhouhouhouhouhouhouhouhouhouhouhouhou!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


vilaine méchante sadique

Allez, pour vous remettre du baume au cœur, voici un nouveau chapitre ...


CHAPITRE 10 : Colère

Maria avait passé la journée chez Jesse et Lucia. Cette dernière avait véritablement été adorable, elle avait été aux petits soins, lui apportant du thé ou encore des biscuits, la recouvrant d'une couverture lorsqu'elle s'était assoupie, sans jamais lui poser de questions. Lorsqu'elle était arrivée devant leur porte, les yeux rougis par les larmes, elle l'avait seulement prise dans ses bras et conduite doucement à l'intérieur.

En attendant le retour de Jesse, elle jouait maintenant avec la petite Anna, les risettes de sa filleule lui arrachaient de timides sourires. Quand Lucia rentra dans la pièce, elle se retourna vers elle.
Maria : Je vais dire à Jesse de rester avec toi ce soir. Je peux me débrouiller seule, tu sais ...
Lucia : Il n'en est pas question, Maria, et puis au moins j'aurai et la petite et le lit pour moi seule, cela me changera.
Maria : Tu est vraiment sûre ?
Lucia : Oui.

Maria hocha la tête, rassurée. Elle reporta alors toute son attention sur Anna qui s'était mise à faire des bulles et des « areuh » tonitruants. Elle était tellement absorbée dans la contemplation de la fillette qu'elle n'entendit pas Jesse entrer. Ce dernier s'approcha de sa compagne, l'embrassa puis murmura à son oreille.
Jesse : Comment va t'elle ?
Lucia : Pas très fort. Elle a beaucoup pleuré et je n'ai pas voulu la brusquer en lui posant des questions.
Jesse : Laisse, je vais m'occuper d'elle ... tu veux bien ?
Lucia : Bien sûr, mon amour, c'est notre amie et elle a besoin de toi.

Jesse : Eh, Maria ?
Maria : Ah, tu es là, je n'avais pas vu ...
Jesse : C'est normal, tu es en admiration devant ma petite merveille.
Il prit doucement sa fille dans ses bras, et déposa un baiser léger sur sa tête.
Jesse : Viens, je te raccompagne chez toi.

Elle n'avait rien dit alors qu'ils étaient dans la voiture. Lorsqu'ils arrivèrent enfin chez elle, elle s'effondra dans l'un des canapés.
Jesse : Je vais te chercher un verre.
Maria : Chardonnay ... dans le réfrigérateur.
Jesse : Je t'amènes ça tout de suite.

Il revint tenant deux verres, et lui en tendit un qu'elle saisit prestement et porta directement à ses lèvres. Il s'assit en face d'elle.
Jesse : Tu veux qu'on en parle ?
Maria : Que pourrait on en dire de plus à ton avis ?
Jesse : Je ne sais pas, ce que tu vas faire maintenant ...
Elle n'eut pas le temps de répondre, car la porte venait de s'ouvrir violemment suivi par un hurlement.

Isabel avait à peine franchi la porte du loft de Maria qu'elle se mit à crier.
Isabel : Il est parti à cause de toi !!!
Maria se leva précipitamment du canapé, se retrouvant face à ce visage du passé rouge de colère.
Maria : Qu'est ce que tu fais chez moi ? Et qui t'as permis d'entrer ?
Elles étaient maintenant debout l'une devant l'autre, s'affrontant du regard, et furent tirer de ce duel par un raclement de gorge.
Kyle : Bel, tu devrais te calmer, cela ne sert à rien. On se croirait dans une réunion d'anciens élèves, là. Salut Maria et tiens ... Jesse.

Isabel tourna précipitamment la tête vers l'homme assis sur le canapé, et comprenant qu'il s'agissait de celui qui restait son époux, se trouva totalement décontenancée. Elle voulut dire quelque chose mais les mots refusaient de sortir. Ce fut finalement lui qui prit la parole.
Jesse : Isabel, ça fait longtemps. Tu as l'air en forme.
Isabel : Toi aussi, Jesse, toi aussi.
Jesse : Je crois que plutôt que parler de ....euh du départ de ton ami, il vaudrait mieux qu'on prenne un moment pour discuter de notre situation.
Isabel : Que veux tu dire ?
Jesse : Voyons, Iz, ne te fais pas plus idiote que tu n'es ... Kyle, ça ne te dérange pas ???
Kyle : Faites, faites ...

Maria n'avait écouté que d'une oreille distraite toute cette conversation. Les mots d'Isabel tournaient dans sa tête «  Il est parti à cause de toi , il est parti, parti ... ». Son regard perdu se posa sur l'encadrement de la porte, elle surprit tout à coup deux prunelles azur qui la dévisageaient. Intriguée, elle s'approcha et découvrit un petit garçon qui la scrutait.

Maria : Mais tu es qui toi ?
Alex : Moi, c'est Alex. Dis, c'est vrai que tonton Mickey est parti à cause de toi ?
C'est alors qu'elle l'entendit, cette voix douce et tendre qui lui avait manqué pendant tant d'années.
Liz : Voyons, mon ange, tu sais bien que tonton Mickey n'en fait toujours qu'à sa tête.

Elle se tourna son regard et vit apparaître au bout du couloir Liz, tendrement tenue par l'épaule par Max. Elle tremblait de tous ses membres et quand son amie arriva à sa hauteur, elle fondit dans ses bras.
Liz : Si tu savais comme tu m'as manqué ...
Elles pleuraient maintenant toutes les deux mais furent interrompu par la voix de Max.
Max : Et moi on ne m'embrasse pas ?

Maria sauta aussi dans ses bras et l'étreignit un long moment. Lorsqu'enfin ils se séparèrent, elle vit Liz qui tenait dans ses bras le petit Alex qui semblait tout à coup intimidé par sa présence.
Liz : C'est notre fils, Alex.
Maria : Bonjour toi ... je peux te faire un bisou.
Le garçon lui sourit et elle déposa un baiser sur ses deux joues.
Maria : Entrez, je crois que nous devons prendre le temps de parler.

Ils rentrèrent donc dans le loft où les attendait Kyle qui s'était confortablement installé dans un des canapés. Après avoir installé Alex dans son bureau avec tout ce qui fallait pour pouvoir dessiner, elle rejoignit toute la petite troupe dans le salon.

trop choupinou les retrouvailles Liz/Maria^^
et j'adore le "Bel" de Kyle
par contre la tornade Isabel... j'aurai du m'y attendre^^
bon encore une fois: LA SUIIIITEUH!!!!

Ils se retrouvent enfin ... petite soirée entre amis ... J'espère que cela vous plaira ...

CHAPITRE 11 : Retrouvailles

Ils étaient tous assis sur les canapés et un silence pesant s'était installé. Leurs regards se croisaient mais aucun d'eux ne semblait prêt à lancer cette discussion qu'ils savaient pourtant inévitable. Ce fut finalement le retour d'Isabel et de Jesse, partis dans sa chambre afin d'avoir une explication, qui mit fin à ce moment pesant.
Isabel : Bon, si on reprenait du début ? Maria, je suis heureuse de te revoir.
Maria : Merci, Iz, moi aussi une fois le choc passé de ton arrivée tonitruante.

Le petit groupe se mit alors à rire, et l'atmosphère se détendit d'un seul coup.
Maria : Je suis une hôtesse détestable, je ne vous ai même pas proposé à boire ... Une petite coupe de champagne pour fêter nos retrouvailles ?
Kyle : En voilà une bonne idée.
Elle se dirigea vers la cuisine, attrapa une bouteille dans les casiers à vin, six coupes dans le placard puis vint les rejoindre. Elle tendit tout naturellement le champagne à Jesse qui s'empressa de le déboucher et de remplir les verres.
Maria : A nous.

Puis elle reposa le verre et décida d'ouvrir les hostilités.
Maria : Bien, comme vous le voyez, j'ai plutôt bien réussi dans la vie. Je le dois en grande partie à Jesse qui a toujours été là pour moi depuis votre départ. Ce n'est pas un reproche, vous savez, c'est un fait c'est tout.
Liz : Ton métier te plaît au moins ?
Maria : C'est devenu mon moteur, il illumine mes journées. Défendre les gens, leur permettre de faire valoir leur droit, c'est une bouffée d'oxygène, c'est se sentir vivant.

Liz sourit tristement : elle aurait voulu lui demander où était la passion dans tout cela, ce sentiment dont débordait son amie étant plus jeune. Mais il était trop tôt, ce genre de confidence, elle le savait, ne viendrait que plus tard, lorsque la confiance entre elles aurait repris le dessus sur les mois d'absence.
Maria : Bon, et vous alors ?
Liz : Tu as croisé la lumière de notre vie à Max et à moi. Alex est mon soleil, il a donné un sens à ma vie toute entière.

Un soupir s'entendit alors.
Jesse : Comme je te comprend ...
Liz : Parce que toi ...
Jesse : Ma fille a cinq mois, et chaque seconde auprès d'elle est du bonheur à l'état pur.
Maria : D'ailleurs, regardez, j'ai une photo de ma petite filleule adorée.
Elle se dirigea vers la bibliothèque et saisit un cadre qu'elle tendit à Liz. Cette dernière regarda avec tendresse le magnifique bébé puis fait passer le cadre à ses compagnons.
Maria : Mais et vous, racontez nous un peu ce qui s'est passé après votre départ.

Ce fut Max qui prit la parole afin de leur expliquer leur parcours ces dernières années. Il n'omit rien, de leur moment de joie intense, tel que son mariage avec Liz, aux difficultés rencontrées a pour survivre au quotidien alors que la fuite était lors seule refuge. Quand il eut fini son récit, des larmes perlaient aux coins des yeux de Maria, mais aussi de ceux de Jesse. S'ils avaient souffert tous les deux d'être laissés au bord du chemin, ils ne pouvaient que constater que leurs vies avaient finalement été beaucoup plus calmes et douces que s'ils avaient fait parti de l'aventure.

Ce fut d'ailleurs Maria qui décida de réagir au récit qui venait d'être fait.
Maria : Pourquoi ne vous posez vous pas un peu ?
Max : Tu n'y penses pas, c'est trop dangereux. Les agents de l'unité spéciale ...
Maria : Mais enfin, l'unité spéciale a été dissoute depuis maintenant cinq ans.
Isabel : Quoi ???
Maria : Ils vous ont cherché pendant quelques temps, ont surveillé vos proches, mais face au manque de résultat, le gouvernement a mis fin à leur activité.

Kyle : Mais comment tu le sais ?
Maria : Ton père.
Kyle : Comment va t'il ?
Maria : Bien, cher frangin.
Kyle : Quoi ???
Maria : Et oui, ton cher papa a fini par convaincre mon hippie de mère de l'épouser. Et ... la famille compte désormais un membre de plus.
Kyle : Ils nous ont pas fait ça quand même ?
Maria : Bien sûr que si. Tu croyais vraiment qu'ils se sont mariés seulement pour se tenir compagnie lors de leurs vieux jours. D'ailleurs, tu veux voir des photos de notre petit frère Ben ?

Maria se leva et se dirigea vers un tiroir d'où elle sortit un album photo qu'elle remit à Kyle. Il put ainsi voir son père radieux au bras d'Amy, ainsi qu'un bébé que ce dernier tenait fièrement. Plus loin, se trouvaient des photos d'un garçon blond aux grands yeux verts, les mêmes que ceux de Maria, dont la moitié du visage était barbouillée de chocolat.
Kyle : Ils sont donc heureux ...
Maria : Bien sûr, même si ils se chamaillent régulièrement. Mais tu sais bien que c'est ce qui fait leur charme.

Ils rirent de nouveau tous ensemble, heureux de pouvoir enfin échanger. Les nouvelles que venaient de leur apprendre Maria leur redonnaient l'espoir de mener, enfin, une existence normale. Ils continuèrent à discuter une bonne partie de la nuit, installant Alex qui avait finir par s'endormir dans le bureau sur un matelas prévu à l'origine pour Ben lors de ses visites à Boston, et finir malgré tout par s'assoupir aux premières lueurs de l'aube.

Voilà la fin de cette fanfiction ...
Merci à ceux qui l'ont lu, je suis contente qu'elle ait pu vous plaire !!!

CHAPITRE 12 : Exister à nouveau

Depuis cette soirée, ils ne s'étaient plus perdus de vue. Max et Liz avaient décidé de se fixer à Boston, Maria et Jesse les ayant assuré de leur soutien pour pouvoir enfin s'établir durablement. Kyle et Isabel avaient préféré s'installer dans une ville plus petite, mais ne désirant pas trop s'éloigner, ils avaient finalement opté pour Salem. Tout ce petit monde se voyait de manière régulière, à croire que les années passées n'avaient été qu'une parenthèse dans le fil de leurs relations. Seul Michael manquait à l'appel, il semblait avoir disparu de la surface de la terre.

Après tous ces événements, Maria avait eu une longue discussion avec Josh concernant leur relation, lui indiquant qu'elle le considérait plus comme un ami que comme une aventure amoureuse à part entière. Le jeune homme avait difficilement accusé le coup, mais il connaissait bien Maria, et savait que cette dernière avait seulement cherché à être honnête avec lui. Ils conservèrent donc des liens cordiaux, et lorsque Liz s'engagea dans la carrière d'écrivain de livres pour enfants, c'est tout naturellement que Josh devint son éditeur. Désormais « les histoires de tante Lizzie » se vendaient comme des petits pains, et ce malgré la discrétion de son auteur qui refusait tout interview.

Max avait quand à lui cherché une voie en adéquation avec sa volonté d'aider les autres : il était désormais permanent dans une association qui prenait en charge les jeunes mineurs retrouvés errant dans les rues de Boston. Il usait de toute son écoute et de sa compréhension pour leur permettre de retrouver le fil d'une existence normale et leur offrir un avenir.

Dans la ville de Salem, Kyle avait saisi l'opportunité de reprendre le garage lorsque son propriétaire était parti à la retraite et s'était spécialisé dans la remise en état de voitures de collection, s'établissant une solide réputation dans le milieu des collectionneurs qui le qualifiaient de magicien.

Isabel, quand à elle, avait tenté sa chance dans le domaine de la beauté. Son sens de l'esthétique et de la couleur en avait fait une référence dans le petit monde des femmes soucieuses de leur apparence, et sa carrière s'était construite sur le mode du bouche à oreille. Elle avait cependant récemment décidé de prendre une pause, puisqu'elle attendait son premier enfant.

Et Maria dans tout cela ?
Cette dernière avait repris le fil de ses activités au cabinet, et sa vie semblait avoir retrouvé le chemin qui avait précédé la réapparition de ses amis. Mais c'était en apparence seulement : Jesse s'en rendait bien compte lors de leurs rencontres quotidiennes. Elle gardait au fond des yeux cette mélancolie, et son rire ne résonnait plus comme avant. Dans chacun des ses discours, on sentait une sorte de résignation. Même si son travail ne s'en ressentait pas, il savait que la lassitude s'était installée au fond d'elle, et qu'il faudrait un long cheminement pour retrouver une Maria de nouveau pleinement heureuse.

Ce matin, il avait décidé de donner un coup de pouce au destin, et avait longuement cherché ce qui pouvait redonner le sourire à son amie.
Jesse : Ma grande, j'ai quelque chose à te demander.
Maria : Je t'écoutes, tu sais bien que pour te faire plaisir ...
Jesse : Attends quand même avant d'accepter. Voilà, il s'agit d'une action en deux rounds : un me concerne, l'autre t'est destiné.

Elle haussa le sourcil, signe de son incompréhension.
Jesse : J'ai pris une grande décision : il est tant que j'aille de l'avant donc ... je voudrais que tu t'occupes de la procédure de divorce entre Isabel et moi.
Maria : Pardon ???
Jesse : Ne t'en fais pas, nous en avons déjà discuté avec Iz, et nous sommes tombés d'accord tous les deux. Ayant chacun refait notre vie, il nous semble inutile de conserver encore ce lien.
Maria : D'accord, mais comment allons nous procéder ?
Jesse : Tu te doutes bien que je ne souhaite pas une procédure classique. Nous allons invoqué l'abandon de la vie conjugale depuis des années et l'incapacité de retrouver mon épouse.

Maria : Oui, je vois mieux ... cela me semble faisable. Et c'est quoi le round me concernant ?
Jesse : Et bien, une fois la procédure achevée, tu prends des vacances.
Maria : Ne me fais pas ça, Jesse. Des vacances, t'en as pas d'autres des idées lumineuses comme cela ? Tu veux quoi ? Que j'aille me morfondre sur une plage de Californie ?
Jesse : En fait, je pensais à quelque chose de plus exotique ... Je t'offre cela !

En même temps qu'il avait prononcé ces derniers mots, il avait sorti de sa poche un billet d'avion qu'il tendit à son amie.
Jesse : Ne refuses pas, c'est mon cadeau pour te remercier de m'aider sur ce coup là.
Maria : Maître Ramirez, ne chercherais tu pas à me prendre par les sentiments ?
Jesse : mais tout à fait, maître DeLuca. Allez, regardes ...
Maria ouvrit la pochette et son sourire devint éclatant lorsqu'elle découvrit la destination.

Maria : La Jamaïque !!! Mais Jesse, comment tu ...
Jesse : Comment je sais que c'est ton rêve depuis tes quinze ans ? C'est la petite souris qui me l'a dit ...
Maria : Elle ne s'appellerait pas Liz, ta petite souris ?
Ils éclatèrent de rire. Jesse semblait ravie de voir enfin une lueur de joie dans les yeux émeraude de cette magnifique femme qui avait été son soutien pendant des années. Il considérait que c'était à lui de lui permettre de tourner enfin la page des années difficiles, car elle aussi avait droit au bonheur.

EPILOGUE

La Jamaïque ... Le soleil sur sa peau, le bruit des vagues, le sable entre ses orteils ... Pas tout à fait le Paradis, quoiqu'à bien y regarder... Maria souriait : elle était divinement bien, installée ainsi sur la plage, ne pensant à rien, portée par le plaisir du moment. Qui aurait pu croire que la plus acharnée des avocates de Boston puisse apprécier autant le farniente ? Elle se dit soudain qu'un délicieux cocktail de fruits compléterait de manière parfaite son bien être et se dirigea vers le bar installé quelques mètres plus loin sur la plage. S'installant au comptoir, elle aperçut soudain accrochée au dessus des bouteilles une toile. Intriguée, elle se laissa emporter par la contemplation de cette oeuvre mais fut soudain tirer de sa rêverie par un raclement de gorge.

Le serveur : Vous désirez boire quelque chose ?
Maria : Euh ... oui, je voudrais un cocktail exotique ... voyons, un « Prince Charming » ce sera parfait.
Le serveur : je vous le prépare tout de suite.
Maria : Dites moi, qui a peint cette toile ?
Le serveur : Je vois bien qu'elle vous intrigue, elle fait souvent cet effet. C'est mon patron, il sera là ce soir si vous souhaitez rencontrer « l'artiste ».
Le ton était ironique, mais elle n'y prêta pas vraiment attention, tout son être était concentré sur ce tableau qui semblait lui transpercer l'âme. Il fallait qu'elle rencontre celui qui l'avait créé car elle avait le sentiment que ce simple événement allait changer sa vie à tout jamais.

Journal de Maria DeLuca
Si l'on m'avait dit un jour que je porterai sur le papier ma vie, j'aurai sans doute éclater de rire. Je vois déjà le sourire ironique de Liz dont j'ai tant de fois critiqué l'obsession de mettre sur papier ses états d'âme. Mais, aujourd'hui, je veux que tu saches mon bébé d'où tu viens.
Tu bouges dans mon ventre, et cette sensation me fait prendre conscience du chemin que j'ai parcouru depuis toutes ces années. Sache d'abord une chose : il faut toujours croire en l'amour. S'il est vrai et sincère, il ne peut que triompher.
Tu es le fruit d'un amour si fort qu'il a su traversé tous les aléas de la vie. Et voilà, jeune James Guérin, comment tout cela à commencer par une belle journée à Roswell ...

chui émue, des bébés plein de bébés, la jamaïque, du M&M's.... c'est parfait!!!!!