Une mésaventure refroidissante

C'est une courte nouvelle que j'ai écrite pour mon cours de français dans le cadre d'un concours littéraire.J'ai gagné la première place dans ma classe et une participation pour le concours entre tous les secondaire 4.Moi je la trouve bof,mais bon...À vous de vous faire votre opinion maintenant!


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Il faisait froid, un froid sibérien qui glaçait les os, et je savais que ça allait être une journée horrible, sûrement même, la dernière de mon existence. Je commençais à ressentir la fatigue et je savais, pour l’avoir vu dans un documentaire, que si je succombais à cette dernière, à cette température, j’allais mourir. Je combattis donc, du mieux que je pus, l’horrible bête qui tentait de m’emporter qu’était la fatigue. Durant mon combat acharné, je ne pus m’empêcher de penser à ce qui m’avait conduit jusqu’ici, ma mère, et je la maudissais puisque c’était elle la responsable de mon cauchemar.


Il y a seulement quelques heures, je jouais tranquillement dans le salon, comme à mon habitude, quand soudain, ma mère m’appela et, comme le petit garçon obéissant de sept ans que j’étais, je partis la rejoindre dans la cuisine. À peine arrivé, ma mère me regarda avec des yeux doux et un grand sourire charmeur. Je compris sur-le-champ ce que son attitude signifiait : elle voulait que je lui rende un service. J’ai donc scruté la pièce du regard pour voir ce qu’elle pouvait bien vouloir et quand mes yeux se sont posés sur le comptoir, j’ai tout de suite compris. Je lui ai fait un grand sourire, puis je me suis élancé vers l’escalier, là ou débutait ma quête.


Cette maudite quête m’avait conduit jusqu’ici, dans cet enfer de glace qui serait bientôt mon tombeau. Je commençais à avoir de plus en plus de difficultés à combattre la fatigue et, en plus, à bouger mes membres. Je désespérais, j’allais mourir dans à peine quelques heures, peut-être moins. J’avais envie de pleurer, mais le froid m’en empêchait. J’allais mourir à sept ans, vous vous rendez compte, c’était beaucoup trop tôt, il y avait encore beaucoup de choses que je voulais faire et vivre. Tout à coup, j’entendis, à travers mes funestes pensées, la voix de ma mère qui m’appelait. Ce son me redonna espoir et je tentai du mieux que je pus de hurler. Je réussis, avec le peu d’énergie qu’il me restait, à pousser un léger cri. Par chance, ma mère l’entendit et vint me délivrer de cette horrible prison glacière, ce fichu congélateur.


Après cette affreuse mésaventure, ma mère n’oublia plus jamais de sortir le pain du congélateur et, pour ma part, je ne me suis plus jamais approché de celui-ci. Comprenez-moi, être tombé dedans en tentant d’attraper un pain, ça refroidit.

FIN

C'est super !!

Et bonne chance pour ton concours.

Waow c'est troop bien! Bonne chance!

Merci les filles!!!Je suis ravie qu'elle vous ai plu!