Les liens du sang

Fanfiction : Blood Ties.

Note de l’auteur : Et voilà ma première fic Blood ties mais pas vraiment ma première fic !!!!

J’ai découvert cette série grâce à Karelle et grâce à Blood ties je me suis fait une amie !!! Mimy voilà je publie enfin le début de cette fic où tu as été si enthousiasme à me donner des idées ! Merci à toutes les deux pour votre engouement pour cette fic !!!

Ship : Henry/Vicki… désolé Mike et moi c’est pas trop ça, mais il est présent quand même !!!!



Commissariat.

Mike Cellucci étudiait tranquillement un dossier avec Kate quand il vit arriver Vicki Nelson, son ancienne partenaire qui avait embrassé la carrière de détective privé à cause de son problème de vue. Il était en colère après elle, tout deux s’étaient assez violemment disputés deux semaines auparavant. Pourtant quand il l’a vit approcher il lui semblait que quelque chose n’allait pas. Vicki était très pale et titubait en s’approchant. Mike, inquiet se leva et contourna son bureau pour faire un pas vers elle. Mais avant qu’il est pu faire quoique se soit, la jeune femme s’effondra sur le sol, inconsciente.
Mike : Vicki !
Il s’approcha et prit son pouls, elle était brûlante de fièvre. Il lui prit le poignet et se rendit compte que ses tatouages dû au démon étaient très rouge.
Mike : Mon D.ieu, Vicki.
Kate : J’appelle une ambulance.
Mike : Non !
Kate : Mais…
Mike : Ca ira, je vais la ramener chez elle.
Il prit la jeune femme dans ses bras, il avait oublié qu’elle était si légère. Prenant la direction du parking, il ne savait pas quoi faire, vu ses marques il savait qu’à l’hôpital, ils ne pourraient rien faire pour elle. Il n’avait probablement qu’un seul choix et celui ci ne l’enchantait guère. Il l’installa à l’arrière de la voiture et prit le volant, il avait fait son choix, pour le bien de Vicki.

Appartement de Henry Fitzroy.

Allongé dans son lit, Henry avait du mal à dormir, Vicki lui manquait cruellement, il ne l’avait pas vu depuis un mois, depuis que… Enfin si il l’avait vu, il l’avait suivit à maintes reprises pour s’assurer qu’elle n’était pas en danger. Mais elle avait clairement exprimé le faite qu’elle ne voulait plus le voir pour le moment. Elle avait besoin de réfléchir et il le lui accordait, il ne voulait pas la perdre enfin pas pour le moment. Il quitta son lit et se rendit dans le salon, s’installant à son bureau pour dessiner. Soudain quelque chose attira son attention, on allait bientôt frapper à sa porte, il pouvait sentir que quelque chose n’allait pas. Il ouvrit la porte et découvrit avec horreur, Vicki dans les bras de Mike. Il les laissa entrer.
Henry : Qu’est ce qu’elle a ?
Mike : Je ne sais pas, elle est arrivée au commissariat très faible et elle s’est effondrée.
Henry : Pourquoi ici ??? Je ne suis pas médecin.
Après l’avoir allongé sur le canapé, il lui montra les tatouages des poignets de la jeune femme.
Henry quitta la pièce sans un mot, sous le regard d’incompréhension de Mike. Il revint quelques minutes plus tard avec une bassine d’eau froide et des serviettes. Il posa le tout sur la table basse, mouilla une serviette et la passa sur le front de la jeune femme. Doucement de sa main libre, il glissa une mèche de cheveux derrière l’oreille. Elle bougea et murmura le prénom d’Henry sans pour autant reprendre connaissance.
Mike : Alors qu’est ce qu’elle a ?
Henry : Je ne suis pas un médecin, comment veux tu que je sache.
Mike : C’est toi l’expert en magie.
Mais au moment où Henry allait lui répondre le portable de Mike sonna. Le flic répondit, s’éloignant avant de revenir vers le vampire.
Mike : Je dois retourner au commissariat, je te la confis.
Henry : Tu crois vraiment que je lui ferais du mal ?
Mike : Tu lui en as déjà fait. De plus ça fait un mois qu’elle ne veut plus te parler, je crois pas que se soit sans raison.
Henry : Je te rappelle qu’elle ne te parle plus à toi non plus.
Mike : Mais elle venue vers moi…
Henry : Parce qu’on est en plein jour…
L’inspecteur Mike Celluci quitta l’appartement de son rival à contre cœur. Henry reporta son attention sur la jeune femme. Elle était vraiment brûlante de fièvre et il était inquiet. Avec toutes les précautions du monde il souleva la jeune femme et la conduisit dans sa chambre, pour l’allonger confortablement. Elle lui avait tellement manqué, il lui caressa la joue et laissa courir ses doigts jusqu’à sa nuque, sa peau était moite, elle devait au moins avoir quarante de fièvre.
Vicki : (faiblement) Henry…
Elle venait d’entre ouvrir les yeux.
Henry : Je suis là, Vicki…
Vicki : Ca me brûle…
Elle lui tendit ses poignets avant de les laisser retomber sur le lit. Les draps de soie étaient couvert de sueur.
Henry : Ca va aller, on va trouver la solution.
Vicki : Comment je suis…
Henry : Arrivé ici ?
Vicki : Oui…
Henry : L’inspecteur Celluci t’a conduit ici, à cause de tes marques.
Vicki : Je préfère être ici…
Henry : Repose toi.
Il lui posa un baiser sur le front et se rendit compte à quel point elle était faible, ce qui ne faisait que renforcer son inquiétude. Le jeune femme plongea dans le sommeil, peuplé de cauchemars. Depuis le salon, Henry gardait une oreille sur la jeune femme tout en essayant de se concentrer sur ses dessins. Mais rien n’y faisait, il n’arrivait pas à se concentrer, d’autant plus que la nuit allait bientôt se lever, et il ne voulait pas confier la jeune femme à Mike, et ce même si il savait qu’il ne ferait jamais rien qui pourrait blesser Vicki. Pourtant il ne pouvait pas rester là, il avait besoin de se nourrir, pas le choix. Coreen ! Pourquoi n’y avait-il pensé pas avant, il se dirigea vers son téléphone…

TBC…

La suite, la suite!! j'adore trop!!!

C'est génial!C'est justement ce que je voulais qui arrive!Vicky qui va pas bien et les deux autres qui s'inquiètent!J'ai hâte de lire la suite!

Tu vas pas être déçue cette fic c'est un délice pour les yeux, le cerveau c'est un chef d'oeuvre

Et voilà un petit chapitre de plus, bonne lecture…

Cinq heure trente…

La chasse avait été bonne, Henry se sentait prêt à entamer une journée sans dormir pour veiller sur Vicki, il était passé entre temps au bureau du Docteur Segara pour essayer de puiser quelques renseignements susceptibles de l’aider.
Segara : Tu m’as l’air vraiment inquiet pour elle.
Henry : Bien sûr que je suis inquiet pour elle, c’est ma partenaire.
Segara : Je t’en prie ne me ment pas à moi, Henry.
Henry : Elle est pénible, elle se met en danger pour un rien. Elle sort la nuit seule alors qu’elle y est aveugle. Je n’ai aucun contrôle sur elle.
Segara : Ce n’est pas ce qui te dérange le plus.
Henry : Non… Je… Elle me repousse continuellement. Et pourtant quand je suis près d’elle, je sens son cœur battre plus vite.
Segara : Si tu l’aimes, donnes tout pour l’avoir.
Henry : Mais quand je l’ai eu, je l’ai perdu.
Segara : Tu sais que tu peux tout me dire.

**FLASHBACK**

Appartement de Henry. Un mois plus tôt.

Henry et Vicki étaient littéralement trempé jusqu’aux os, ils venaient de poursuivre un démon dans toute la ville sous une pluie battante. Henry revint quelques minutes plus tard et tendit une serviette sèche et moelleuse à la jeune femme qui le remercia avant de se sécher le visage et les cheveux. Henry ferma les volets, le soleil allait bientôt se lever.
Vicki : Je crois que je vais rentrer chez moi, avant d’attraper froid.
Henry : Tu es trempé, tu devrais plutôt prendre une douche chaude le temps que je fasse sécher tes vêtements.
Vicki : Henry…
Henry : En tout bien tout honneur. Je ne voudrais pas que tu prennes froid.
Il lui sourit.
Vicki : D’accord. Et puis de toutes façons j’aurais du mal à trouver un taxi aussi tôt.
Il l’entraîna vers la salle de bain et lui donna de quoi se laver, se sécher et s’habiller. Lui se rendit dans sa chambre pour se sécher et se changer. Quand il rejoignit la salon elle était là, debout, une chemise trop grande sur le dos et un caleçon lui faisait office de vêtements.
Henry : Viens.
Elle le suivit jusqu'à la chambre, et il s’installèrent cote à cote dans le lit pour regarder un DVD. Et même si le jour se levait à l’extérieur, Vicki se sentait fatiguée et tendue. Henry lui massa les épaules avec douceur, il la sentait se détendre sous ses doigts. Il se mit à sentir ses cheveux, elle sentait bon le shampoing. Il lui posa un baiser derrière l’oreille. Elle ferma les yeux sous cette caresse. Elle pencha la tête lui laissant un meilleur accès à son cou, il prit le mouvement de la jeune femme, pour un accord tacite. Un à un, il enchaîna les baisers, elle finit par se tourner vers lui et lui rendit son baiser. Leurs langues se mêlèrent avec passion, dans un ballet des plus sensuelles. Il lui retira ses lunettes et les posa sur la table de nuit avant de reprendre le baiser, il lui frôla l’épaule avec tendresse. Cette femme le rendait dingue. Il lui retira un à un les boutons de sa chemise qu’elle portait à merveille, il lui dénuda l’épaule et l’embrassa, puis l’autre, à chaque partie de son corps qu’il dénudait, il posait un tendre baiser. Les unes après les autres, les caresses se firent plus pressente, tout deux demandaient toujours plus de l’autre.
Quand elle ouvrit les yeux, elle se sentit mal, elle sentait qu’elle avait fait une erreur et ça lui faisait peur. Doucement elle se dégagea des bras d’Henry et quitta la chambre. Récupérant ses affaires qui devaient désormais être sèches, elle quitta l’appartement en cette fin d’après midi ensoleillée. Henry attendit qu’elle est quittée son appartement pour se lever à son tour, une fois au salon il ramassa la feuille de papier qu’elle avait laisser sur la table basse. « Henry, Je suis tellement désolé… » Il s’en voulait. Il n’aurait pas dû la laisser fuir et pourtant il savait qu’il n’avait pas le droit de la retenir. Elle devait faire ses choix par elle même. Il savait que Vicki était une sorte d’animal sauvage complètement indomptable, il l’avait compris dès le début de leur collaboration.

**FLASHBACK**

Segara : Et tu en as parler avec elle ?
Henry : Elle ne veut plus me parler, elle ne viens plus me voir.
Segara : Et toi as-tu été la voir ?
Henry : Je suis un idiot.
Segara : Pratiquement 500ans d’existence et tu n’as toujours rien compris sur les femmes, Henry.
Henry : Je dois rentrer, le soleil va bientôt se lever.
Segara : Oui retourne auprès d’elle. Si son état s’améliore, appelle moi.
Henry : Oui, merci d’avoir chercher.
En un clin d’œil, il disparut.

Appartement d’Henry.

Il entra chez lui faisant sursauter Coreen.
Coreen : Bonjour.
Henry : Bonjour. Comment va Vicki ?
Coreen : Pas vraiment d’amélioration. Le fièvre est toujours là. Elle a beaucoup déliré dans son sommeil. Mais maintenant elle est entre de bonnes mains avec toi alors je vais rentrer chez moi, j’ai besoin de repos.
Henry : Merci.
Coreen : Tu veux que je vienne se soir ?
Henry : Oui volontiers.
Il posa un paquet sur la table basse.
Coreen : Qu’est ce que c’est ?
Henry : De la nourriture.
Coreen : Oh…
Henry releva les yeux sur l’assistante de Vicki.
Henry : Pour Vicki, pas pour moi, j’ai déjà dîner.
Coreen : Okay.
Elle quitta l’appartement et Henry se dirigea directement dans la chambre. Vicki était toujours allongée, les draps étaient trempés. Il souleva la jeune femme pour l’allonger sur le canapé afin de pouvoir changer les draps. Quand il l’a recoucha, elle ouvrit les yeux.
Henry : Hé !
Il mouilla une serviette et la lui passa sur le visage pour la rafraîchir.
Vicki : J’ai l’impression que je vais mourir, je me suis jamais sentie aussi mal.
Henry : Tu n’as pas le droit de mourir. Pas avant que je te dise ce que j’ai à te dire.
Vicki : Quoi ?
Henry : Pas maintenant. Je t’ai ramené de quoi manger.
Vicki : Je n’ai pas faim.
Henry : Je t’ai pas demandé si tu avais faim, mais tu dois manger pour guérir.
Vicki : (cynique) Oh comme toi alors !!!
Il revint quelques secondes plus tard avec un bol de soupe et une serviette de table. Il l’aida à se redresser puis tendit une cuillère de soupe, elle l’accepta et ferma les yeux sous l’effet du liquide chaud qui descendait dans sa gorge.
Vicki : Je peux manger seule.
Il lui tendit le bol et la cuillère, elle essaya de les prendre mais laissa retomber ses bras sur le lit.
Vicki : Peut être pas finalement. J’ai besoin d’une douche.
Henry : Mange un peu, et je te ferais couler un bain.
Vicki : Henry.
Henry : Oui ?
Vicki : Merci.
Henry : Tu me remercieras quand tu seras guéri. Les marques te font toujours mal ??
Vicki : Oui.
Il posa le bol, et lui prit les poignets, les tatouages d’Astaroth étaient très rouge.
Vicki : Ca a l’air de t’inquiéter.
Henry : Oui. Ceux sont des marques démoniaques je te rappelle.
Vicki : Merci de me le rappeler… Je suis fatiguée…
Henry : Je vais aller te faire couler un bain.
Une dizaine de minutes plus tard, il avait porté la jeune femme dans la salle de bain et l’avait aidé à se laver. Sa propre nudité la mettait mal à l’aise devant lui, pourtant il faisait comme si de rien n’était. Il ne fit pas non plus de commentaires sur sa beauté, rien qui puisse la mettre un peu plus mal à l’aise. Pourtant il ne pouvait s’empêcher d’admirer la jeune femme. Une fois sèche, il l’aida à mettre un pyjama de soie que Coreen avait amené avec d’autres vêtements. Touts deux quittèrent la salle de bain, mais il ne la porta pas, elle voulait marcher, il se contenta de passer un bras autour de sa taille pour la soutenir. Dans le salon se trouvaient Coreen Fennel et Mike Celluci.
Coreen : J’avais oublié mes clefs.
Henry : Et toi ?
Mike : Je passais voir Vicki avant de prendre mon service.
Henry ne supportait pas vraiment de le voir chez lui mais il s’abstint de tous commentaires, pour le moment seule Vicki comptait et il était près à tout pour la reconquérir. Il l’entraîna vers le canapé et ne la lâcha que lorsqu’il fut sûr qu’elle soit bien assise. Il était protecteur avec, peut être un peu trop, mais il ne pouvait s’y prendre autrement, elle lui avait tellement manqué. Il lui apporta une couverture, et Mike était agacé par les attentions que le vampires portait à son ex-partenaire.
Mike : Comment tu te sens Vicki ?
Vicki : Mieux.
Mike : Je te raccompagne chez toi ?
Vicki : Je préfèrerai rester ici. (à Henry) Si ça ne te dérange pas.
Henry : Tu peux rester autant de temps que tu le désires.
Vicki : Coreen, tu pourras me ramener le dossier Madelstein quand tu viendras se soir…
Henry : Non, Vicki, tu as encore besoin de repos, je peux sentir ta fièvre d’ici.
Ils se dévisagèrent, mais elle savait qu’il avait raison et elle se laissa retomber contre le dossier du canapé.
Coreen : Inspecteur Celluci, vous me raccompagnez chez moi ???
Mike : (réticent) Bien sûr.

TBC...

Ce que je pense de ce chapitre se résume en un mot:GÉNIALISSIME!Bravo!Vivement la suite!

Vive call!! vive toi vive blood vive henry vive la suite lol

Et voilà un nouveau petit (en faite long enfin je pense) Chapitre… Et… Et mon entraînement de twirling m’a tué aujourd’hui alors j’ai rien à dire… à part Bonne lecture !

Une semaine plus tard.

Vicki commençait à tourner en rond dans l’appartement de Henry Fitzroy, ses marques étaient encore rouges, mais tous les autres symptômes avaient disparu. Henry qui était entrain de dessiner l’observait, cette image d’animal sauvage indomptable lui revint en mémoire.
Henry : Vicki !
Le soleil venait à peine de se lever dehors et les volets étaient fermés.
Vicki : Il est temps que je reprenne le travail, j’ai besoin de voir la lumière du jour.
Il s’approcha d’elle et lui prit les mains dans les siennes, montrant ses poignets à eux deux.
Henry : Ce qui t’a rendu malade est encore là, tes marques sont encore très rouge…
Vicki : Et douloureuse. Mais j’ai besoin de travailler.
Henry : Tu feras attention ?
Vicki : Oui. Promis.
Il lui caressa la joue et posa un chaste baisé sur ses lèvres. Elle lui caressa la joue à son tour.
Vicki : A plus tard, Henry.
Elle attrapa son sac et quitta l’appartement.

Victoria Nelson Investigation.

En passant la porte, Coreen lui sauta dans les bras. Elle était heureuse de revoir son patron prête à l’emploi comme on dit.
Coreen : Ca fait du bien de te revoir ici.
Vicki : Ca fait du bien d’être ici.
Coreen : Alors c’est comment de cohabiter avec un vampire ?
Vicki : C’est troublant, mais je te rappelle que j’ai été malade toute la semaine.
Coreen : C’est troublant parce que c’est un vampire ou parce que c’est Henry ?
Vicki : Je ne connais aucun autre vampire à part Henry, juste pour information.
Coreen : Je peux avoir des détails ?
Vicki : On a pas du travail ?
Coreen : Euh… à part le dossier Madelstein, non pas grand chose.
Vicki s’installa à son bureau et commença à travailler mais après quelques heures la lumière du soleil commença à lui faire mal aux yeux. Elle ferma le store, avant de se réinstaller derrière son ordinateur. Coreen entra au même moment.
Coreen : Oula il faut noir ici.
Vicki : Je ne trouve pas tant que ça… La lumière me faisait mal aux yeux.
Coreen : Tu as l’air fatiguée. J’allais chercher à déjeuner mais je crois que tu devrais plutôt rentrer.
Vicki : Ca va aller…
Pourtant elle ne pu se retenir de masser ses tempes. La lumière lui donnait mal à la tête.
Coreen : On ne dirait pas, je vais t’appeler un taxi.
Vicki : Non…
Coreen : Je ne te laisse pas le choix.
Coreen s’exécuta et tout deux attendirent dehors. Vicki se cachait les yeux, elle avait vraiment du mal à supporter la lumière du dehors. Le taxi arriva et Coreen lui donna l’adresse de chez Henry.

Appartement d’Henry Fitzroy.

Elle ouvrit la porte sans même prendre la peine de frapper, elle savait qu’il avait senti sa présence et probablement depuis le moment où elle était entrée dans l’immeuble. L’appartement était plongé dans le noir ce qui était plutôt logique. Elle retira ses chaussures et se dirigea vers la chambre.
Vicki : Henry.
Henry : Je suis là.
Dans le noir, elle suivit sa voix, il alluma un lampe de chevet qui diffusa une lumière tamisée, puis il lui ouvrit ses draps pour qu’elle vienne se coucher à ses cotés. Elle s’allongea à coté de lui et se blottie dans les bras du vampire au plus grand plaisir de se dernier. Elle releva les yeux vers lui.
Henry : Je pensais que tu passerais plus de temps dehors, la lumière du soleil te manquait.
Vicki : La lumière du soleil me fait mal aux yeux.
Il la serra dans ses bras, avant de l’embrasser.
Henry : Alors tu es venue ici.
Vicki : Coreen a donné ton adresse au chauffeur de Taxi.
Henry : Alors tu ne voulais pas me voir…
Vicki : Si.
Elle lui rendit son baiser avec passion. Il inhalait l’odeur de sa peau, elle sentait bon le jasmin, sa langue goûtait le café sucré comme elle l’aimait. Elle l’enivrait littéralement. Son cœur battait plus vite. Il la fit glisser sur le dos reprenant la course de ses baisers, il descendit jusqu'à son ventre, avec douceur il remonta son haut laissant apparaître son nombril mais alors qu’il allait y poser un baiser, il se redressa brusquement et quitta le lit. Elle ouvrit les yeux, surprise et se redressa, il était visiblement très en colère.
Henry : Comment as-tu pu… ???
Il se dirigea vers l’étagère et en fit tomber tout ce qu’elle contenait. Sa respiration était saccadé, il était furieux, elle ne l’avait jamais vu aussi en colère et ça lui faisait peur.
Henry : (criant) Tu portes SON enfant et tu viens dans MON lit !!!
Vicki : De quoi est ce que tu me parles ???
Henry : Tu croyais quoi que je m’en rendrais pas compte…
Vicki : Rendre compte de quoi ??? Je ne suis pas enceinte c’est impossible… Je n’ai…
Henry : J’aurais du m’en douter, tu as continuellement son odeur sur toi.
La peur lui battait les tempes, la respiration de la jeune femme s’emballa. Henry se laissait envahir par sa colère mais se retenait, il ne voulait pas risquer de la blesser.
Henry : Pars ! Pars maintenant.
Elle se leva et il s’éloigna de la porte pour la laisser passer. En franchissant les portes, elle se tourna vers lui et il se rendit compte qu’elle pleurait. Il ferma les yeux en même temps que son cœur se serrait. Il avait envie de hurler, de tout casser, une envie de tuer Mike Celluci le prenait à la gorge.

Plus loin…

Ses chaussures à la main, Vicki s’engouffra dans l’ascenseur et éclata en sanglot. La douleur de la trahison lui faisait mal au cœur et d’un coup elle se sentait abandonnée. L’attitude du jeune homme l’avait littéralement terrifié. Elle ne pouvait non plus être enceinte, non c’était impossible. Avec le peu de calme qui lui restait elle enfila ses chaussures et sa veste puis appela Mike. Il passa la chercher un quart d’heure plus tard, en bas de l’immeuble d’Henry. Il la trouva là debout, l’air complètement perdu, il sortit de la voiture et s’approcha d’elle. Son visage était couvert de larmes.
Mike : (inquiet) Vicki ??? Il t’a fait du mal ???
Vicki : Non.
Mike : (l’entraînant vers la voiture) Viens je te ramène chez toi.
Vicki : Je veux d’abord aller à l’hôpital, Mike.
Mike : Si il t’a fait du mal il faut me le dire.
Vicki : Il ne m’en a pas fait d’accord. Je t’en prie on peut partir d’ici maintenant.
Elle monta dans la voiture en silence, doucement elle remonta ses manches et regarda les marques d’Astaroth. Elles lui faisaient mal, la lumière lui faisait aussi mal aux yeux et pourtant il faisait sombre. Tout semblait plus sombre aujourd’hui, aussi bien ce qu’elle voyait que le fond de son cœur.

TBC…

j'adore et puis tu coupe à un bon moment les mots de la fin laisse à réfléchir!! bravo la miss

Génial!J'ai hâte de savoir le fin mot de l'histoire!Vivement la suite!

Désolé pour le retard et bonne lecture….

Un mois plus tard.

Il faisait frais, l’arrivée de l’automne la fit frissonner. La nuit était sombre et pourtant, Vicki y voyait pratiquement comme en plein jour, enfin façon de parler car sa vision en plein jour était devenue tellement mauvaise qu’elle avait plutôt la sensation d’y être aveugle. Ses changements lui faisaient peur, d’autant plus que ses marques aux poignés n’avaient cessé d’être douloureuse. Elle resserra son manteau contre elle. Elle respira la nuit à plein poumon, Henry lui avait fait découvrir un autre monde, et même si se nouveau monde était encore présent dans sa vie, Henry, lui, lui manquait. Elle ne l’avait pas revu depuis un mois maintenant, quand il avait découvert qu’elle portait en elle un enfant. Un bébé, elle était préparée à tout sauf à ça. Un mouvement, une présence, quelqu’un ou quelque chose rodait pas loin, ce n’était pas la première fois qu’elle ressentait ça et pourtant ça n’avait jamais été aussi net.
Vicki : Où que tu sois Henry, il faudra bien qu’on parle un jour ou l’autre.
Elle avança, ouvrant tous ses sens, captant le moindre mouvement dans l’air, cette présence qu’elle sentait rôder lui faisait peur. Mais elle continua d’avancer comme si de rien n’était. Soudain elle se retourna et plaqua à terre un main contre sa gorge, l’homme qui venait de surgir derrière elle.
Henry : Vicki…
Vicki : Mon D.ieu !
Elle relâcha la pression sur sa gorge et le laissa se relever.
Henry : Tu voulais me voir ?
Vicki : Oui, il faut qu’on parle.
Henry : Tu as gagné en force et en vitesse.
Vicki : J’ai développé une forme d’instinct, mais je ne contrôle rien.
Elle le serra dans ses bras, il fut surpris par se geste affectif mais la serra à son tour contre lui, ça lui faisait du bien de la sentir dans ses bras.
Vicki : Tu m’as manqué.
Henry : Tu m’as manqué aussi.
Vicki : Allons dans un endroit neutre pour discuter, s’il te plait.

Bar.

Ils s’installèrent sans échanger un mot à la table du fond. Une serveuse prit leur commande et disparut.
Vicki : Henry.
Elle ne savait pas par où commencer. Elle ne voulait pas qu’il parte avant de lui avoir dit tout ce qu’elle avait à lui dire. Il comprit ses inquiétudes.
Henry : Parle, je ne me mettrais pas en colère cette fois.
Il regrettait chaque jour son excès de colère contre elle. Depuis il s’en voulait, il avait voulu s’excuser mais la première semaine elle avait refusé tout contact avec lui, et le peu de fois où il avait réussi à l’approcher s’était pour la retrouver complètement terrifié. Il avait donc arrêté d’aller la voir, préférant veiller sur elle de loin.
Vicki : Une vie grandit en moi, j’ai dû me faire à cette idée. Quand tu… quand tu m’as mise dehors, je suis allé à l’hôpital pour me faire examiner. J’ai…
Elle ferma les yeux, repenser à cette journée était encore douloureux pour elle. Il lui laissa le temps de parler, tout en craignant ce qu’elle avait à dire. Il avait peur qu’elle lui confirme que ce bébé était celui de Mike.
Vicki : Le lendemain j’ai reçu les résultats, ça ma fait l’effet d’une douche froid. Henry, je suis enceinte de neuf semaines.
Elle marqua une pause, lui laissant le temps d’assimiler ce qu’elle venait de dire. Il ne dit rien se contentent de la regarder dans les yeux.
Vicki : Je t’en prie dit quelque chose.
Henry : Ca ne peut pas…
Vicki : …être toi ??? Pourtant ça expliquerait bien des choses, et je n’ai eu personne d’autre dans ma vie depuis que je te connais.
Henry : Mike ?
Vicki : Mike est mon ami. C’est vrai, on a été amants par le passé. Mais tu ne vas pas me le reprocher. Toi aussi tu as eu bien des maîtresses.
Henry : C’est impossible…
Vicki : Et bien apparemment pas tant que ça…
Henry : Les marques… ?
Elle releva ses manches et posa ses avant bras sur le table. Il frôla du bout des doigts les marques toujours aussi rouge.
Vicki : Elle me change. Je ne sais pas ce qui se passe et ça me fait peur, je ne veux pas affronter ça toute seule.
Henry : Je suis tellement désolé pour ce que je t’ai fait subir.
Il prit ses mains dans les siennes et l’incita à se lever avant de la serrer dans ses bras.
Henry : Tellement désolé. J’ai été…
Vicki : Simplement jaloux.
Henry : Oui. J’aimerais aller voir le docteur Segara avec toi, si tu es d’accord.
Vicki : Oui.
Il lui prit la main et l’entraîna à l’extérieur sans même avoir prit le temps de boire leurs consommations.

Bureau du docteur Segara.

Vicki et Henry étaient installé dans le bureau, il faisait noir mais cela ne dérangeait ni l’un ni l’autre, ils attendaient le professeur en sciences occultes. Installés dans le canapé, Vicki se pelota contre lui, d’abord hésitante, elle se détendit rapidement. Il lui avait cruellement manqué.
Vicki : Je suis désolé de t’avoir repousser, j’ai eu peur.
Henry : Tu avais de quoi. Si je ne tenais pas à toi, j’aurais pu te tuer.
Vicki : C’est bon à savoir.
Henry : Je ne te ferais jamais de mal.
Vicki : Mais tu es capable de t’en prendre à Mike.
Elle le sentit se raidir autour d’elle.
Vicki : Henry…
Henry : Je suis un vampire, Vicki.
Il hésita et posa sa main sur le ventre de sa compagne.
Vicki : Tu peux le sentir ?
Henry : Oui.
Vicki : Tu en as de la chance. Moi je ne sens que les changements que cela provoque chez moi.
Henry : Parle moi en.
Vicki : Ma vision change, j’ai parfois d’excellents réflexes mais ce n’est que passager, j’ai tout le temps faim…
Henry : Il me semble que pour la faim c’est un peu normale.
Segara : (arrivant) Oui c’est le propre de la femme enceinte, avoir toujours faim.
Le docteur Segara alluma la lumière et Vicki se cacha rapidement les yeux.
Segara : Désolé, j’avais oublié votre nouvelle allergie à la lumière.
L’expert en démonologie posa un bout de tissus sur la lumière. Vicki rouvrit les yeux.
Segara : Je suis contente que ça aille mieux entre vous. Mais pourquoi me réveiller en plein milieu de la nuit ??? Pas que je sois pas contente de vous voir, loin de là.
Henry : Le bébé…
Segara : Oh alors tu lui as dit, Vicki.
Vicki : Oui.
Segara : Bien c’est bien. Ce bébé est un vrai miracle. Je suis heureuse pour vous deux.
Henry : Les vampires ne sont pas sensés avoir des enfants.
Segara : En effet. Je crois que c’est dû à tes marques Vicki, elles t’ont profondément changé. Et elles te changent encore.
Vicki : Mais jusqu’où ???
Segara : C’est mon avis mais je pense que ces changements sont pour la plupart passagers. Je crois que ce bébé est spécial et il faut que votre corps puisse le porter sans qu’il y est de danger.
Henry : « Spécial » comment ???
Segara : Ca seul l’avenir nous le dira.
Henry : Mais peu importe, se bébé sera entouré d’amour.
Il se tourna vers Vicki et lui sourit, mais la jeune femme était mal à l’aise, elle s’agitait.
Henry : Vicki ???
Vicki : Le soleil…
Henry : Oui je le sens aussi.
Segara : Tu développes encore des capacités de vampire ???
Vicki : Oui certaines mais même si je fuis plutôt la lumière, je peux m’y exposer.
Segara : Je ferais des recherches.
Vicki : Merci.
Henry : Merci Betty.
Il embrassa son amie avant de prendre la main de Vicki et de se diriger vers la sortie.

TBC…

Génial!Vivement la suite!J'ai hâte d'en savoir plus sur le futur venu!

Oups ça fait longtemps que je n’ai pas mis de chapitre j’avais oublié…Alors un long chapitre pour me faire pardonner…
Bonne lecture…

Une semaine plus tard…

Encore une enquête qui les avait entraîné dans le monde surnaturel. Et Henry avait été trop protecteur au goût de Vicki, mais elle ne lui en voulait pas. Tout deux devaient encore prendre leurs marques dans cette relation assez particulière. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir de relation où elle devait vraiment s’investir. Et lui n’avait jamais eu de relation où il devait prendre ses responsabilités vis à vis de la personne aimée.
Henry : Tu es étrangement silencieuse.
Vicki : Cela veut-il dire que je parle tout le temps d’habitude ???
Henry : Non même si tu aimes bien avoir le dernier mot.
Vicki : Hé !
Henry : Ne le prend pas mal.
Vicki : Henry… Je ne fais que profiter de la nuit.
Ils furent quelques pas en silence.
Henry : J’aimerais que tu viennes vivre chez moi.
Vicki : Non.
La réponse fut comme un coup de poignard dans le cœur pour le beau vampire. Elle savait qu’il avait mal prit la réponse au moment même où il a resserré son étreinte autour de sa main. Elle s’arrêta et lui fit face. Elle croisa son regard inquiet.
Vicki : C’est pas que je ne veux pas Henry, Je…
Elle le lâcha et s’éloigna de quelques pas avant de revenir brusquement vers lui.
Vicki : J’ai besoin de temps, tout va trop vite et j’ai encore des choses à mettre au clair.
Henry : Mike ?
Vicki : Entre autre…
Henry : Quel est ton choix, Vicki ? Tu n’es pas très clair.
Elle fut vexé par la question et s’éloigna de lui, il avait senti le cœur de la jeune femme s’emballer et il comprit qu’il venait de faire fausse route. Pourquoi les choses étaient-elles si compliqué avec elle ??? Il avait toujours pensé bien connaître la gente féminine. Apparemment Vicki faisait exception. Il la rejoignit, elle ne pouvait pas le voir, mais elle le senti approcher avant de l’enlacer.
Vicki : Ce jour là, le jour où on a conçu ce bébé, je n’ai pas repoussé tes avances comme les autres fois car j’avais fait mon choix.
Henry : Pourtant tu es partie au réveil.
Vicki : Je me suis sentie mal vis à vis de Mike.
Henry : Mike, toujours Mike.
Vicki se dégagea de ses bras, elle était en colère.
Vicki : On lui avait détruit sa vie !
Henry : Mais maintenant les choses vont mieux.
Vicki : Je lui dois pourtant des explications.
Doucement il lui prit la main avec tendresse.
Henry : Mon D.ieu tu es brûlante de fièvre, Vicki.
Vicki : Ca va aller, c’est pas la première fois.
Il l’obligea à se retourner pour lui faire face, ses joues étaient très rose même si elle était extrêmement pâle.
Henry : Tu es sûr que ça va ?
Vicki : Ramène-moi…
Elle ferma les yeux et s’effondra, il l’attrapa avant qu’elle ne touche le sol. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ça, ses poussées de fièvre étaient aussi régulières que ses nausées, mais à chaque fois il lui fallait plusieurs jours pour s’en remettre, et il avait peur. Il ne savait pas si son corps serait capable de supporter de telles hausses de température aussi régulièrement.

Trois semaines plus tard. Commissariat.

Entraînée par cette femme qui la guidait, Vicki était angoissée par ce qu’y allait suivre. Il lui avait fallut du temps pour trouver le courage de venir ici. De sa main libre, elle frôla son ventre. Elle venait de passé le cap des trois mois, sonnant en même temps la fin des nausées et elle n’avait également plus de poussées de fièvre pour le moment au grand soulagement de Henry. Elle n’avait plus d’autre choix que de venir pour clarifier la situation. La femme l’abandonna là. Elle ne savait pas où elle était exactement, perdu dans ses pensées, elle n’avait pas fait attention à son itinéraire, grave erreur. Elle n’aimait pas demander de l’aide. Mais soudain elle sentit une présence familière, son parfum… Mike.
Mike : Tu as fini par perdre la vue.
Vicki : Ca devait arriver.
Mike : Comment tu t’en sors ?
Vicki : Pour le moment, je me débrouille mais là n’est pas ce qui m’amène. On peut aller dans un coin tranquille, si possible sans fenêtre.
Elle fit un pas et le toucha, cherchant son bras pour se laisser guider. Il l’entraîna avec lui et referma la porte de la salle derrière eux, avant de se tourner vers elle. Elle chercha quelque chose pour s’asseoir, elle ne trouva qu’une table, elle s’installa donc avant de retirer ses lunettes de soleil. L’absence de lumière solaire permit à Vicki de retrouver une partie de sa vision, pourtant elle ne dit rien. Elle ne voulait pas être submergé de questions.
Mike : Pourquoi es-tu l’as Vicki ?
Vicki : Parce que je te dois la vérité. Tu es mon ami je te dois cette vérité. Je… Je suis enceinte.
Mike : Aveugle et enceinte, bien !
Le sarcasme voilà ce qu’elle entendait dans sa voix.
Mike : Tu n’es pas du genre à coucher à gauche et à droite, Je suppose donc que c’est Henry le père ?
Le reproche, le sarcasme encore, Vicki baissa la tête comme prise en faute.
Mike : Ne répond pas, ton corps parle pour toi.
Elle releva la tête et vit qu’il la regardait avec dégoût.
Mike : Comment as-tu pu faire un enfant avec se monstre ???
Vicki : Arrête ! Je t’en prie arrête. Henry n’est pas un monstre !
Mike : Comment appelles-tu quelqu’un qui tue des gens ???
Vicki : Ce n’est pas un monstre !!!
Mike : C’est ton opinion ! Tu es aveuglé par tes sentiments pour lui !
Vicki : Henry a risqué la fin du monde parce que je lui ai demandé, pour te sauver la vie ! Il m’a aidé pour que tu retrouves ton job !!! Henry et moi avons remis les choses en place pour pas que tu perds tout !
Mike : Mais je t’ai perdu toi !
Vicki : Tu m’as demandé de faire un choix !!! J’ai fait un choix ! Je te demande de le respecter maintenant.
Mike : Va-t’en ! Tu n’aurais jamais du venir ici !
Il criait fort, la colère avait désormais tout emprise sur lui, il la poussa vers la porte l’ouvrit et la poussa brusquement hors de la pièce.
Mike : Va-t’en toi et ton bâtard !
Là s’en était trop, elle se retourna brusquement et abattit son poing sur le visage de cet homme qui la dégoûtait au plus au point. L’homme sous la force du coup tomba à terre.
Vicki : Ne parle plus jamais, jamais de Henry ou de notre enfant comme ça !
Mike : Tu as une telle force !
Vicki : Les gens changent ! Tu devras t’y faire à défaut disparaît de ma vie !
Elle se dirigea vers la sortie se cognant contre un bureau. Malgré la lumière qui déclinait dehors, sa vue était encore trop faible pour voir autre chose que des ombres et des éclats de lumière sans forme. Ses lunettes de soleil étant restées sur la table de la salle.
Pendant qu’elle se dirigeait vers la sortie une femme s’approcha de l’inspecteur Mike Cellucci. Il s’agissait de sa patronne, la chef de division Crowley !
Crowley : Qu’est ce qu’elle fait ici ???
Mike : (encore en colère) Rien !
Crowley : Elle ne devait plus jamais venir ici !
Elle en avait trop dit, éveillant la curiosité de l’inspecteur.
Mike : Comment ça ?
Crowley : On a eu un arrangement, elle et moi.
Mike : Vous savez quoi, après tout je m’en fous ! De toute façon elle ne reviendra plus !

Vicki Nelson Investigation.

Le taxi venait de la déposer, les nerfs à fleur de peau, elle entra en claquant la porte derrière elle. Elle commença a faire les cent pas dans la pièce pour évacuer sa nervosité, elle ne voulait pas que Henry la voit dans cette état.
Coreen : Ca va ???
Vicki : Est ce que j’ai l’air d’aller bien ??
Coreen : Euh pas tant que ça ! Tu as besoin de quelque chose.
Vicki : Qu’on arrête de me materner pour commencer.
Coreen : Ne passe pas tes nerfs sur moi.
Vicki : Je suis désolé.
Coreen : Je vais mettre ça sur le compte des hormones.
Vicki : Rentre chez toi, Coreen. J’aimerais être seule, s’il te plait.
Coreen : Okay, j’aimerais juste savoir quand tu as rendez-vous pour l’échographie ?
Vicki : (agacée) Coreen !
Mais elle voyait que la jeune femme ne céderait pas, et surtout ne partirait pas avant de savoir.
Vicki : Cette nuit, normalement.
Coreen : Je t’avais dit que le docteur Segara te trouverait un bon médecin.
Vicki : Rien ne dit qu’il est bon.
Coreen : Là tu es de mauvaise fois.
Vicki : (dans un souffle) Oui.
Coreen : A demain.
Vicki : A demain.
Une fois que Coreen eut quitté la pièce, Vicki se remit à l’arpenter, en essayant de remettre ses idées au clair. Elle était nerveuse. Son cœur battait vite, trop vite. Soudain un courant d’air froid la fit stopper net. Elle connaissait cette sensation et s’était très mauvais signe. Christina apparu à l’angle de la porte.
Vicki : C’est bien ma journée !!!
Christina : La journée est terminée, Victoria Nelson !
Vicki : Qu’est ce que tu fais là ?
Mais sans qu’elle puisse réagir, Vicki se retrouva plaqué au mur, la main de Christina enserrant sa gorge.
Vicki : N’essaye de faire ton truc de vampire, ça ne marche toujours pas sur moi !
Christina : Et toi n’essaye pas l’humour avec moi. Je sens ton cœur battre la chamade, tu es terrifiée.
Vicki : Je suis surtout en colère.
Christina posa sa main libre sur le ventre de Vicki et exerça une forte pression dessus. Vicki grimaça de douleur mais ne dit rien pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’avoir les larmes aux yeux. Elle avait du mal à respirer.
Christina : Comment un être aussi faible peut-il faire si peur à un démon comme Astaroth. Alors que je pourrais te tuer toi et le bébé d’un simple geste.
Vicki : Qu’est ce qui t’en empêche ???
Vicki ne pouvait s’empêcher de la provoquer même si elle savait que la vampire pouvait la tuer d’un seul geste. Elle était en position de faiblesse et encore plus face à Christina. Elle aurait aimé pouvoir utiliser un peu de la force qu’il lui arrivait de manifester, mais là rien d’autre que la terreur envahissait chaque fibre de son corps. La respiration erratique du à l’étranglement, cette pression douloureuse sur son abdomen, tout ça commençait à avoir raison du peu de force dont elle disposait encore pour résister.
Christina : Peu importe. Tu dois juste savoir qu’Astaroth veut l’enfant de Henry et il n’est pas le seul.
Une larme roula sur la joue de Vicki pour se perdre sur la main de Christina, la jolie détective ferma les yeux pour emprisonner les autres même si elle savait que l’on ne devait jamais baisser sa garde face à un ennemi. Christina serra un peu plus la gorge de Vicki qui commençait à suffoquer littéralement. Puis soudain plus rien. Vicki tomba lourdement à terre inconsciente. La vampire s’étant éclipsé.

Une heure plus tard…

Henry pénétra dans le bureau de sa compagne, il était en chasse quand il a eu un mauvais pressentiment, il s’était précipité directement ici. Et avait découvert avec horreur, Vicki, inconsciente sur le sol. En s’approchant d’elle, il priait intérieurement qu’elle n’est rien. Il la retourna pour voir son visage avant de la prendre dans ses bras. Il l’allongea sur le canapé et l’observa, son cou était très rouge, on l’avait étranglé.
Henry : Vicki.
Elle laissa échapper un gémissement avant d’ouvrir difficilement les yeux.
Henry : Hé !
Vicki : Henry.
Elle se redressa et porta une main à son cou, avant de se glisser dans les bras de son compagnon.
Vicki : Je veux venir habiter chez toi.
Henry : Qu’est ce qui s’est passé ?
Vicki : Je me suis faite agressée.
Henry : On va aller chercher tes affaires, tu vas t’installer à la maison. Mais avant je veux que tu me dises qui t’a fait ça.
Vicki : Je… On doit aller à l’échographie d’abord.
Henry : Vicki, il y a un vampire sur mon territoire.
Vicki : Raison de plus pour que tu restes avec moi.
Henry : C’est Christina n’est ce pas ??? Je sens sa présence, elle est venue ici. (haussant la voix) Parle Vicki !
Vicki ravala un sanglot. Elle était à bout de nerfs.
Vicki : Tu l’as poursuivra demain, je t’en prie Henry.

Cabinet du docteur Thomas Khalil.

Le docteur accueilli à bras ouvert, Vicki et Henry.
Tom : Je dois dire que j’ai été étonné quand j’ai reçu cet appel du docteur Segara. J’ai l’habitude de soigner les blessures magiques mais là, je dois dire que c’est une grande première.
Henry : On peut commencer ?
Tom : Oui bien sûr. Installez-vous, miss Nelson.
Elle hésita et s’allongea, elle n’était pas très sûre d’elle, après tout ce qu’elle venait de vivre, elle n’était pas très portée sur la confiance. Henry s’approcha et lui prit la main. Le docteur approcha sa main pour soulever le haut de la jeune femme mais quand il l’a frôla elle sursauta violemment.
Tom : Il va falloir vous détendre et me faire confiance, miss Nelson.
Vicki : Je suis un peu à court de confiance, en se moment.
Henry : Je suis là.
Elle souleva son haut laissant apparaître une trace de main bleue sur le ventre de la jeune femme. Elle sentit Henry se raidir. Elle n’avait qu’une peur qu’il décide de partir à la chasse maintenant, elle ne voulait définitivement pas rester seule. Le docteur commença l’échographie avec beaucoup de douceur, sa patiente était vraiment à cran.
Henry : Comment va le bébé ?
Tom : Bien, très bien. Il a un bon développement, un bon rythme cardiaque. Attendez…
Se petit mot fit totalement paniquée Vicki, sa respiration s’accéléra brusquement.
Vicki : Stop ! Ca suffit ! Je rentre j’en ai marre.
Elle essaya de se dégager pour prendre la fuite mais Henry la retint, en la prenant dans ses bras.
Henry : On se calme. Ecoutons ce que le docteur a à nous dire.
Tom : Je ne suis pas seulement docteur. Je suis également une sorte de mage. Et ce que je voulais vous dire c’est que se bébé à l’air vraiment puissant. J’ai rarement ressentit de tels taux de magie.
Henry était inquiet, la magie, il s’en était toujours méfié, il avait vu tellement de personnes sombrer à cause d’elle. Pourtant il était heureux, son enfant allait bien.
Tom : Je vais vous faire une ordonnance de compléments vitaminés, de l’acide folique et de la Cascarilla et de l’absinthe.
Vicki : Je ne boirais pas d’absinthe.
Tom : Qui parle de la boire ?
Henry : L’absinthe protège des forces du mal, Vicki.
Vicki : Oh !
Tom : Et la Cascarilla sert de protection.
Vicki : Okay.
Henry : Aller viens on rentre à la maison.
Le docteur leur donna une ordonnance et les deux amants quittèrent le cabinet du médecin. Ils s’installèrent dans la voiture mais avant qu’il démarre, elle se tourna vers lui.
Vicki : Tu as vraiment envie de se bébé, Henry ?
Henry : Vicki…
Vicki : Répond moi honnêtement.
Henry : Oui, j’ai très envie de se bébé, Vicki et encore plus avec toi.
Vicki : Mais…
Henry : Hé ! Tu te calmes un peu d’accord. Il y a deux choses que je souhaite d’avoir plus que tout au monde et que je pensais ne jamais avoir, grâce à toi, l’une d’elle est possible. Ca me rend très heureux, plus que tu ne peux l’imaginer, trésor.
Vicki : Trésor ???
Henry : Quoi ?
Vicki : Rien, rentrons.
La nuit était très avancé et le soleil commencerait à pointé le bout de son nez assez rapidement, ils rentrèrent donc à l’appartement en discutant de tout et rien.

Appartement de Henry Fitzroy. 10h30.

A moitié allongé dans la baignoire, lové dans les bras de son partenaire et amant, Vicki se sentait bien, détendue, et surtout en sécurité. Elle ne lui avait toujours pas révélé ce que Christina lui avait dit, elle ne savait même pas si s’était la vérité d’ailleurs mais ça lui faisait peur. Les implications que cela entraîneraient lui faisaient peur, elle qui n’était déjà pas très rassurée sur la nature de cet enfant. Ses changements qui survenaient dans son corps étaient terribles à commencer par sa vue. Elle s’était faite à l’idée de sa maladie qui avait donné à sa vie un tournant radicale, et voilà que sa vision changeait de nouveau, elle devenait aveugle la journée, et voyait la nuit avec une clarté hors norme. Et puis cette force, d’où la tenait-elle ??? Pourquoi cela apparaissait de manière épisodique. Elle devait bien se l’avouer elle était effrayée, terrifiée même et en même temps elle avait peur de confier ses inquiétudes à Henry, elle n’était pas assez confiante dans leur relation naissante, elle avait encore en mémoire le souvenir de sa violente réaction, et même si il s’était excusé ses images restaient gravés dans sa mémoire et probablement pour longtemps, finalement ils n’étaient peut-être pas si bien assortie. Elle doutait, elle n’aurait peut-être pas dû accepter de venir vivre chez lui, elle avait eu peur après l’agression de Christina, elle avait instinctivement eu le besoin d’être protéger, mais maintenant ce n’était peut-être pas une si bonne idée. Henry lui massait les épaules, il était une contradiction à lui seul, entre douceur et passion, tendresse et violence. Elle soupira et se dégagea de ses bras, avant de sortir de la baignoire.
Henry : Vicki ???
Il la regarda une lueur d’incompréhension dans les yeux pourtant il ne pouvait s’empêcher d’admirer le corps parfait de sa compagne.
Vicki : Je… Je dois aller travailler.
Il sortit à son tour de la baignoire et tenta de la prendre dans ses bras mais elle se dégagea puis attrapa le peignoir, s’enroulant dedans elle quitta la petite pièce carrelé. Henry attrapa à son tour une serviette et la rejoignit. Ses cheveux mouillés goûtaient le long de son torse nu.
Henry : Vicki attend, s’il te plait.
Elle s’arrêta net sans pour autant se retourner. Elle ne voulait pas l’affronter, pas maintenant, elle vacillait entre la colère et les larmes. Décidément même si se bébé était spécial, ses hormones ne lui épargnaient rien. Il s’approcha et l’enlaça par derrière. Il avait du mal à comprendre ce qui se passait dans la tête de Vicki, elle était si instable, quelque chose devait la perturber et il devait trouver avant que la nuit tombe, il devrait partir en chasse, malgré les protestations de Vicki. Il ne pouvait décemment pas laisser un vampire que se soit Christina ou pas, chasser sur son territoire et agresser Vicki. La jolie mortelle était trop importante pour lui.
Vicki : Tu vas la tuer, n’est ce pas ?
Henry : Si je la débusque oui.
Vicki : Je ne préfère pas.
Henry : Pourquoi ?
Vicki : Si elle avait voulu me tuer, elle l’aurait fait. J’étais terrifiée, complètement à sa merci. Elle aurait pu me briser le cou sans difficulté mais elle ne l’a pas fait.
Henry : Vicki…
Vicki : Elle doit déjà être loin.
Henry : Il faut que j’en sois sûr.
Vicki : Je dois aller travailler.
Elle se dégagea de ses bras et entra dans la chambre pour s’habiller. Elle en sortie peu après, lui aussi après pris le temps de se vêtir (dommage !!!).
Henry : Où vas-tu ???
Vicki : Je te l’ai dit, travailler.
Henry : Tu es aveugle !
Vicki : Oui ça je le sais, mais je vais quand même y aller.
Elle se dirigea vers la porte, lui lâchant la main. Quand la porte se referma, il ferma les yeux. Il ne pouvait pas la suivre, pas veiller sur elle, ça lui faisait peur.

TBC

Woua que d'émotions ce chapitre!Palpitant!Henry est trop mignon!

tu sais que j'adore cette fic!! je crois que je me lasserais jamais de la lire et de la relire

Et voilà encore un chapitre avant d’oublier encore une fois. Bonne lecture !!!

Bureau du docteur Segara. 18h05.

Vicki ne savait pas pourquoi elle était venue directement ici. Elle hésita avant de frapper à la porte puis se décida enfin. Betty Segara vint enfin lui ouvrir.
Segara : (surprise) Vicki ! Entre.
La jeune femme entra en tâtonnant et s’assit sur la banquette.
Segara : Ca n’a pas l’air d’aller.
Vicki : Je ne sais même pas pourquoi je suis venue à vraie dire.
Segara : Un problème avec le bébé ?
Vicki : Non, il va bien.
Segara : Alors tu t’es disputé avec Henry ?
Vicki : Oui en quelque sorte.
Segara : Raconte.
Vicki : Christina est passée à mon bureau.
Segara : Mon D.ieu, elle ne t’a pas fait de mal ???
Mais la conférencière voyait bien les marques bleutés sur le cou de la jeune femme, ses dernières étant mal dissimulés par le carré de soie.
Segara : Apparemment oui.
Vicki le replaça prestement dans un geste nerveux. Elle ne savait pas si elle devait dire ce qui la tracassait vraiment.
Vicki : C’est pas le plus important, je ne crois pas qu’elle voulait vraiment me tuer, sinon je ne pense pas qu’elle se serrait retenue. Elle est venue me prévenir et maintenant Henry va la tuer. Il a senti sa présence dans mon bureau.
Segara : Pourquoi ne pas le dire à Henry ?
Vicki : Parce qu’il voudra savoir ce qu’elle m’a dit et ça me fait peur. Et je ne veux pas.
Segara : Pourquoi ?
Vicki : Je ne sais pas… Je ne suis même plus très sûre que notre relation aboutisse à quelque chose. Et…
Segara : Tu me caches quelque chose.
Vicki : J’ai eu peur et je n’arrive toujours pas à retirer ses images de ma tête.
Segara : Christina…
Vicki : Pas Christina… Henry…
Segara s’assit à coté de Vicki et lui posa une main sur l’épaule. La jeune détective privé sursauta.
Segara : Raconte-moi.
Elle croisa le regard vide de la jeune femme qui se saturait de larmes.
Vicki : Je… Quand…
Segara : Prend ton temps.
Vicki : Tu sais que je m’étais disputé avec Henry au sujet du bébé, mais en réalité ce n’est pas ce qui s’est passé.
Betty Segara glissa sa main dans celle de la jeune femme. La réconfortant ainsi tout en l’incitant à continuer son récit.
Vicki : En réalité il m’a mit dehors. Il était tellement en colère. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Nous étions entrain de nous embrasser et la seconde d’après il me hurlait dessus. Je n’ai jamais eu aussi mal. J’ai peur que cela se reproduise comme j’ai peur qu’il m’abandonne.
Segara : Henry s’en est énormément voulu de sa réaction, il le regrette chaque jour.
Vicki : (un peu en colère) Tu étais au courant !?!!
Segara : Henry et moi avons été très proche.
Vicki : Vous avez été ensemble, n’est ce pas ?
Segara : Nous l’avons été à une époque oui mais c’était dans une autre vie. Mais entre lui et toi, c’est vraiment autre chose.
Vicki : Mais lui restera éternellement jeune, moi pas.
La professeur de démonologie lui lâcha la main pour lui prendre le poignet et lui remonta la manche, laissant voir une de ses marques.
Segara : J’ai la sensation que ses marques changent beaucoup de choses dans l’ordre de l’univers. A commencer par la future naissance de ce bébé.
Vicki : Astaroth veut ce bébé.
Segara : Pardon ????
Vicki : C’est ce que venait me dire Christina.
Segara : Tu dois le dire à Henry.
Vicki : Je n’ai pas envie de me sentir prisonnière dans notre relation, les chosent changent trop vite.
Segara : Ce n’est pas une question d’être retenue prisonnière mais tu dois être protégé.
Vicki se leva et se mit à arpenter le bureau du maître de conférences avant de finalement violemment se cogner la hanche renversant une lampe par la même occasion.
Vicki : Merde !
Elle se baissa cherchant en tâtons ce qu’elle venait de faire tomber.
Vicki : Je suis désolé.
Segara : Laisse, ce n’est pas important. Je vais te raccompagner chez toi. Le soleil va bientôt se coucher.
Vicki : Je vis chez Henry.
L’air penaud de la jeune femme faisait sourire la spécialiste en démon, pourtant elle était surprise que Henry change autant au contact de la détective, bien plus que depuis le temps qu’elle le connaît. Elle savait que par le passé, il n’avait jamais invité personne à vivre sous son toit.

Appartement d’Henry Fitzroy. 21h00.

Lorsque Vicki et Betty arrivèrent à l’appartement, Henry faisait les cents pas. Les deux femmes s’étaient arrêtées en ville pour manger. Betty avait bien vu que Vicki avait encore des choses à dire et l’avait invité à dîner. Henry était très nerveux et pourtant il essayait de ne rien montrer, il ne voulait pas étouffer sa compagne pourtant il était inquiet pour sa sécurité et celle de son enfant. Rassuré par leur présence il embrassa Vicki et posa un baiser sur la joue de Betty avant d’ouvrir la porte.
Vicki : Où vas-tu ???
Henry : Je dois manger.
Vicki : Ne te lance pas à la poursuite de Christina.
Henry : Je ne peux rien te promettre, Vicki.
Puis il quitta le bâtiment rapidement.

Dehors.

Il commença à chercher à se nourrir, repérant une belle jeune femme dans une boite à la mode de Toronto, il s’éloigna avec elle. Elle n’eut aucune résistance, séduite par le charme du beau vampire. Tout en l’embrassant, il se dirigea vers sa nuque dénudée. Plantant ses crocs, il bu avidement, il avait besoin de manger, la nuit serait longue. Il avait aimé Christina, mais aujourd’hui il ne lui ferait plus de pitié, il l’avait prévenue, elle ne devait plus revenir sur son territoire et ce qu’elle avait fait à Vicki faisait monter en lui une colère intenable. Il avait du mal à contrôler cet instinct de protection qu’il développait à son contact. Il savait que ça finirait par la mettre mal à l’aise, elle était si indépendante. Rapidement, se déplacement sans bruit dans la nuit noire, Henry rôda dans chacun des lieux de chasse qu’il avait l’habitude de fréquenter. Espérant trouver une piste, tout en espérant ne pas en trouver, il ne voulait pas à avoir à affronter Vicki quand il rentrerait. Il donna un violent coup de poing dans le tronc d’un arbre, cette femme lui faisait littéralement perdre tout ses moyens. A l’angle du parc qu’il était entrain d’inspecter, il sentit enfin sa présence.
Henry : Christina, je sais que tu es là !!!
La vampire arriva en l’espace d’une seconde près de son ancien amant.
Christina : Oui je suis là.
Henry : (en colère) Je t’avais dit de ne plus venir sur mon territoire. Tu n’aurais jamais dû toucher à Vicki.
Christina : Alors elle ne t’a rien dit.
Elle se déplaça rapidement pour se retrouver derrière lui à bonne distance, il se tourna pour être de nouveau face à elle.
Christina : Henry, Henry, Henry… Je crois que ta princesse te cache des choses, Henry chéri.
Henry : J’ai vu les marques que tu as laissé sur sa gorge et son ventre…
Christina : J’y ai peut-être été un peu fort je le reconnais.
Henry se déplaça de nouveau et la frappa violemment, elle accusa le coup. Elle s’essuya le bord de la lèvre qui saignait.
Christina : Comment as-tu réussi à mettre enceinte une mortelle ? C’est de la nourriture pas des compagnons d’une vie.
Henry : Je… Elle… Et puis je n’ai pas à me justifier devant toi !
Christina : Ce bébé est malfaisant, je te conseille de te débarrasser des deux rapidement, si tu ne le fais pas je devrais le faire tôt ou tard, pour le moment je l’ai épargné par égard pour toi et notre passé, Henry.
Henry furieux, frappa une nouvelle fois sa « maman » vampire avec fureur…

Appartement de Henry Fitzoy.

Le matin allait bientôt se lever, et Henry n’était toujours pas rentré. Vicki faisait les cents pas, elle lui avait promis de ne pas sortir de nuit et puis de toutes façons elle ne savait pas où le trouver, elle n’avait pas d’autres choix que d’attendre. Soudain la porte s’ouvrit, la faisant sursauter sensation qui se transforma en soulagement la seconde d’après mais quand Henry s’effondra contre la porte, cette émotion changea une nouvelle fois. Ses vêtements étaient en lambeaux, de nombreuses blessures marbraient son corps et ses mains étaient couvertes de sang. La panique gagna Vicki, elle savait qu’elle devait se reprendre, mais elle avait peur. Elle s’agenouilla près de lui.
Vicki : Henry…
Elle l’aida à se relever et l’entraîna vers sa chambre. Elle le laissa tomber sur le lit.
Henry : Il faut que je mange…
Vicki : Je sais ça va aller…
Elle remonta sa manche et lui tendit son poignet mais, il la repoussa, il ne voulait pas boire son sang, il ne voulait pas l’affaiblir.
Henry : Non !!! Le bébé… Coreen.
Le bébé était plus important que sa propre vie pour lui, il était prêt à n’importe quoi pour Vicki ou se petit bout qui grandissait en elle. Mais soudain il perdit connaissance. Vicki sentit la panique l’envahir une nouvelle fois de façon très désagréable pourtant elle se força à rester calme. Sa première idée fut de se diriger vers le téléphone, il n’avait pas prononcé le prénom de Coreen sans raison. Elle téléphona à la jeune femme et lui expliqua la situation.
Coreen : J’arrive immédiatement. Vicki ça va aller.
La jeune assistante savait que les hormones et tous ses évènements mettaient sa patronne au supplice, autant que cela perturbait leur travail. Pourtant elle savait que ce bébé les rendait heureux, elle était certes un peu jalouse, Henry lui plaisait bien mais elle savait qu’elle ne jouait absolument pas sur le même niveau avec Vicki. Trois quart d’heure plus tard, on frappait à la porte, Vicki ouvrit, et Coreen découvrit qu’elle avait pleuré.
Coreen : Livraison de nourriture à domicile…. Hé ça va ???
Vicki : Il ne va pas bien.
Coreen : Ecoute je ne peux vraiment pas rester mais donne lui ça. Ca va le faire râler mais au moins il sera sauf.
Elle lui tendit un sac contenant plusieurs poches de sang, sûrement d’origine médicale.
Vicki : Merci, où as-tu trouvé ça ???
Coreen : Peu importe.
La jeune femme lui sourit avant de s’éclipser. Vicki après avoir nourri Henry et nettoyée ses plaies ainsi que tout le sang qu’il avait sous les mains, flâna dans l’appartement quand elle fut sûre qu’il s’en remettrait. Trois cartons traînaient dans le coin de la pièce, ses affaires à elle qu’elle n’avait pas encore déballé. La pièce dégageait une atmosphère particulière, elle se dirigea vers le portrait du père d’Henry. Elle savait beaucoup de choses sur lui grâce à la licence d’histoire qu’elle possédait, pourtant elle ne connaissait rien de sa mère, Henry n’en avait même jamais parler. Elle effleura doucement le tableau et reprit sa visite. Elle traversa la pièce pour se diriger vers le bureau d’Henry. De nombreux croquis étaient étalés sur le plan de travail, d’autres épinglés sur un mur. Une feuille à moitié caché par d’autre attira son attention, un croquis différent des autres. Elle tira dessus et fut surpris de voir un portrait d’elle, un enfant dans les bras. Elle pouvait voir qu’une chaleur très maternelle se dégageait de ce portrait.
Voix : Le dessin te plait-il ???
Elle sursauta et se retourna pour apercevoir Henry non loin d’elle.
Vicki : Je suis désolé je n’aurais pas dû fouiller.
Henry : Tu es ici chez toi.
Vicki : Mais c’est ton bureau. Et tu devrais être entrain de te reposer.
Henry : C’est toi qui devrais te reposer, la fatigue se lit sur ton visage.
Vicki : Je voulais être sûre que tu allais bien.
Henry : Je ne suis pas fan du sang en poche mais je crois qu’il faudra que je remercie Coreen.
Vicki : Oui.
Il s’approcha et lui retira le dessin des doigts puis le reposa sur le bureau avant de la prendre dans ses bras. Il esquissa un sourire qui se voulait rassurant.
Vicki : Tu l’as tué ??? Je veux dire Christina…
Henry : Elle n’est pas morte mais elle ne reviendra pas…
Il posa ses lèvres sur celle de la jeune femme, essayant de la rassurer.
Henry : Elle t’a prévenue du danger, n’est ce pas ?
Vicki essaya de s’échapper de ses bras, mais il l’a retint.
Vicki : Je ne veux pas en parler.
Henry : Vicki…
Vicki : Je ne veux pas vivre cette grossesse dans l’angoisse, d’autant que je suis déjà inquiète pour le bébé. Les marques d’Astaroth sont maléfiques et pourtant c’est elles qui sont responsable de la conception de ce bébé.
Henry : Là je préfère penser que c’est notre amour… Je t’aime Vicki.
Vicki : Pour combien de temps ??? Je vais vieillir, toi non.
Elle se dégagea de ses bras et se dirigea vers la chambre. Mais avant de passer la porte, elle se tourna vers lui.
Vicki : Tu devrais dormir toi aussi, si tu veux avoir la force de chasser la nuit prochaine.
Un immense sourire sur les lèvres, il la rejoignit et glissa sa main dans son dos l’entraînant avec lui dans leur chambre.

TBC…

un sourire sur les lèvres c'est pas dormir qu'il a en tête mdr!! très bon chapitre

Superbe histoire, j'ai hâte de connaître la suite ^^

BRAVO, j'aime beaucoup la série et j'y retrouve bien le caractère des personnages !!

Je mettrais très bientôt la suite de cette fic. J'avais un peu oublier ce forum dsl.

ah non, on excuse plus, on tue

quel dommage qu'il n'y pas de suite, j'attend avec impatience, que tu en remette une nouvelle partie

à bientôt

Je vais alelr lui tirer les oreilles surtout que la suite est ecrite